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L'essayiste, philosophe et polémiste, Michel Onfray, est l'invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.

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Transcription
00:00 le pays à l'arrêt, c'est prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire,
00:04 voire humaine, dans quelques mois.
00:05 Mettre la France à l'arrêt, ce serait négliger la santé de nos enfants.
00:08 En philosophie, c'est ce qu'on appelle une sorte de sophisme, non ? C'est ça ?
00:13 C'est des arguments pas tout à fait...
00:14 Pas forcément philosophie, ça s'appelle une bêtise.
00:16 Je vais les couper, mais il y a aussi un moment donné où je pense que ça va augmenter
00:19 les cancers du col de l'utérus.
00:20 Il ne dit pas ça directement, il met la santé des enfants et il évoque la vaccination contre
00:27 le papillomavirus.
00:28 Non, non, c'était pas ça.
00:30 C'était simplement le fait qu'il y ait des problèmes avec la recherche et qu'on allait
00:33 suspendre la recherche et qu'en suspendant la recherche, on allait laisser les cancers
00:37 du col de l'utérus progresser.
00:39 Il y a un moment donné, ça procède peut-être de la rhétorique.
00:42 Donc cette dramatisation, elle vous paraît pas adaptée ?
00:45 Personne ne peut y croire.
00:46 On ne peut pas croire ça.
00:47 On trouve d'autres arguments, mais pas ceux-là.
00:49 Cette façon de dire que ce serait de toute façon la catastrophe totale, mais la catastrophe
00:53 totale, elle est produite par ces gens qui font des politiques que le peuple ne veut
00:56 pas.
00:57 Il y a des sondages qui font la démonstration que c'est ultra majoritaire le désir que
01:00 cette réforme n'ait pas lieu.
01:01 Et on n'entend pas ça.
01:02 Il y a un moment donné où la catastrophe, c'est quand même d'avoir ces gens-là au

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