Le philosophe Michel Onfray est l'invité de BFMTV ce mardi soir.
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00:00 - On vous dit tout à l'heure que le Conseil constitutionnel finalement n'a pas grand rôle aujourd'hui.
00:03 On sait qu'il peut aussi valider le référendum d'initiative populaire.
00:06 Est-ce que là justement, ce n'est pas donner la parole au peuple ?
00:08 - Il le peut, on verra.
00:09 Moi, je ne vais pas lire dans le mar de café.
00:12 S'il le fait, on verra bien.
00:13 Puis on verra ensuite.
00:14 Il y a la possibilité de donner ça en disant, ça va les calmer.
00:16 On donne un os aux manifestants.
00:18 - Ce sera un os le référendum d'initiative populaire ?
00:20 - Oui, je pense, parce qu'après, tout sera organisé pour que le référendum n'ait pas lieu
00:23 ou n'ait pas lieu comme il devrait avoir lieu.
00:25 - Ça, on n'en sait rien ? - Non, on n'en sait rien.
00:26 Mais on sait simplement qu'il y a des gens déterminés en face
00:28 qui ont envie de faire passer leur réforme et qui sont prêts à dire, lâchons là-dessus.
00:32 Alors, il se peut qu'effectivement, on dise, ça va calmer les gens.
00:34 On dise, la réforme passe, le Conseil constitutionnel la laisse passer.
00:37 Mais en même temps, vous aurez un référendum et puis on met un an, deux ans.
00:40 Et puis, on regarde comment ça se passe.
00:42 Puis après, on négocie.
00:43 Puis on voit qui on peut racheter, etc.
00:45 Enfin, on va voir qui va remplacer Mme Borne.