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Jean-Pierre Bellon, professeur de philosophie et pionnier de la lutte contre le harcèlement scolaire, était l'invité d'Yves Calvi ce jeudi 2 mars, sur BFMTV.

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Transcription
00:00 les victimes n'y sont pour rien.
00:02 C'est à l'école d'intervenir.
00:06 Il y a deux façons simples de régler ces questions-là, très simples.
00:11 Un, c'est l'intervention immédiate des enseignants, des professeurs.
00:17 Ne laissez aucune place aux moqueries, ne laissez aucune place aux surnoms.
00:22 On a eu une enquête réalisée par un chercheur belge, Benoît Galland,
00:25 qui montre que le taux de harcèlement varie significativement
00:29 d'une classe à l'autre, selon l'attitude qu'adoptent les professeurs.
00:34 Il y a des classes dans lesquelles c'est tolérance zéro à l'égard des surnoms.
00:39 C'est cela qu'il faut.
00:41 Deuxièmement, il y a une autre façon de régler le problème,
00:43 d'éviter le développement de ces situations, c'est la surveillance des espaces.
00:49 Ce garçon, Maël, il a été insulté, il a été moqué, il a été frappé où ?
00:55 Dans la cour ?
00:56 Les cours de récréation sont scandaleusement non surveillés.
01:00 On laisse en collège de l'ordre de 200-300 élèves comme ça,
01:04 dans la cour, avec quoi ?
01:06 Deux surveillants qui ne peuvent pas regarder partout.
01:11 On crée les conditions de ces phénomènes.
01:15 Donc l'intervention immédiate des adultes et la surveillance des espaces à risque,
01:20 que sont les cours de récréation, les couloirs, les transports scolaires aussi,
01:27 c'est toutes ces choses-là qui peuvent éviter le développement de ces phénomènes.

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