« La fin de l’abondance ». Samedi 25 février, Emmanuel Macron a lancé le Salon de l’agriculture à Paris en s’inquiétant des sécheresses à répétition qui frappent le monde agricole depuis plus d’un an. Le président de la République a par ailleurs plaidé pour un « plan de sobriété pour l’eau » sur le modèle du « plan de sobriété énergétique » lancé pour contenir les effets de la guerre en Ukraine.
« On sait qu’on sera confronté comme on était l’été dernier à des problèmes de raréfaction (d’eau) : plutôt que de s’organiser sous la contrainte au dernier moment avec des conflits d’usage, on doit planifier tout ça », a-t-il expliqué.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, nous avons demandé à des exposants comment ils d’adaptent à cette crise climatique. Adaptation des cultures, stockage et anticipation des besoins de fourrage, animaux moins nombreux... Les agriculteurs rencontrés tentent tant bien que mal de faire face à cette nouvelle réalité.
« On sait qu’on sera confronté comme on était l’été dernier à des problèmes de raréfaction (d’eau) : plutôt que de s’organiser sous la contrainte au dernier moment avec des conflits d’usage, on doit planifier tout ça », a-t-il expliqué.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, nous avons demandé à des exposants comment ils d’adaptent à cette crise climatique. Adaptation des cultures, stockage et anticipation des besoins de fourrage, animaux moins nombreux... Les agriculteurs rencontrés tentent tant bien que mal de faire face à cette nouvelle réalité.
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00:00 cultivés avec toujours moins d'eau. Cette année le salon de l'agriculture s'ouvre
00:03 après une année de séchecasse historique. Emmanuel Macron parle de fin de l'abondance
00:08 et appelle déjà un plan de sobriété sur l'eau pour cette année. Alors comment ces
00:12 agriculteurs font face à cette crise climatique ? Comment s'adaptent-ils à cette nouvelle réalité ?
00:17 On leur a posé la question. On essaie de travailler des cultures un petit peu moins
00:22 gourmandes en eau. On pense notamment chez nous à la luzerne. C'est une plante qui répond plutôt
00:27 bien aux années un peu plus compliquées. On essaie d'anticiper en gardant un petit peu moins
00:33 d'animaux. Mais du fait qu'on ait moins d'animaux présents dans les fermes, on produit aussi un
00:38 petit peu moins de lait. Donc il faut trouver le juste équilibre. On peut adapter nos cultures,
00:44 utiliser des cultures qui poussent plus l'hiver, donc les périodes où il pleut en théorie un peu
00:51 plus. On avait décidé depuis un moment d'adapter le système, d'avoir du stock toujours en plus,
00:56 stock de fourrage, de les récolter quand il y en a et de pouvoir les stocker le plus possible.
01:01 Et sinon on cherche du foin à acheter au cas par cas. Mais le but c'est d'avoir de la sécurité.
01:08 On cherche des cultures moins gourmandes en eau, remplacer des régras par des fétuques par exemple,
01:13 et essayer de limiter la culture du maïs qui est assez gourmande en eau.
01:17 Comment on peut faire de l'agriculture sans eau ? C'est tout simplement impossible. Elle est là pour
01:23 faire pousser tous les fourrages qu'on récolte et c'est tout simplement impossible. On est très
01:28 dépendant d'elle.
01:29 [Musique]