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Les syndicats espèrent mettre "la France à l'arrêt" mardi. La SNCF et la RATP prévoient un trafic "très fortement perturbé" mardi, avec notamment un TGV et un TER sur 5.

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Transcription
00:00 Très concrètement, déjà dès le matin, dès les premiers trains,
00:02 il y aura ce qu'on appelle des piquets de grève.
00:03 Et puis derrière, il y aura des assemblées générales de grévistes
00:06 qui décideront de la poursuite ou non du mouvement.
00:08 Très clairement, on a la volonté de la poursuivre,
00:10 puisqu'on voit bien que sur les différentes étapes,
00:13 on va dire, de la mobilisation,
00:14 le gouvernement a refusé toute discussion
00:16 et a refusé de bouger les lignes de sa réforme.
00:19 Donc oui, on a la volonté de poursuivre au-delà du 7 mars cette grève
00:22 et autant de temps qu'il le faudra.
00:24 Donc il y aura des assemblées générales de grévistes.
00:26 Et puis il y aura sans doute des actions,
00:28 aussi bien vis-à-vis des députés qui voteraient cette réforme
00:31 pour savoir pourquoi ils la votent,
00:33 pourquoi ils n'écoutent pas la colère de la rue.
00:35 Et puis bien évidemment, du monde, du monde, du monde dans les manifestations.
00:38 Il y a un risque justement à ce niveau-là,
00:40 parce qu'il peut y avoir du monde mardi,
00:42 c'est en tout cas ce qui semble être annoncé.
00:45 Mais dès le lendemain, si la mobilisation n'est plus du tout la même,
00:49 qu'est-ce que ça voudrait dire ?
00:51 On verra chaque jour celui de sa peine.
00:54 Maintenant, nous, en tout cas, des remontées qu'on a,
00:56 c'est que les gens veulent en découdre avec ce gouvernement,
00:59 veulent faire durer le temps qu'il faudra cette grève.
01:01 Il n'y a pas de volonté d'arrêter,
01:02 il n'y a pas de volonté de reprendre dès 8 mars,
01:04 bien au contraire.
01:05 Ils ont bien compris aujourd'hui que le gouvernement bloquait toute discussion,
01:08 bloquait toute concertation.
01:10 Et donc, quand vous êtes face à un blocage de la part du gouvernement,
01:16 vous vous répondez par la grève
01:17 et par le blocage de votre outil de travail, tout simplement.
01:19 L'examen du projet de loi de la réforme des retraites
01:22 terminera fin mars au Sénat.
01:25 Est-ce que ça veut dire que vous avez les moyens, par exemple,
01:28 de tenir jusqu'à ce délai, jusqu'à fin mars,
01:30 si vous voulez mettre la pression au gouvernement ?
01:33 On tiendra le temps qu'il faudra.
01:35 Et même s'il faut aller au-delà de fin mars, on le fera.
01:37 Vous avez les moyens financièrement ?
01:39 Vous avez prévu une caisse de grève suffisante ?
01:42 On verra.
01:43 C'est les gens qui donnent en fonction de ce qu'ils peuvent dans les caisses de grève.
01:45 Donc, on essaiera de faire avec.
01:47 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la solidarité financière s'organise.
01:50 Mais il n'y a pas que ça.
01:51 Il y a d'autres choses qui s'organisent également.
01:53 Et puis, très clairement, plus on sera nombreux dans la rue,
01:55 plus vite le gouvernement cédera.
01:56 Donc, voilà, ça pourra durer quelques jours, quelques semaines,
01:59 quelques mois peut-être, on n'en sait rien.
02:01 On n'a pas de boule de cristal, mais en tout cas, on fait tout
02:03 pour pouvoir faire plier ce gouvernement et on s'en donne les moyens.
02:06 Alors oui, ça engendre quelques sacrifices.
02:09 On a bien conscience que certaines personnes vont être pénalisées.
02:11 Mais très clairement, vu ce que nous promet ce gouvernement avec deux ans de plus,
02:14 je pense que ça vaut quelques jours, quelques semaines de sacrifice.

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