Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros en cette nouvelle semaine.
00:00:05 C'est bien lundi, c'est le premier jour de la semaine, on est heureux de retrouver
00:00:09 ses amis comme à l'école.
00:00:11 À 24 ans, Michel Platini était encore à Nancy, à 24 ans, Zinedine Zidane n'avait
00:00:16 pas encore rejoint la Juventus, ni l'un ni l'autre n'avaient atteint le climax
00:00:20 de leur carrière.
00:00:21 Les deux semblent en retard sur le parcours de leur successeur au Panthéon du football
00:00:26 français.
00:00:27 Kylian Mbappé est un extraterrestre à dire, Christophe Galtier à 24 ans il est devenu
00:00:31 le meilleur buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain, 24 ans, avec 200 buts marqués
00:00:36 en 246 matchs disputés avec le PSG, quasiment un par match.
00:00:40 Paris a battu Marseille hier au stade Vélodrome 3-0, quelques jours après que les Parisiens
00:00:45 eurent chuté dans ce même stade, c'était en Coupe de France le 8 février.
00:00:48 Mbappé ne jouait pas, absent pour cause de blessure.
00:00:52 Mbappé est l'homme qui change tout, il est l'alpha et l'oméga du PSG, il court,
00:00:58 il voit, il frappe plus vite, il est sans doute le meilleur attaquant du monde aujourd'hui.
00:01:04 Mbappé est le présent et il est aussi l'avenir du foot français.
00:01:08 Puisse-t-il rester longtemps, le plus longtemps possible au Paris Saint-Germain.
00:01:13 Il est 9h, elle nous avait manqué la semaine dernière, elle est de retour avec nous car
00:01:18 elle faisait la matinale et là elle est à 9h avec nous.
00:01:21 Audrey Bertheau, bonjour.
00:01:23 Pascal, bonjour à tous.
00:01:27 Une église parisienne vandalisée ce week-end.
00:01:30 Les faits ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans le 11e arrondissement de Paris.
00:01:35 La paroisse Sainte-Ambrose a donc été vandalisée.
00:01:38 Sur Twitter, le curé s'est exprimé.
00:01:40 Église Sainte-Ambrose à Paris encore forcée, fracturée et dégradée par un ou des individus
00:01:44 sans aucun respect pour ces lieux patrimoniaux, sacrés et culturels.
00:01:49 Quelle est la ville de France où l'on vit le mieux ?
00:01:51 Le JDD a publié son palmarès et comme l'an dernier, Angers conserve la première place
00:01:55 pour les villes de plus de 2000 habitants.
00:01:57 Trois villes du Pays-Bas qui arrivent juste derrière, Bayonne, Biarritz et Anglette.
00:02:02 Et une page va bientôt se tourner.
00:02:04 Boeing a annoncé la fin de la production du F-18 Super Hornet en 2025.
00:02:08 Le nom de cet avion de chasse ne vous dit peut-être rien.
00:02:11 Pourtant, il s'agit du modèle piloté par Tom Cruise dans le dernier Top Gun.
00:02:16 Angers, première ville de France et Nantes est 55ème ville de France,
00:02:19 qui était une des villes les plus agréables.
00:02:21 30 ans de socialisme, 30 ans de Jean-Marc Ayrault et de Johanna Roland
00:02:25 et les gens ne veulent plus vivre à Nantes.
00:02:27 - Donc vous êtes un peu sévère, c'est sur combien le classement ?
00:02:29 - Sur combien ? - 500.
00:02:31 - Sur 500 ? - 55, sur 55.
00:02:33 - Mais la question c'est de où à où c'est passé genre.
00:02:36 - Ah le clair.
00:02:37 - Mais j'ai trouvé bizarre ce classement parce qu'ils mettaient que des villes du Sud-Ouest.
00:02:40 Ils avaient vraiment un prisme, je pense que c'était des gens pas très objectifs
00:02:43 qui ont fait le classement.
00:02:44 - Alors d'abord ne dites pas ça parce que c'est le JDD qui est un journal remarquable
00:02:49 et qui est un journal de notre ami Jérôme Béglé.
00:02:52 Et il n'y a pas d'objectif ou pas, c'est un classement.
00:02:54 Il n'y a pas plus d'objectif que ce classement.
00:02:57 Qu'est-ce que vous me racontez ?
00:02:57 On n'avait pas prévu d'en parler, je dis à Marine Lenson, on va en parler.
00:03:01 - Le Sud-Est a des charmes que j'ai trouvé un petit peu sous-estimés dans le classement.
00:03:05 Je le dis franchement.
00:03:06 - Sur-estimés ?
00:03:07 - Sous-estimés.
00:03:08 - Le Sud-Est.
00:03:09 - Le Sud-Est !
00:03:10 - Ah pardon, j'ai compris.
00:03:10 - Vous avez par exemple ça.
00:03:13 - Mais qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
00:03:15 La méthodologie, c'est quoi la méthodologie ?
00:03:18 C'est des experts.
00:03:19 - Non mais j'imagine qu'il y avait des critères.
00:03:20 - Oui, moi j'en réponds.
00:03:21 - Mais je constate des choses surprenantes.
00:03:23 C'est vrai que vous avez une ville comme Saint-Raphaël,
00:03:26 qui tauxe 480 ou 450, il me rend fondamentalement...
00:03:29 - Eh bien interrogez-vous pourquoi ?
00:03:30 - Mais je ne sais pas.
00:03:31 - Eh bien moi, vous ne savez pas ?
00:03:32 - J'étais surpris.
00:03:33 - Interrogez-vous.
00:03:34 Je suis sûr que vous allez trouver tout seul.
00:03:35 Interrogez-vous.
00:03:36 - Mais je vais trouver tout seul.
00:03:37 - Immigration, sécurité.
00:03:39 - Voilà.
00:03:39 Interrogez-vous.
00:03:41 - Ce n'est pas tout à fait l'image de Saint-Raphaël.
00:03:42 - Immigration, je pense que...
00:03:44 - Interrogez-vous.
00:03:45 Je suis sûr que vous allez trouver.
00:03:46 - Et c'est à côté de quoi Saint-Raphaël ?
00:03:48 - Élisabeth Lévy est là.
00:03:49 - Bonjour.
00:03:49 - 198 critères.
00:03:51 - Bonjour Philippe Bidjerre.
00:03:53 Vous allez bien ?
00:03:54 - Pascal, pardon.
00:03:54 - C'est cette veste que vous avez là aujourd'hui ?
00:03:56 - Je me suis habillé rapidement et donc j'ai voulu vous couvrir.
00:04:00 - Ah ben ça se voit, ça se voit.
00:04:02 Brigitte Millot est là également.
00:04:04 - Alors, il paraît qu'on picole à l'Assemblée nationale, c'est de mieux en mieux.
00:04:07 - Oui.
00:04:08 - D'ailleurs, on se demande pourquoi on peut avoir de l'alcool à l'Assemblée nationale.
00:04:12 - Comme une brasserie, la buvette de l'Assemblée.
00:04:13 - Oui, ben alors...
00:04:14 - Dans une brasserie, vous avez un steak frites, mais vous avez aussi une bouteille de rouge.
00:04:17 - Oui, enfin c'est...
00:04:18 - Vous savez qu'ils sont en rupture de Jet 27 ?
00:04:19 - Oui, non mais je suis d'accord avec vous, mais les gens qui nous regardent dans les entreprises,
00:04:23 il n'y a pas d'alcool que je sache.
00:04:24 À CNews, il n'y a pas une buvette.
00:04:27 Donc moi, je m'interroge même sur le fond d'avoir une buvette à l'Assemblée.
00:04:31 Ils n'ont que ça à faire, tu les mets à Lévian, demain matin.
00:04:33 Je veux dire, c'est un vrai sans-blague qu'il y ait du whisky à l'Assemblée.
00:04:36 - Et donc vous devez vous tâcher à l'Assemblée, mon cher Pascal ?
00:04:38 - C'est la prohibition.
00:04:41 - Vous devenez puritan.
00:04:42 - Je ne suis pas puritan, quand tu travailles, tu ne picoles pas, pardonne-moi.
00:04:45 Moi, je veux bien qu'on se mette...
00:04:47 - Ils vont dîner, ils vont dîner, pas de leur travail.
00:04:49 - Ils sont des p... Ils roulent par terre, excusez-moi, ils vomissent.
00:04:53 - Ça, vous pouvez...
00:04:55 - Ça, on peut s'en émouvoir.
00:04:56 En revanche, qu'il y ait une buvette à l'Assemblée, il ne faut quand même pas le jargonner.
00:05:01 - On en parlera tout à l'heure.
00:05:03 Quand vous siégez quasiment jour et nuit...
00:05:05 - Bien sûr, il faut picoler.
00:05:06 - Et en plus, vous n'êtes pas obligé d'être coucouche ou en ivre.
00:05:08 - La buvette est un élément essentiel.
00:05:10 - Oui, mais tu peux avoir une buvette sans alcool, tu mets du jus d'orange, non ?
00:05:17 - Ah oui, mais...
00:05:18 - Vous êtes en train de m'excuser pour être...
00:05:19 - Vous filez un troll de coton, parce que...
00:05:22 - Vraiment...
00:05:23 - Hein, comment ?
00:05:24 - Brigitte est d'accord avec...
00:05:25 - Brigitte, en pense quoi ? Vous pensez quoi, Brigitte ? Bonjour.
00:05:27 - Je pense que c'est comme toujours, c'est avec modération.
00:05:30 - Avec modération.
00:05:31 - Je suis d'accord.
00:05:32 - Mais là, bien évidemment, ils vomissent.
00:05:33 - Bon, il y en a plein qui vont...
00:05:34 - C'est l'esprit français, quand même.
00:05:36 - Voilà.
00:05:37 - Tiens.
00:05:38 - Alors, voilà.
00:05:39 - Une petite suze ?
00:05:40 - Une petite suze ?
00:05:41 - Pour reprendre...
00:05:42 - Allez-y.
00:05:43 Bon, Brigitte, on va parler de Pierre Palmade et ça, c'est un sujet sérieux.
00:05:47 Mathilde Echalpé, à la détention provisoire, a resté en...
00:05:50 Comment dire ?
00:05:51 Resté dans le service dans lequel il est hospitalisé.
00:05:55 La Cour d'appel de Paris doit rendre aujourd'hui son...
00:05:58 Non pas son verdict, mais son arrêt.
00:06:01 D'ailleurs, il y a quelque chose qui m'étonne, qui est fascinant.
00:06:04 Depuis, ou si dérange, j'ai appris que la Cour d'appel va rendre son arrêt sans pouvoir
00:06:13 utiliser les dernières informations sur l'AVC.
00:06:16 Parce qu'elle doit rendre son arrêt avec les infos qu'elle avait vendredi matin.
00:06:19 Ça marche bien, la justice, en France.
00:06:22 C'est vraiment...
00:06:23 C'est te dire si ça marche bien.
00:06:25 C'est qu'en 48 heures, il y a quelqu'un qui a fait un AVC, mais tu ne dois pas en tenir
00:06:28 compte quand il prend son arrêt.
00:06:30 - Vous êtes totalement en contradiction avec ce que vous avez dit il y a quelques jours.
00:06:33 - C'est possible.
00:06:34 Ça peut m'arriver.
00:06:35 - On n'arrête que depuis un instant.
00:06:36 Mais vous avez dit qu'on ne devait pas tenir compte d'événements judiciaires qui arrivaient.
00:06:44 Je me souviens d'un dialogue que vous aviez eu.
00:06:47 Vous trouviez anormal qu'on tienne compte d'informations judiciaires qu'on avait acquises
00:06:54 après.
00:06:55 - Je ne crois pas avoir dit ça, mais bon, peu importe.
00:06:57 Je n'en sais rien.
00:06:58 Mais moi, j'essaie toujours d'avoir un peu de bon sens.
00:07:00 - Votre pensée est tellement complexe.
00:07:02 - Je vous remercie, mais j'essaie simplement d'avancer avec un peu de bon sens.
00:07:07 Je sais que ça échappe au plus grand nombre, mais qu'un arrêt soit rendu, le type a fait
00:07:12 un AVC samedi soir et que l'arrêt n'en tienne pas compte, ça me paraît invraisemblable.
00:07:18 - Vous avez dit qu'on ne devait pas tenir compte.
00:07:20 - Bien sûr.
00:07:21 - On me dit le contraire depuis ce matin.
00:07:23 On va écouter quelques neurologues et puis on va écouter également M. Bécarman.
00:07:27 Mais moi, j'ai une question toute simple et c'est pour ça que je vous ai demandé de venir.
00:07:30 Voilà quelqu'un qui, visiblement, a une vie dissolue depuis 30 ou 40 ans, qui est sous
00:07:35 alcool, qui est sous drogue depuis 30 ou 40 ans.
00:07:38 Bon, il arrête au bout du jour et il fait un AVC.
00:07:41 - Vous êtes en train de me dire qu'il va aller mieux, qu'il continue ?
00:07:43 - Je ne vous dis pas ça.
00:07:45 Là aussi, j'exprime une pensée avec un peu de provocation et un peu d'émago, tout ce
00:07:52 que vous voulez.
00:07:53 Mais je trouve ça incroyable.
00:07:54 - Il a pris de la drogue, il a pris de l'alcool, il a pris de la cocaïne, il a eu un stress,
00:07:58 il a eu un accident, tout ce qui lui tombe dessus.
00:08:01 Voilà, il y a des raisons d'avoir un AVC.
00:08:04 Donc, ce n'est pas parce qu'il arrête, c'est parce qu'il en a pris.
00:08:08 - Mais vous faites ça, je vous pose la question.
00:08:10 - Je vous donne la réponse.
00:08:12 - C'est une drôle de réponse.
00:08:14 Ça ne vous étonne pas.
00:08:15 - C'est justement pour vous expliquer.
00:08:17 - Pourquoi il fait son AVC ?
00:08:18 - Pourquoi il fait son AVC ?
00:08:19 Parce qu'il a pris justement tout un tas de produits dans sa vie, parce qu'il ne doit
00:08:22 pas avoir des artères en très bon état, parce qu'il a fait un accident de voiture,
00:08:26 parce qu'il a un stress quand même.
00:08:27 C'est terrible de réaliser qu'on a provoqué un accident pareil.
00:08:31 - Le stress provoque l'AVC.
00:08:32 - C'est multifactoriel.
00:08:33 Il n'y a pas qu'un facteur.
00:08:35 Mais c'est justement à cause de tout ça, à cause de cet ensemble de choses, qu'il
00:08:39 a fait un AVC.
00:08:40 - Mais la question, c'est ce que le sevrage peut provoquer.
00:08:43 - Non, ce n'est pas le sevrage qui provoque un AVC.
00:08:46 En revanche, c'est vrai que normalement, les prises de cocaïne, on sait qu'on a une
00:08:50 action immédiate, c'est-à-dire qu'une heure après la prise de cocaïne, on a le risque
00:08:55 de faire un AVC qui est multiplié par 10 et le risque de faire un infarctus qui est
00:08:59 multiplié par 24.
00:09:00 Mais ça, c'est immédiatement après.
00:09:02 Là, plusieurs jours après la prise, ce n'est peut-être pas...
00:09:05 - André Valigny, vous l'aimez bien ?
00:09:06 - Beaucoup.
00:09:07 - Beaucoup.
00:09:08 C'est un homme remarquable.
00:09:09 - Moi aussi.
00:09:10 - Vous le qualifieriez comment sur le...
00:09:11 C'est un puritain, c'est quoi ?
00:09:13 - Non, non.
00:09:14 - Non, non.
00:09:15 Eh bien, voilà ce qu'il m'écrit.
00:09:16 "Lorsque j'étais président du département de l'ISER, j'ai voulu interdire l'alcool au
00:09:20 conseil général."
00:09:21 Non, ce n'est pas la même chose.
00:09:24 Ce n'est jamais la même chose.
00:09:25 La fronde transpartisane, ce n'est pas la même chose.
00:09:27 Le conseil général, ce n'est pas la même chose qu'un assemblée nationale.
00:09:29 Un assemblée nationale, on a le droit de picoler, mais pas le conseil général.
00:09:32 Fronde transpartisane, j'ai failli perdre ma majorité.
00:09:36 J'ai renoncé.
00:09:37 Hop !
00:09:38 - Et vous savez qu'elle a eu une fois une menace de grève dans le 15 de France de rue.
00:09:44 Une fois.
00:09:45 C'est quand il y a un entraîneur qui a dit "on va supprimer le vin rouge pendant les repas".
00:09:49 - Les députés ne se mettent pas en guerre sur leur supprim' la dièvre.
00:09:52 - Depuis maintenant, bien évidemment, c'était une autre époque.
00:09:55 Mais bon, le conseil général, je dis simplement en un mot, ce n'est pas la même chose que
00:09:58 le conseil général ne siège pas comme l'assemblée, des fois pendant des jours après jours, du
00:10:03 matin au soir, la nuit, etc.
00:10:05 - Mais c'est comme ça que l'Index France est tombée.
00:10:07 L'Index France qui a réglé les dossiers géopolitiques les plus complexes, il est tombé pour les
00:10:11 bouilleurs de crues.
00:10:12 - Mais moi, en fait, sur le fond, ça ne me dérange pas du tout.
00:10:17 Mais je souligne le deux poids deux mesures qu'il y a dans notre société.
00:10:21 Parce qu'au fond, qu'ils veulent picoler, ça ne me dérange pas.
00:10:24 Mais les mêmes qui t'imposent le masque et te donnent des leçons de morale, matin,
00:10:28 midi et soir, sont les mêmes qui t'autorisent.
00:10:32 C'est ça que je souligne dans notre société.
00:10:34 L'hypocrisie totale.
00:10:36 - Ça n'a rien à voir.
00:10:37 - Bien sûr, ça n'a rien à voir.
00:10:39 - Vous comparez des situations incomparables.
00:10:41 - Oui, je suis d'accord avec vous.
00:10:43 - Et surtout, vous voulez extirper le vice de la vie.
00:10:48 - Mais je ne veux pas.
00:10:50 - C'est voué à l'échec.
00:10:51 - Mais attendez, moi, je veux extirper le vice de nulle part, parce que je suis plutôt
00:10:54 pour la liberté totale et chacun fait ce qu'il veut.
00:10:57 - Ce n'est pas senti.
00:10:58 - Voilà.
00:10:59 - Non.
00:11:00 - Mais je m'amuse de ça.
00:11:03 - Mais on n'est pas obligé de rouler sous la table.
00:11:05 - Bon, Pierre, voilà.
00:11:06 - Oui, l'excès de...
00:11:07 - Le neurologue, l'AVC, ça m'intéresse.
00:11:09 Écoutez Pierre Amarain-Cot.
00:11:11 - Amarain-Cot, excellent.
00:11:12 - Écoutez ce qu'il dit sur l'AVC.
00:11:14 - Association France AVC et sa femme s'en occupe aussi.
00:11:18 - La cocaïne, comme le cannabis d'ailleurs, comme le tabac, sont des facteurs de risque
00:11:24 d'AVC et la cocaïne est un facteur causal, c'est-à-dire que par différents mécanismes
00:11:32 que sont l'augmentation importante de la pression artérielle, la cardiopathie qui
00:11:37 est associée à la prise de cocaïne et aussi une action directe sur les vaisseaux du cerveau,
00:11:44 une action vasoconstrictive, c'est-à-dire que les vaisseaux se rétrécissent jusqu'à
00:11:51 s'occlure, ce qui peut constituer un AVC.
00:11:54 - Alors écoutons également M. Mégarban qui a parlé du stress.
00:11:58 - Le stress est un facteur de risque cardiovasculaire, quelle que soit l'obstruction des vaisseaux,
00:12:06 tout le monde sait que c'est un risque d'infarctus du myocarde, mais c'est également un facteur
00:12:11 de risque d'infarctus cérébral et donc on peut imaginer qu'en sommant l'ensemble des
00:12:19 facteurs de risque, y compris la consommation chronique de cocaïne et de substances de
00:12:25 synthèse, avec le stress est majorée de façon très importante la survenue de cet AVC.
00:12:34 Par ailleurs, le stress peut aussi favoriser la survenue d'arrhythmie cardiaque et à ce
00:12:39 moment-là on peut avoir un embole, c'est-à-dire la formation d'un caillot dans le cœur qui
00:12:44 va migrer vers le cerveau.
00:12:46 - Et avant de vous donner la parole Brigitte, parce que l'AVC fait peur, c'est vraiment
00:12:49 quelque chose qui fait peur et on ne sait pas comment s'en prémunir, parce qu'on a
00:12:52 l'impression que ça peut arriver à n'importe qui de n'importe quel corps.
00:12:55 - Déjà il faut limiter les facteurs de risque dont on vient de parler.
00:12:57 - Oui, mais au-delà de ça, par exemple si moi je rentre à l'hôpital, je fais un contrôle
00:13:02 total de tout, les carotides, est-ce que je peux quand même avoir un AVC en sortant ?
00:13:09 - Si on regarde tout, si on examine effectivement votre cœur, s'il n'y a pas de trouble du
00:13:12 rythme, s'il n'y a pas d'athérosclérose, s'il n'y a pas d'hypertension artérielle
00:13:16 et tout, il n'y a pas de...
00:13:18 - Ah bon ?
00:13:19 - Vous limitez les risques.
00:13:20 - J'ai l'impression que parfois ça arrive même à des gens qui sont contrôlés de A à Z.
00:13:23 - L'accident vasculaire cérébral...
00:13:24 - En plus ça fait peur parce que les gens reviennent et ce n'est pas les mêmes.
00:13:27 - Il faut comprendre qu'il y a plusieurs types d'accidents vasculaires cérébraux.
00:13:29 Il y a l'accident vasculaire cérébral par occlusion, c'est-à-dire c'est une petite
00:13:32 artère qui se bouche, donc forcément le territoire en aval ne sera pas irrigué, donc les cellules
00:13:38 vont mourir.
00:13:39 Et il y a l'accident vasculaire cérébral par hémorragie.
00:13:41 C'est à peu près 80 % des cas par occlusion d'une artère et 20 % par hémorragie.
00:13:46 - Et celui par exemple, j'envoie le Belmondo, il l'avait laissé.
00:13:48 - Le problème, c'est que Time is Brain, le temps, compte énormément.
00:13:52 Et lui, c'était en Corse, il a eu une perte de temps, si vous voulez, parce que si vous
00:13:57 le traitez immédiatement... - C'était hémorragie ou c'était...
00:14:00 - Je crois que c'était occlusif.
00:14:02 Mais je vais pas me...
00:14:03 J'ai peur de...
00:14:04 - C'est un symbole, c'est pour ça que je parle de lui, parce que c'était...
00:14:06 - Oui, bien sûr, mais ce qu'il faut comprendre, c'est que chaque minute compte.
00:14:09 Parce que quand le cerveau n'est plus irrigué, vous comprenez bien qu'après, c'est trop
00:14:13 tard, on peut plus...
00:14:14 Les cellules vont mourir, vont se nécroser.
00:14:16 Donc c'est vraiment...
00:14:17 C'est une urgence et c'est pour ça qu'il faut monter, créer des centres de strokes,
00:14:21 ce qu'on appelle l'accident vasculaire, dans toute la France pour arriver à les prendre
00:14:25 en charge le plus vite possible.
00:14:26 Et surtout, si vous ressentez quelques petits signes, ce qu'on appelle des accidents ischémiques
00:14:31 transistoires, soit de fourmillement, de troubles de la sensibilité, de petits troubles de
00:14:35 la parole, de la parole...
00:14:36 Parce que parfois, ça peut être régressif, c'est juste des petits signes d'alerte.
00:14:40 - Oui, mais on a parfois le sentiment d'avoir C.A. alors qu'on n'a rien du tout.
00:14:44 Ça fait tellement "flipper", entre guillemets, que parfois, on surinterprète quelque chose
00:14:49 qu'on a...
00:14:50 - Quand vous avez un petit trouble de la parole, de fourmillement, que tout à coup, le pied
00:14:54 se lâche et tout, là, il faut quand même les connaître et après aller les consulter.
00:14:58 - On est tous un peu...
00:14:59 En fait, c'est quelque chose qui nous fait tous un peu peur, passé sans doute un certain
00:15:03 âge, l'AVC.
00:15:04 - Mais c'est important d'informer et de parler de ça.
00:15:06 - Je suis d'accord avec vous, et c'est pour ça que je vous ai demandé ce matin de venir.
00:15:09 Écoutez M.
00:15:10 Megarban sur l'AVC.
00:15:11 - L'AVC peut être mineur, parfois même quasiment asymptomatique.
00:15:22 Et donc, dans ce cas-là, est compatible avec une vie quasi normale.
00:15:27 Et il peut être malin, majeur, avec une atteinte neurologique extrêmement grave, entraînant
00:15:34 un déficit moteur de type hémiplégie ou un trouble de la conscience, justifiant d'une
00:15:43 hospitalisation initiale en réanimation et avec peut-être des séquelles très lourdes
00:15:47 par la suite.
00:15:48 - C'est ça qui nous fait peur.
00:15:50 - Les conséquences d'un AVC, parce qu'on a tous autour de nous des gens qui ont eu
00:15:53 un AVC qui reviennent, si je dois dire, et ce ne sont plus les mêmes.
00:15:56 - Qui ne peuvent plus parler, qui ont une hémiplégie.
00:15:58 - Voilà, et ça vraiment, je trouve que ça fait peur.
00:16:01 Amaury Bucaud, en direct du Palais de Justice, sans doute, je disais l'arrêt sera rendu
00:16:06 à 11h30.
00:16:07 Et tout à l'heure, M.
00:16:10 Bilger me disait que serait quand même tenu compte précisément de cet AVC, même si
00:16:16 dans les textes, l'arrêt ne doit pas en tenir compte, puisque doit juger avec les éléments
00:16:22 qui existaient vendredi avant l'AVC.
00:16:25 Amaury, est-ce que vous avez des précisions à nous donner ?
00:16:28 - Ben non, c'est un peu ce que vous avez dit, Pascal, pour donner plus de précisions, c'est
00:16:33 à dire que, effectivement, la décision qui va être rendue aujourd'hui, elle va se faire
00:16:36 à la lumière des arguments qui ont été présentés vendredi dernier.
00:16:39 Or, l'AVC de Pierre Palmade a eu lieu le lendemain, et donc, au moment des débats
00:16:44 devant la chambre de l'instruction de la Cour de l'Appel de Paris, Pierre Palmade n'avait
00:16:49 pas encore eu son AVC, et donc, forcément, cet état de santé n'a pas pu être évoqué
00:16:53 à la fois par sa défense, son avocat, ni par l'avocat général qui demandait la détention
00:17:00 provisoire.
00:17:01 Ce qui est sûr, c'est qu'effectivement, cet incident de santé de Pierre Palmade va
00:17:05 plutôt dans le sens d'une solution médicalisée pour lui, et donc, pas dans le sens d'une
00:17:09 détention provisoire.
00:17:10 Mais ce qu'il faut noter aussi, c'est que ces ennuis de santé sont difficilement compatibles
00:17:15 avec le port d'un bracelet électronique, puisqu'on a appris ce week-end que, mardi
00:17:19 dernier, Pierre Palmade avait subi des examens médicaux, et notamment un IRM, et qu'à
00:17:24 cette occasion, son bracelet électronique lui avait été retiré, et qu'il lui a été
00:17:28 à nouveau retiré ce week-end à cause de ses problèmes de santé et des examens qu'il
00:17:33 subit, et donc, que ce sont des policiers qui sont chargés de surveiller sa chambre
00:17:37 d'hôpital.
00:17:38 Donc, vous voyez la délicate situation dans laquelle se trouve même la justice pour
00:17:42 assurer sa surveillance.
00:17:44 Merci beaucoup, Amaury Bucaud.
00:17:46 Vous avez été avocat général ?
00:17:48 Oui.
00:17:49 Donc, dans la situation de l'avocat général qui réclame la détention du vendredi, qu'est-ce
00:17:54 que vous dites si vous étiez dans le même cas que ce confrère, ce lundi matin ?
00:17:58 Je maintiendrai absolument la décision qui a été prise, dès lors que la solution médicalisée
00:18:06 ne révèle pas des incohérents.
00:18:09 Je pense qu'il est peut-être bizarrement plus efficace de le maintenir dans cette structure
00:18:16 contraignante et médicalisée, plutôt que de le placer en détention parce que c'est
00:18:22 réclamé ici ou là.
00:18:24 Moi j'ai été frappé par les réseaux sociaux après cette affaire d'ABC.
00:18:28 C'est vraiment un flot, mais absolument dégoûtant de "c'est pas un ABC, il est
00:18:34 protégé, on l'a inventé".
00:18:37 C'est en train de nourrir des fantasmes, ces histoires qui sont assez terribles.
00:18:43 Oui, bien sûr.
00:18:44 Comment ?
00:18:45 Non mais vous avez raison, je suis les mêmes.
00:18:47 Il y a quelqu'un que je suis régulièrement.
00:18:49 Ce qui est marrant, c'est qu'en plus on pourrait mettre ces gens-là, on pourrait
00:18:54 les englober.
00:18:55 Ils ont des thèmes qui sont exactement les mêmes thèmes et parfois politiquement on
00:19:00 les retrouve non seulement du même côté, mais parfois du même parti.
00:19:03 Je n'en dirais pas davantage, mais c'est vrai.
00:19:07 Les complotismes, alors tu vois, complot, climat, vaccin, palmade.
00:19:12 Je veux dire, tu vois, il y a une...
00:19:15 Et pourtant, sur ces sujets-là, nous, nous avons parfois une ligne qui n'est pas
00:19:20 politiquement correcte, puisque sur le climat, on fait entendre toutes les voix, sur les
00:19:24 vaccins, on fait entendre toutes les voix, etc.
00:19:26 Mais nous ne versons pas dans ce complotisme que je vois sur les réseaux sociaux, qui
00:19:31 est assez effrayant.
00:19:32 Bon, merci beaucoup, Brigitte.
00:19:35 Je voulais vous...
00:19:36 Qu'est-ce que je voulais vous dire ? Ah oui, je voulais vous dire que le Covid, ça bouge
00:19:40 quand même.
00:19:41 Comment ? Vous voulez parler de l'origine ? Oui.
00:19:45 Ah oui, l'origine.
00:19:46 Oui, et puis pas que ça, parce qu'aux États-Unis, ça commence à bouger sur les vaccins.
00:19:50 Ils sont en train de dire que trois ou quatre vaccins, c'est n'importe quoi, que un, une
00:19:54 seule piqûre suffit.
00:19:56 En fait, c'est vraiment en train de bouger, Brigitte.
00:19:58 Parce que là, ça...
00:20:00 Non mais je vous lis, parce que...
00:20:02 Est-ce que vous pouvez m'expliquer votre ton menaçant, là ?
00:20:05 Non, je m'aperçois que sur ce sujet, on a fait à peu près n'importe quoi et on commence
00:20:12 à le dire deux ans plus tard.
00:20:14 C'est plutôt intelligent.
00:20:16 Oui, bien sûr, mais nous, on l'a dit deux ans avant, c'est tout.
00:20:19 Vous devriez être content.
00:20:20 C'est une démocratie, on a le droit, c'est bien.
00:20:22 Vraiment, sur le Covid, ça a été très démocrate.
00:20:25 Franchement, c'est exactement ce qu'il faut.
00:20:27 Et après, aujourd'hui...
00:20:28 Parce que tu peux pas faire autrement, Zürde.
00:20:30 C'est génial.
00:20:31 Non mais Gérard, enfin quand même, il est envisageable, je veux dire, qu'on soit allés
00:20:35 un peu vite, dans une forme un peu religieuse, sur les vaccins, c'est-à-dire sans jamais
00:20:40 vouloir voir les problèmes, mais en nous les vendant comme la panacée, quand même.
00:20:44 Écoutez, Elisabeth, ce qui est remarquable, ça s'appelle le retour d'expérience, dans
00:20:48 d'autres cas, c'est-à-dire qu'après coup, on a le droit, effectivement, de poser des
00:20:52 questions, et de dire que, finalement, mais quel est l'esprit le plus intelligent du
00:20:57 monde qui savait précisément, à ce moment-là, ce qu'il fallait faire ?
00:21:00 Nous.
00:21:01 Vous êtes le Danube de la pensée.
00:21:02 Le Danube ?
00:21:03 Le Danube de la pensée.
00:21:04 Le génie des Carpates.
00:21:07 Oui, mais bon, excusez, mais les autres, y compris les scientifiques, sont des gens
00:21:11 plus modestes, et qui ont réagi comme ils ont pu.
00:21:14 Non, non, arrêtez-vous, arrêtez-vous.
00:21:17 Bon, mais je fais juste une parenthèse, à thé, il y avait quelqu'un que j'aimais
00:21:21 bien, qui s'appelait Christian Vela, il avait surnommé un des chefs le génie des
00:21:24 Carpates.
00:21:25 Mais je ferme la parenthèse, parce que ça m'amuse.
00:21:28 Bon, je vous libère, si j'ose dire ?
00:21:31 Oui.
00:21:32 Vous travaillez aujourd'hui ?
00:21:33 Non, pas de vacances ?
00:21:34 Oui, oui.
00:21:35 Vous ne prenez pas de vacances, moi, je dis.
00:21:36 Non, non, pas aujourd'hui.
00:21:37 Mais allez, non, on est en train de…
00:21:38 Mais vous non plus, vous ne prenez pas de vacances.
00:21:40 Chacun soigne sa névrose comme il le peut.
00:21:42 D'ailleurs, vous devriez en prendre un petit peu.
00:21:43 Ah, bah tiens, j'y vais.
00:21:45 Ça serait drôle, le type qui part au milieu, qui rentre chez lui au milieu des émissions.
00:21:50 Vous avez raison, je rentre.
00:21:51 Bon, Nathan.
00:21:52 Oui, non, retour d'expérience, je suis d'accord.
00:21:55 Le problème, c'est que sur le coronavirus, ceux qui ont critiqué la politique sanitaire
00:21:58 depuis le début avaient raison sur à peu près tout.
00:22:00 Et aujourd'hui, les acteurs de cette même politique sanitaire sont en train de s'en
00:22:03 rendre compte.
00:22:04 Par exemple, je fais allusion au rapport qu'il y a eu sur le fait qu'aujourd'hui, tout
00:22:08 le monde est d'accord pour dire que la politique sanitaire a détruit la jeunesse, a augmenté
00:22:11 le nombre de dépressions, de taux de suicide, etc.
00:22:13 Bien sûr.
00:22:14 Si vous voulez ça, tout le monde le dit.
00:22:16 Enfin, tout le monde, non, mais certains le disaient dès le début et nous n'étions
00:22:19 pas entendus.
00:22:20 Me semble-t-il, me semble-t-il.
00:22:23 Non, mais c'est un exemple fascinant.
00:22:25 En fait, c'est un exemple fascinant de panurgisme.
00:22:28 Voilà, de panurgisme.
00:22:30 C'est-à-dire que l'autre fait ça, je fais la même chose.
00:22:33 On fait n'importe quoi, on coffine.
00:22:35 Les conséquences sont dramatiques économiquement.
00:22:38 Elles sont dramatiques sociétalement avec tous ces gosses qui sont en dépression et
00:22:41 tout ça.
00:22:42 C'est vraiment, mais on ne mesure pas encore les conséquences de ce que nous avons fait.
00:22:47 Et de panurgisme étatique, parce que c'est ça qui est si dérangeant.
00:22:50 C'est des gouvernements qui se pompent les uns les autres.
00:22:52 Il y a deux chefs d'État qui ont essayé de faire autrement.
00:22:56 Ils s'appelaient Trump et ils s'appelaient Bolsonaro.
00:22:59 Ils ont été battus tous les deux.
00:23:01 Ils ont été battus tous les deux.
00:23:03 Et Boris Johnson, effectivement aussi.
00:23:05 Donc voilà, pour les autres, ils ont fait effectivement à tous à peu près la même
00:23:09 chose.
00:23:10 Ils ont été réélus.
00:23:11 En ayant fait un peu moins que les autres quand même.
00:23:13 Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:23:14 Il y a eu deux grands modèles.
00:23:15 Il y a eu le modèle 99% des pays confinement, folie furieuse, etc.
00:23:19 En face, il y a eu le modèle, en effet, Trump et Bolsonaro, qui n'étaient évidemment
00:23:23 pas du tout un modèle recommandable.
00:23:25 Mais il y a eu une troisième voie qui a été le cas des pays du nord, qui a été le cas
00:23:28 de la Suède.
00:23:29 Et la Suède, je suis désolé, ils ont pris certaines mesures au dernier moment.
00:23:32 Mais leur but, ça a été de prendre le moins de mesures possibles.
00:23:34 Et puis je rappelle qu'il y a eu trois départements aux États-Unis, trois États aux États-Unis,
00:23:38 notamment la Floride, qui n'ont fait aucune restriction, aucune, aucune.
00:23:42 Et dont les statistiques sont exactement les mêmes que les autres.
00:23:45 On va marquer une pause et on va partir pour le salon de l'agriculture, où le président
00:23:49 a été interpellé notamment par un militant écologiste qui pense que la fin du monde
00:23:54 arrive.
00:23:55 On parlera donc de la buvette à l'Assemblée nationale.
00:23:57 Ça, c'est vraiment un sujet.
00:23:59 Autant d'alcool que le salon de l'agriculture, visiblement.
00:24:01 Exactement.
00:24:02 Il y a un sujet que j'ai vu.
00:24:04 Alors ça, ce sujet est traité nulle part.
00:24:08 Selon le journal espagnol Muntodoro, et qui est d'ailleurs, ce n'est pas selon le
00:24:14 journal, c'est acté, les actes sexuels envers les animaux ne seront plus considérés
00:24:19 comme une infraction pénale s'il n'y a pas de blessure de l'animal aux États-Unis.
00:24:23 En fait, je ne sais pas si vous voyez l'affaire.
00:24:27 Je répète cette phrase qui me paraît folle, qui est traité nulle part.
00:24:30 Les actes sexuels envers des animaux ne seront plus considérés comme une infraction pénale
00:24:35 s'il n'y a pas de blessure à l'animal.
00:24:37 J'ai demandé à Henri Gincerva de réagir et il le savait, lui, puisque la santé animale
00:24:42 est au cœur de son activité.
00:24:44 Cette mesure est établie par la Nouvelle Voix sur le bien-être animal.
00:24:47 Donc, si vous avez un animal chez vous, un chien, une chèvre, que sais-je, hop !
00:24:51 Il y en aurait du coup.
00:24:52 Comment du bien-être animal ?
00:24:54 Comment du bien-être animal ?
00:24:56 Je pense qu'on va tous terminer dans un hôpital psychiatrique en Occident.
00:25:00 Mais là, je trouve qu'on a franchi un panier.
00:25:02 Comment pouvez-vous discuter à ce point l'amour des bêtes, mon cher Patrice ?
00:25:06 Oui, non mais moi, ça ne me fait pas rire en fait.
00:25:08 Non, mais enfin, c'est le compte de l'aberration.
00:25:12 Mais il y a un autre conseil d'État qui est déjà sorti.
00:25:14 La pause et à tout de suite, on va boire un petit verre en attendant.
00:25:17 Vous nous avez apporté quelque chose, du Jet 27 ?
00:25:19 Dans cette émission, on boit de l'eau.
00:25:21 Dans l'émission du PAF, ils sont à l'alcool, mais pas chez nous.
00:25:23 Non !
00:25:24 Balancé, balancé !
00:25:26 C'est filmé, c'est montré à l'antenne.
00:25:28 La pause.
00:25:29 Je suis assez souvent d'accord avec votre compagne.
00:25:34 Non.
00:25:35 Je vous demande à l'antenne, là, Philippe.
00:25:37 Qu'est-ce que vous dites ?
00:25:38 Vous avez dit qu'elle a beaucoup aimé le film.
00:25:40 Eh bien, moi aussi.
00:25:41 Ça va ou pas ?
00:25:42 C'est-à-dire que vous avez vu ?
00:25:44 Ce que j'ai vu, mais ça, pas bellement.
00:25:46 Vous savez qu'on est à l'antenne ?
00:25:48 Pardon ?
00:25:49 Je dis, vous savez qu'on est à l'antenne ?
00:25:50 Ah, mais d'accord.
00:25:51 On est heureux.
00:25:52 Vous n'avez pas l'impression de dire une chose odieuse ?
00:25:54 Non, mais on est revenu.
00:25:56 D'accord.
00:25:57 Donc, on parlera du Palais Bourbon, qui n'a jamais si bien porté son nom, si j'ai bien compris.
00:26:03 Mais pour le moment, c'est donc Audrey Bertheau.
00:26:06 L'exercice militaire Orion a débuté samedi.
00:26:12 Plus de 7000 soldats sont mobilisés dans le sud de la France.
00:26:15 L'objectif pour l'armée française est de se préparer à un conflit de haute intensité
00:26:20 face à une armée conventionnelle.
00:26:22 Un exercice qui résonne particulièrement dans ce contexte de guerre en Ukraine.
00:26:26 Les négociations patinent entre les médecins libéraux et la Sécurité sociale.
00:26:30 Hier, les principaux syndicats ont refusé les nouveaux tarifs proposés par l'assurance maladie.
00:26:34 Elles proposent d'augmenter le tarif de la consultation à 30 euros.
00:26:38 Les médecins réclament 50 euros depuis il y a plusieurs mois.
00:26:40 Sur France Inter, François Braune, le ministre de la Santé, demande aux médecins de faire un pas vers les Français.
00:26:46 Et Bulle Paris Saint-Germain a pris sa revanche.
00:26:48 Paris s'est imposé 3-0 hier soir au Vélodrome avec un doublé de Kylian Mbappé et un but de Lionel Messi.
00:26:54 Avec 200 buts sous les couleurs parisiennes, Mbappé devient qu'au meilleur buteur de l'histoire du club avec Edwinson Cavani.
00:27:00 Quand nous sommes renus de la publicité, nous parlions de cinéma.
00:27:03 Pour tout vous dire, il faut toujours dire aux téléspectateurs ce qui se passe.
00:27:06 Que nous, on ne boit pas à la mi-temps, surtout à 9h30.
00:27:09 Mais on parle généralement de tout et de rien. Et plus de tout que de rien.
00:27:13 Et on parlait de cinéma, donc tout le monde y avait consensus pour dire que La Nuit du 12 est un excellent film.
00:27:17 Vous l'avez vu, qui a été récomposé ce week-end.
00:27:20 Et on avait une petite discussion effectivement sur le Spielberg.
00:27:24 Puisque Gérard a trouvé ça un peu lourd. J'ai le droit de le dire comme ça ? Un peu lourd d'un ?
00:27:28 Un peu démonstratif. Je l'ai vu ce week-end et que effectivement,
00:27:32 ce n'est pas arrivé depuis George Pompidou, mais j'étais d'accord avec Gérard.
00:27:36 Si vous voulez, sur un sujet, parce que le film ne m'a pas bouleversé.
00:27:40 - Et pour une fois, on n'est pas d'accord. - Mais pour une fois, nous ne sommes pas d'accord.
00:27:44 Mais c'est bien, voilà.
00:27:48 - L'Assemblée ou le Salon ? - Non, d'abord le Salon.
00:27:51 Avec cet échange qui est très frappant, parce qu'on voit bien le monsieur qui interpelle Emmanuel Macron.
00:27:57 Comment dire ça ? On voit bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:28:01 Ce qu'il dit n'est sans rapport à la réalité. Le monde ne va pas mourir demain, etc.
00:28:07 On a affaire aujourd'hui à des intégristes religieux en matière d'écologie qui empêchent tout dialogue.
00:28:16 C'est le principe de l'intégrisme religieux.
00:28:18 - Je ne veux pas débattre. - Mais évidemment.
00:28:20 Alors voyez cette séquence qui a beaucoup marqué. D'ailleurs, Emmanuel Macron s'est...
00:28:25 - Énervé ? - S'est énervé, oui, mais il a plutôt raison de laisser parler d'ailleurs.
00:28:31 Mais en fait, ça fait peur. Moi, je trouve que ces gens font peur.
00:28:35 Je vais vous dire autre chose. Écoutons cet échange.
00:28:38 Je ne suis pas venu là pour débattre, je suis venu là pour vous dire qu'on n'arrêtera pas,
00:28:41 parce que là, on ne peut plus demander gentiment.
00:28:43 C'est nos vies qui sont en jeu, on ne peut plus demander gentiment, monsieur.
00:28:46 Entendez ça, sinon ça va être terrible ce qui nous passe.
00:28:49 Tous les rapports scientifiques vous le disent. Pourquoi vous ne les écoutez pas ?
00:28:52 Pourquoi ? Pourquoi ? Regardez ça. Pourquoi vous... Non, vous ne faites pas...
00:28:55 Vous nous menez dans le gouffre des millions.
00:28:58 Si jamais vous ne faites rien, il y aura des gens qui iront en prison.
00:29:01 On ne s'arrêtera pas, il n'y aura rien qui nous arrêtera.
00:29:03 C'est ce que j'avais à dire. On vous a déjà entendu, monsieur.
00:29:06 Vous êtes la démonstration d'une forme de violence civique.
00:29:10 Non, il n'y a pas de violence civique.
00:29:12 Vous nous poussez à boue. On a déceyé les alertes, la Convention citoyenne pour le climat.
00:29:19 Vous êtes illégal, monsieur.
00:29:21 Mais ne dites pas ça, monsieur. Je suis élu par le peuple français.
00:29:24 Ce n'est pas un débat, monsieur.
00:29:26 Ce n'est pas un débat, c'est pour vous annoncer qu'on ne se laissera pas faire,
00:29:30 qu'on ne peut plus se laisser faire. C'est nos vies qui sont en jeu, monsieur.
00:29:34 C'est nos vies qui sont en jeu. C'est nos vies.
00:29:37 C'est la vie de ma petite sœur, c'est la vie. C'est ma vie.
00:29:40 C'est la vie de tous les enfants qui sont là, et vous le savez très bien.
00:29:43 Vous le savez très bien, vous avez les rapports scientifiques sur votre bureau,
00:29:45 et vous le savez. C'est scandaleux.
00:29:48 Tous les rapports scientifiques vous le disent.
00:29:50 C'est scandaleux, je ne parle pas. On connaît vos promesses, vous ne les tenez jamais.
00:29:53 Vous ne les tenez jamais.
00:29:55 C'est dernière rénovation et on n'arrêtera pas tant que vous n'agirez pas.
00:29:58 Le premier pas le plus simple, c'est la rénovation thermique des bâtiments.
00:30:00 C'est ce qu'on fait. Je suis en train de répondre simplement.
00:30:02 Vous n'avez pas le courage et la cohérence d'écouter une réponse, monsieur.
00:30:05 Ça vous ressemble.
00:30:07 Donc on aimerait savoir de qui est ce monsieur, de qui il parle,
00:30:10 et si on s'apercevait de qui il est vraiment,
00:30:14 qu'est-il légitime pour parler de ces sujets-là.
00:30:16 Non mais qu'a-t-il ?
00:30:18 Vous voyez, il y a un problème de personnalité.
00:30:21 Alors personne ne le dit comme je le dis là, évidemment.
00:30:24 Mais j'ai peur que ce monsieur ne puisse faire qu'une chose dans sa vie,
00:30:29 c'est militer. Parce que si vous le sortez de son discours,
00:30:32 je ne sais pas ce qu'il pourrait faire d'autre.
00:30:34 Mais Pascal, sur le fond, vous avez totalement raison,
00:30:38 une politique de l'outrance, de l'extrémisme, je dirais même du délire écologique,
00:30:43 et sur la forme, c'est plus grave.
00:30:46 Pour une fois, j'approuve absolument l'attitude du président.
00:30:49 C'est inimaginable, ces gens qui sont dans un monologue
00:30:53 absolument agressif et qui refusent, mais systématiquement et volontairement,
00:30:59 d'écouter l'autre, au prétexte qu'il est président.
00:31:02 Mais Philippe, pardonnez-moi, sur ce sujet, c'est la vérité des médias.
00:31:06 Oui, mais...
00:31:07 C'est-à-dire que ceux qui ont une parole divergente là-dessus
00:31:10 ne sont pas écoutés et entendus.
00:31:12 Alors justement, je voulais rappeler un truc à ce sujet.
00:31:14 Alors lui, il est un peu plus excessif, mais dans les médias aujourd'hui,
00:31:18 vous n'avez pas le droit d'avoir une parole divergente sur ce sujet.
00:31:21 Je voulais rappeler un truc à ce sujet.
00:31:23 Vous avez tellement raison que je rappelle encore une fois
00:31:25 cette charte démente de Radio France, qui dit,
00:31:30 dont l'article 1er ou 2, je ne me rappelle plus,
00:31:33 stipule que la question climatique n'est pas un sujet de débat.
00:31:37 Or, dès qu'on est dans la science, la méthode de la science,
00:31:40 c'est le doute, le doute raisonnable, c'est-à-dire réponds à mes arguments.
00:31:45 Mais là, ce type sert Emmanuel Macron, en fait.
00:31:48 Il désert sa cause, surtout.
00:31:49 Il sert Emmanuel Macron et Emmanuel Macron sert...
00:31:51 Oui, attendez-moi, ça, moi, il me fait peur parce que je vois ce radicalisme,
00:31:55 j'ai dit tout à l'heure le mot religieux arrivé,
00:31:58 et il y a quelques personnes qui, hélas, sont dans cet état d'esprit-là.
00:32:03 Il y a eu toute une suite d'événements.
00:32:05 Il y a eu les tableaux, il y a eu le blocage de la circulation...
00:32:08 Non, mais sur le fond, ils pensent quoi ?
00:32:09 Que la Terre est morte dans 50 ans ?
00:32:11 Mais Pascal, vous le craignez.
00:32:14 Ces gens, il faut leur... Vraiment.
00:32:15 J'ai pas les défauts.
00:32:18 Vous ne craignez pas que face à ce délire,
00:32:21 il y ait de l'autre côté, parfois, une négation un peu obsessionnelle de ce qu'ils disent ?
00:32:27 Vous voyez, est-ce qu'il n'y aurait pas une possibilité d'être raisonnable
00:32:32 sur le plan climatique et de l'écologie ?
00:32:35 Non, alors moi, ce qui me dérange dans l'attitude de ce monsieur, c'est deux choses.
00:32:38 Le refus du débat, évidemment, mais surtout que je ne pense pas qu'on puisse construire
00:32:42 une politique écologique qui va être centrale à adopter dans les prochaines décennies
00:32:47 sur des passions tristes.
00:32:48 Et en effet, si le fond du discours, c'est uniquement un discours de type apocalyptique
00:32:53 et la peur, la peur qui a été théorisée en Jonas, qui dit dans le principe responsabilité,
00:32:57 la peur doit guider nos actions en matière d'écologie et de rapport à la Terre,
00:33:02 je ne pense pas que ça doive se faire ainsi.
00:33:04 Je pense qu'on peut mobiliser au contraire des passions joyeuses, presque festives,
00:33:08 en quelque sorte de célébration de retrouver la nature.
00:33:10 Et absolument pas dans ce discours-là.
00:33:12 Et je pense qu'il y a quelque chose de très profond, parce que si vous voulez,
00:33:15 l'écologie, ça devrait être l'inverse.
00:33:16 Ça devrait être un retour à une sorte de satisfaction de joie.
00:33:18 Mais vous avez bien compris que ces gens-là utilisent le climat pour attaquer le capitalisme
00:33:24 parce que dans le capitalisme, ils n'ont pas leur place, parce que le capitalisme
00:33:28 est une compétition bien souvent et qu'eux, à part militer, ils ne peuvent rien y faire.
00:33:33 Non, non.
00:33:34 Une fois que tu as dit ça, vous avez bien compris que ce jeune homme, s'il ne fait pas
00:33:38 cet acte de militant, tu le mets dans... tu lui fais travailler dans quoi ?
00:33:41 Vous lui faites faire quoi avec cet esprit-là ?
00:33:44 Non, là, je ne suis pas complètement là-dessus.
00:33:47 Il y a une phrase qui est dite, qui est insupportable et qui, hélas, condamne
00:33:52 le reste de son intervention, c'est "le débat, je ne veux pas de débat".
00:33:56 Quelqu'un qui dit "je ne veux pas de débat", déjà, il y a un vrai problème.
00:33:59 En revanche, il y a une véritable angoisse, notamment chez les jeunes,
00:34:04 qui est indiscutable sur le dérèglement climatique, sur le réchauffement climatique.
00:34:08 Ça fait 20 ans que tu leur racontes ça ?
00:34:10 Ça fait 20 ans que tu leur dis...
00:34:12 Gérard, ça fait 20 ans que tu leur dis qu'ils ne peuvent pas manger de viande,
00:34:17 ça fait 20 ans que tu leur dis qu'ils ne peuvent pas rouler en voiture,
00:34:20 ça fait 20 ans que tu leur dis qu'ils ne peuvent pas prendre l'avion,
00:34:22 ça fait 20 ans que tu les culpabilises sur tout, qu'ils sont nourris à ce lait-là.
00:34:27 Alors, évidemment, ils arrivent à l'âge de 20, 25 ans, dans l'état d'esprit...
00:34:31 Il y a un marché de l'éco-anxiété, maintenant.
00:34:34 Il y a des thérapeutes, il y a des sous-crédits...
00:34:36 C'est là ce qui nous sépare, moi je pense qu'il y a une urgence climatique,
00:34:38 qui est un vrai problème.
00:34:39 Mais personne n'a dit le contraire.
00:34:40 Année après année, les faits s'imposent.
00:34:43 On vient encore d'avoir 31 jours sans pluie...
00:34:46 D'accord, mais est-ce qu'il faut arrêter l'économie ?
00:34:48 Est-ce qu'il faut arrêter l'économie ?
00:34:50 Non, je n'ai jamais dit ça, je dis simplement...
00:34:51 Est-ce qu'il faut arrêter l'agriculture ?
00:34:52 Bon, ils ont le sentiment que l'on ne s'attaque pas suffisamment à ce problème-là,
00:34:56 qu'on ne prend pas des mesures suffisantes ?
00:34:58 Ils ont le droit de dire ça.
00:34:59 D'abord, ils ont tous les droits.
00:35:01 Mais ils n'ont pas le droit de dire qu'il n'y a pas de déficit.
00:35:03 Bon, je le dis pour Marine, on a deux paroles d'agricultrices,
00:35:08 d'agriculteurs que nous écouterons tout à l'heure.
00:35:10 Lorsque nous recevrons Sylvie Brunel,
00:35:12 nourrir, cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre.
00:35:14 Parce que là aussi, c'est comme les histoires des agriculteurs,
00:35:17 évidemment qu'ils ont besoin de pesticides, les agriculteurs, cher Gérard.
00:35:20 Évidemment.
00:35:21 Parce que la nature sans pesticides, c'est n'importe quoi, pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:35:25 Vous le savez aussi.
00:35:27 Et elle les défend, justement, les agriculteurs.
00:35:30 Et c'est pas mal de les défendre et de pas toujours non plus les culpabiliser.
00:35:34 Mais on écoutera donc Mathilde, qui est une agricultrice, et puis Frédéric.
00:35:39 Mais le président Macron a été rattrapé, si j'ose dire, par les retraites,
00:35:43 lorsqu'il se baladait.
00:35:45 Et ça, c'est intéressant parce qu'il était sur...
00:35:49 Il a justifié drôlement sa réforme.
00:35:51 C'est-à-dire qu'il a justifié sa réforme des retraites par la dure labeur des agriculteurs.
00:35:57 En gros, les agriculteurs travaillent dur, n'ont pas de congés payés, n'ont pas de week-end.
00:36:02 Donc, il faut bien accepter de travailler deux ans de plus.
00:36:04 Oui, alors qu'ils ont...
00:36:06 C'est assez drôle, effectivement.
00:36:08 Bon, écoutons le sujet de Célia Barotte.
00:36:12 Huée, sifflée, interpellée,
00:36:19 Emmanuel Macron a rapidement été rattrapé par la réforme des retraites lors de sa visite.
00:36:23 Vous, vous n'aurez jamais le dos cassé pour travailler dans un bureau.
00:36:26 Mais les Français, ceux qui sont femmes de chambre, ceux qui courbent les chines,
00:36:29 ceux qui mettent les mains dans la merde,
00:36:31 eh bien eux, ils vont se casser le dos au travail, monsieur.
00:36:33 Pour en faire contribuer dans ce business,
00:36:35 faire cotiser, faire un peu taxer les retraités les plus aisés,
00:36:39 parce qu'il y a des retraités qui gagnent énormément.
00:36:41 Toute la journée, le président a tenté de convaincre les Français.
00:36:45 Est-ce que vous voyez l'infirmière, Susan Cattran, vous soigner, monsieur Macron ?
00:36:48 Ce que je veux, c'est qu'on puisse penser à la fin de carrière.
00:36:50 Le sujet, c'est déjà le travail.
00:36:52 Parce que là où vous avez raison,
00:36:54 c'est qu'on ne doit pas rester avec le même travail jusqu'à 64 ans.
00:36:57 Tout au long de ses 13 heures de visite,
00:36:59 Emmanuel Macron a essayé de défendre coûte que coûte sa réforme,
00:37:02 notamment pour la profession agricole.
00:37:04 Qu'est-ce qu'ils m'ont surtout dit, les agriculteurs ?
00:37:06 Ils m'ont dit "merci de supprimer les régimes spéciaux
00:37:09 et de défendre la retraite agricole".
00:37:10 Parce que qu'est-ce qu'on va faire avec cette loi ?
00:37:12 Parachever tout ce qu'on fait pour nos agriculteurs depuis 2-3 ans
00:37:16 de manière complètement transpartisane.
00:37:18 Où nos agriculteurs, parfois avec une carrière complète,
00:37:20 avaient des retraites à 600 ou 700 euros.
00:37:22 On les remet à 85% du SMIC.
00:37:25 Et on a fait le travail aussi pour leurs compagnons,
00:37:29 leurs épouses ou époux.
00:37:30 Le président a affirmé vouloir que le Sénat,
00:37:32 qui examine le texte mardi,
00:37:34 puisse enrichir le projet de loi sur la réforme des retraites.
00:37:38 Le président devrait nous écouter ici tous les jours.
00:37:41 Parce que sur la réforme, on ne dit qu'une chose,
00:37:43 c'est "la case travail pénible".
00:37:47 C'est la seule chose qu'on dit.
00:37:49 On a même dit "cadre, non-cadre".
00:37:50 Ça pourrait être une délimitation.
00:37:53 Les non-cadres travaillant peut-être jusqu'à 65, 66 ou 67 ans.
00:37:56 Mais il y a une phrase qui me paraît folle
00:37:58 et qui montre la déconnexion du président de la République.
00:38:01 Cette phrase c'est "on ne doit pas rester avec le même travail jusqu'à 64 ans".
00:38:06 Mais comment pouvez-vous dire ça ou même penser ça ?
00:38:10 Vous allez dire à une femme déménage qui a 55 ans ou 58 ans
00:38:15 "il faut que vous changiez de travail".
00:38:17 Mais comment c'est possible d'être à ce point déconnecté ?
00:38:21 Moi, cette phrase me paraît folle.
00:38:23 Je ne sais même pas comment elle arrive à un cerveau aussi intelligent que le président Macron.
00:38:30 Vous avez raison madame, on ne doit pas faire le même travail jusqu'à 64 ans.
00:38:33 Mais qui peut changer de travail dans une vie professionnelle ?
00:38:36 Dans une entreprise, et il y en a beaucoup qui le font.
00:38:40 Dans une entreprise, vous avez différents types de travail.
00:38:43 Et effectivement, les travaux les plus pénibles, bien sûr qu'on ne le fait pas suffisamment,
00:38:47 mais certaines entreprises le font.
00:38:50 C'est incroyable Gérard.
00:38:52 En fait, quand je dis que vous êtes déconnecté Gérard...
00:38:54 Qu'est-ce que vous faites faire à une femme de ménage qui a 57 ans ?
00:38:57 Répondez à ma question.
00:39:00 Vous avez pris un exemple.
00:39:02 C'est vrai que ce n'est pas simple, c'est vrai.
00:39:06 Mais c'est ces métiers-là, les autres, il n'y a pas de problème.
00:39:11 Tout à l'heure, vous étiez dans l'admiration parfaite des pays scandinaves.
00:39:15 Regardez ce qui se passe dans les pays scandinaves.
00:39:17 C'est une catastrophe en Suède.
00:39:19 L'appauvrissement...
00:39:21 Alors, à un moment donné, je veux que la Suède soit une catastrophe.
00:39:23 Une catastrophe. C'est une catastrophe.
00:39:25 C'est-à-dire que l'appauvrissement, il y a des papiers partout pour le coup.
00:39:29 Et même l'enseignement suédois qui s'est exprimé qui a dit à Emmanuel Macron
00:39:31 "Ne faites pas cette réforme".
00:39:33 Voilà, c'est-à-dire que si précisément on sait que cette réforme...
00:39:37 Mais pourquoi vous hochez de la tête ?
00:39:39 Vous ne le savez pas, vous avez le droit de dire "Je ne connais pas la situation en Suède".
00:39:42 Moi, il se trouve que je la connais.
00:39:44 Et je la connais plutôt bien.
00:39:46 Non, là-dessus, c'est vrai.
00:39:48 Mais il n'y a même pas de discussion.
00:39:50 Vous parlez du pays du Nord, moi je ne vous parle pas du Sénégal.
00:39:52 Je vous parle de la Suède.
00:39:54 Vous parlez de la Norvège, regardez la Démarque.
00:39:56 Je vous parle de la Suède parce que, en fait, la réforme de la Suède, c'est la réforme de Macron.
00:40:01 C'est exactement ce qu'on veut faire.
00:40:03 On a un cas chimiquement pur de ce qui s'est passé.
00:40:05 Appauvrissement total des vieux.
00:40:07 Non, mais attendez, attendez.
00:40:09 En Suède, d'abord, il n'y a pas les régimes spéciaux et toutes ces choses qu'il faudrait changer.
00:40:12 Mais par ailleurs, ce que dit Emmanuel Macron, c'est peut-être pas au dit pour les femmes de ménage.
00:40:16 En revanche, ce serait intelligent de réfléchir à ce que dans une entreprise,
00:40:20 des gens puissent...
00:40:22 Tu es maçon ou tu es carleur et à la fin, tu t'occupes des ventes ou tu t'occupes du commercial.
00:40:26 Ou de la formation.
00:40:28 Oui, mais il ne faut pas non plus renoncer à ça.
00:40:31 Mais vous êtes dans une théorie.
00:40:33 En fait, vous ne savez pas de quoi vous parlez.
00:40:35 Prenez-moi de le dire comme ça.
00:40:37 Vous allez dire à un maçon, tu vas être commercial.
00:40:39 Le réel.
00:40:40 Dans sa boîte, il va s'occuper des clients.
00:40:43 Vous savez ce que c'est...
00:40:44 Quoi, il est un idiot ?
00:40:45 Pas du tout.
00:40:46 Mais vous savez ce que c'est qu'un commercial ?
00:40:48 Non, mais est-ce que...
00:40:49 Sérieusement.
00:40:50 Vous savez ce que c'est qu'un commercial ?
00:40:51 Il peut s'occuper de plein de choses dans sa boîte.
00:40:54 Mais non, mais écoutez.
00:40:56 Je jure d'entendre des trucs comme ça.
00:40:57 Ce n'est pas vrai.
00:40:58 Donc, tu es maçon, tu es idiot, tu ne peux rien faire.
00:41:00 Mais qui a dit que je n'étais idiot ?
00:41:02 On ne dit pas qu'il est idiot.
00:41:03 Mais enfin, c'est le Berklee d'ici là.
00:41:05 Le monde du travail et le monde de l'argent ne fonctionnent pas ainsi.
00:41:07 C'est-à-dire que personne, de facto, personne ne recrute un maçon de 50 ans.
00:41:12 C'est très très difficile.
00:41:13 Et si vous voulez, je pense que la phrase d'Emmanuel Macron,
00:41:15 là où elle est en effet en décalage avec une réalité,
00:41:17 c'est que dans les métiers dont il s'agit,
00:41:19 c'est la société, femmes de ménage, maçons, etc.
00:41:21 Évidemment qu'une reconversion professionnelle à l'âge de 50 ans,
00:41:24 c'est extraordinairement difficile.
00:41:26 Et Emmanuel Macron a été le premier à le dire il y a quelques années.
00:41:28 Et deuxième chose, juste sur cette phrase,
00:41:29 il y a une chose qui m'interpelle de se dire,
00:41:31 oui, il faut pouvoir changer de travail,
00:41:32 ne pas faire le même métier jusqu'à 64 ans.
00:41:34 Cette phrase va dans le sens quand même,
00:41:36 en tout cas elle confirme ce changement des mentalités,
00:41:38 de la crise des métiers de vocation.
00:41:40 C'est-à-dire qu'en effet, globalement, à l'échelle de la société,
00:41:43 on quitte une logique, progressivement,
00:41:45 on va vers une logique où on estime qu'un métier, c'est une vie,
00:41:47 c'est un choix, si vous voulez, c'est un mariage, s'y nédier.
00:41:50 Et on va vers une logique où le métier est plastique,
00:41:52 où le métier, on peut en changer, comme on change de vêtement.
00:41:54 - Mais c'était déjà vrai. - Bien sûr, évidemment.
00:41:55 - Je vous assure, il y a beaucoup de gens qui ont changé,
00:41:57 mais parce qu'ils peuvent...
00:41:58 En fait, même dans toutes les générations,
00:42:00 il y a plein de gens qui ont changé de métier.
00:42:02 Mais il y a des gens qui ne peuvent pas changer de métier.
00:42:04 - Ça, ça ne me dérange pas.
00:42:05 - C'est ça que je veux vous dire.
00:42:06 - Ça ne me dérange pas, mais ce qui me dérange, en revanche,
00:42:07 c'est que dans les métiers de vocation, l'enseignement, l'hôpital, etc.,
00:42:10 eh bien, les gens quittent de plus en plus leur métier.
00:42:12 - Eh oui, mais pour une raison... - Ça, ça me dérange.
00:42:13 - Et à votre avis, pourquoi ?
00:42:14 - Parce que c'est des conditions matérielles difficiles,
00:42:16 qui ne sont pas respectées.
00:42:17 - Mais parce que qui a envie d'être professeur aujourd'hui
00:42:19 et de gagner 1300 euros et de vivre à 50 km de l'endroit,
00:42:23 ou 100 km de l'endroit où tu enseignes ?
00:42:25 - Eh bien, vous avez dit la chose qui est importante,
00:42:27 ce sont les salaires.
00:42:28 - Bah oui, évidemment.
00:42:29 - Je vous dis que votre femme de ménage,
00:42:31 si vous la payez bien, qu'elle a un espoir d'avoir une bonne retraite,
00:42:34 elle ne verra pas les choses de la même façon.
00:42:36 - Mais évidemment, vous avez 100 % raison.
00:42:38 - La question centrale aujourd'hui qui n'est pas traitée,
00:42:40 ce sont les salaires.
00:42:42 - Le Palais Bourbon, qui n'a jamais si bien porté son nom.
00:42:46 - Et la buvette.
00:42:47 - La buvette...
00:42:48 - Au meilleur de ses politiques.
00:42:49 - Mais moi, je vous pose une question vraiment toute simple.
00:42:51 Moi, parfois, vous répondez oui ou non ?
00:42:54 - Oula.
00:42:55 - Ça vous va ?
00:42:56 - Non, non, non.
00:42:57 - Ça sent mal, là.
00:42:58 - C'est exactement...
00:42:59 - C'est exactement...
00:43:00 - Ça sent pas bien.
00:43:01 - Ce que je conteste, c'est de pouvoir répondre oui ou non.
00:43:04 - Alors, je pense que c'est personnel, la question.
00:43:05 - Oui ou non ?
00:43:06 - Est-ce que la société est plus complexe que ça ?
00:43:07 - Faut-il supprimer l'alcool à l'Assemblée nationale ?
00:43:10 Oui ou non ?
00:43:11 - D'accord.
00:43:12 - Non.
00:43:13 - Non, moi, je dirais non.
00:43:14 - Vous dites non.
00:43:15 - Non.
00:43:16 - Non.
00:43:17 - Non, vous n'avez pas à donner votre avis, vous êtes journaliste.
00:43:18 - Non.
00:43:19 - Vous n'êtes pas...
00:43:20 - Ah bah, nous, on n'est pas journaliste.
00:43:21 - Non, vous êtes éditorialiste, ici.
00:43:22 Notre ami a un rôle différent dans l'émission.
00:43:24 - Il n'a pas d'opinion.
00:43:25 - Non, mais il n'a pas à donner.
00:43:26 - Il n'a pas à en avoir.
00:43:27 - Il est encore petit scarabée.
00:43:28 Quand il va devenir grand maître du kung fu, il pourra donner son avis.
00:43:29 Mais pour le moment, c'est petit scarabée.
00:43:30 - Non plus.
00:43:31 - Vous dites non.
00:43:32 - Non.
00:43:33 - D'accord.
00:43:34 - Et dans l'entreprise, alors ? Dans l'entreprise, on n'a pas le droit de...
00:43:35 Moi, à CNews, je n'ai pas le droit de boire de l'alcool.
00:43:36 - Alors, si vous voulez, j'ai les faits, puisque je donne les faits, et pas mon opinion.
00:43:37 Donc, rupture de Jet 27.
00:43:38 Certains...
00:43:39 - Alors, je dis, tout le monde ne connaît pas le Jet 27.
00:43:50 Les gens pensent que c'est un avion.
00:43:51 Jet 27, c'est un alcool, comment dire, de menthe.
00:43:52 - Vert.
00:43:53 - Vert.
00:43:54 - Vert.
00:43:55 - Vert, qui fait deux fois moins d'alcool, 27 degrés.
00:43:56 C'est un digestif.
00:43:57 - Voilà.
00:43:58 Donc, rupture de Jet 27.
00:43:59 Il y avait un carton qui mettait "Rupture de Jet 27" au moment des débats sur les retraites
00:44:00 à l'Assemblée.
00:44:01 Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:02 - Oui.
00:44:03 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:04 - Oui.
00:44:05 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:06 - Oui.
00:44:07 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:08 - Oui.
00:44:09 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:10 - Oui.
00:44:11 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:12 - Oui.
00:44:13 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:14 - Oui.
00:44:15 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:16 - Oui.
00:44:17 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:18 - Oui.
00:44:19 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:20 - Oui.
00:44:21 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:48 - Oui.
00:44:49 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:50 - Oui.
00:44:51 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:52 - Oui.
00:44:53 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:54 - Oui.
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00:44:56 - Oui.
00:44:57 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:44:58 - Oui.
00:44:59 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:00 - Oui.
00:45:01 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:02 - Oui.
00:45:03 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:04 - Oui.
00:45:05 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:28 - Oui.
00:45:29 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:30 - Oui.
00:45:31 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:32 - Oui.
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00:45:34 - Oui.
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00:45:36 - Oui.
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00:45:38 - Oui.
00:45:39 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:40 - Oui.
00:45:41 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:45:42 - Oui.
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00:45:44 - Oui.
00:45:45 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:08 - Oui.
00:46:09 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:10 - Oui.
00:46:11 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:12 - Oui.
00:46:13 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:14 - Oui.
00:46:15 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:16 - Oui.
00:46:17 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:18 - Oui.
00:46:19 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:20 - Oui.
00:46:21 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:22 - Oui.
00:46:23 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:24 - Oui.
00:46:25 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:48 - Oui.
00:46:49 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:50 - Oui.
00:46:51 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:52 - Oui.
00:46:53 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:54 - Oui.
00:46:55 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:56 - Oui.
00:46:57 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:46:58 - Oui.
00:46:59 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:00 - Oui.
00:47:01 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:02 - Oui.
00:47:03 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:04 - Oui.
00:47:05 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:28 - Oui.
00:47:29 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:30 - Oui.
00:47:31 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:32 - Oui.
00:47:33 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:34 - Oui.
00:47:35 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:36 - Oui.
00:47:37 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:38 - Oui.
00:47:39 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:40 - Oui.
00:47:41 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:42 - Oui.
00:47:43 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:47:44 - Oui.
00:47:45 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:08 - Oui.
00:48:09 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:10 - Oui.
00:48:11 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:12 - Oui.
00:48:13 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:14 - Oui.
00:48:15 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:16 - Oui.
00:48:17 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:18 - Oui.
00:48:19 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:20 - Oui.
00:48:21 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:22 - Oui.
00:48:23 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:24 - Oui.
00:48:25 - Certains, comme vous le savez, sont des gens qui ont des problèmes de santé.
00:48:48 - Oui.
00:48:56 - Je ne pense pas que les députés aillent voter des lois fortement imbibées.
00:49:05 Ça me semble inconcevable.
00:49:08 - Ils devraient voir avec modération.
00:49:11 Ils doivent donner de l'exemple en tant que représentants de la nation.
00:49:15 - Le plus simple, franchement, je ne vois pas.
00:49:18 On supprime l'alcool à l'Assemblée nationale.
00:49:20 Pardonnez-moi de vous le dire comme ça.
00:49:21 - Supprimez le vin.
00:49:22 - Je supprime l'alcool à l'Assemblée nationale.
00:49:24 - Le vin à table.
00:49:27 - Le vin, je ne suis pas sûr que je vais rentrer là-dedans.
00:49:32 - Ce n'est pas de l'alcool.
00:49:33 - J'ai plutôt tendance à dire ça souvent, mais je ne le dirai pas devant vous.
00:49:36 Mais le vin, ce n'est pas la même chose, évidemment, que le jet, le champagne, etc.
00:49:41 - Juste une petite question.
00:49:42 Est-ce qu'on sait si cette labrette était fermée pendant le Covid ?
00:49:44 C'est intéressant.
00:49:45 - Elle était fermée.
00:49:46 - Pendant les deux ans ?
00:49:47 - Oui.
00:49:48 - Marine me dit qu'elle était fermée.
00:49:49 - Oui, j'espère.
00:49:50 - Pendant les deux ans.
00:49:51 - Je ne vois pas.
00:49:52 - Peut-être pas les deux ans, mais pendant les confinements.
00:49:53 - Elle était fermée.
00:49:54 - Pendant les confinements, personne ne sortait.
00:49:55 - Je ne suis pas totalement sûr.
00:49:56 Je crois qu'il y a une polémique là-dessus.
00:49:57 - On marque une pause.
00:49:58 On marque une pause.
00:49:59 Sylvie Brunel va être là.
00:50:00 Cession de maltraiter ceux qui nous font vivre.
00:50:02 On parlera un peu du Covid.
00:50:03 Restez avec nous.
00:50:04 Bien sûr, un peu d'excès dans nos discussions.
00:50:07 - Jamais.
00:50:08 - Je vous taquine un peu.
00:50:09 - Moins qu'à l'Assemblée.
00:50:10 - Nous, on est à jeun.
00:50:11 - De l'eau.
00:50:12 - Il est 9h du matin.
00:50:13 - L'alcool, oh, vous verrez.
00:50:14 Oui.
00:50:15 A tout de suite.
00:50:16 - Merci.
00:50:17 - Merci.
00:50:18 - L'eau, vous verrez.
00:50:19 - L'alcool, oh, vous verrez.
00:50:20 - Oui.
00:50:21 A tout de suite.
00:50:22 - Nourrir, cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre, manifeste pour le monde agricole.
00:50:31 Bravo, Madame Brunel.
00:50:34 Bonjour d'abord.
00:50:35 - Bonjour.
00:50:36 - De défendre les agriculteurs et d'apporter une parole d'intelligence et de connaissance.
00:50:40 Et pas simplement une parole dogmatique ou idéologique.
00:50:43 Et on en a besoin.
00:50:45 On a une agriculture formidable, à la fois en quantité et en qualité.
00:50:50 Et en même temps, on est en train de la tuer.
00:50:52 Et ça, c'est dramatique.
00:50:53 C'est dramatique parce que ceux qui nous nourrissent, non seulement ils nous nourrissent, mais ils
00:50:57 font nos paysages, ils font notre patrimoine, ils font de la biodiversité.
00:51:01 Ils apportent des réponses au fait qu'on utilise trop de carburant fossile par le végétal.
00:51:06 Et puis, ils stockent du carbone.
00:51:08 Donc, ils ont toutes les réponses.
00:51:10 Et en même temps, ils les découragent.
00:51:11 - Eh bien, vous allez parler avec nous.
00:51:13 J'ai eu l'occasion de saluer l'ami Frédéric Tadei, qui a fait sa grande arrivée chez
00:51:17 nous, sa grande entrée chez nous.
00:51:19 Et vous étiez samedi soir avec lui.
00:51:22 Bonne chance à l'ami Frédéric, qui va faire, j'en suis sûr, un succès sur notre chaîne.
00:51:28 Et c'est vrai que c'était intéressant de vous écouter chez lui dans un format un peu
00:51:33 nouveau puisque moi, je coupe tout le temps la parole.
00:51:36 Et Frédéric Tadei, c'est le contraire.
00:51:39 Donc, il y a plus d'espace pour parler plus en longueur, mais c'est plus adapté au temps
00:51:45 du samedi soir.
00:51:46 - Je fais des phrases courtes.
00:51:48 - Non, mais vous avez une pensée complexe.
00:51:51 Donc, c'est dire si elle a toute sa place ici.
00:51:53 Pour le moment, c'est Audrey Bertheau qui nous rappelle les titres.
00:51:56 - La justice va trancher aujourd'hui.
00:52:02 La cour d'appel de Paris décide si Pierre Palmade reste assigné à résidence dans un
00:52:05 hôpital sous surveillance électronique ou s'il est placé en détention provisoire,
00:52:10 comme le demande le parquet.
00:52:11 La décision doit être rendue à 11h30.
00:52:13 Pierre Palmade, qui a été victime d'un AVC samedi en fin de journée.
00:52:18 La France va aider les athlètes ukrainiens pour les JO 2024.
00:52:21 Annonce de la ministre des Sports Amélie Oudea Kastéra en promettant qu'un million d'euros
00:52:25 seraient débloqués.
00:52:26 Une annonce qui fait beaucoup réagir, notamment les athlètes français qui ont du mal à boucler
00:52:30 leur fin de mois.
00:52:31 Certains sont même contraints de lancer des cagnottes pour se faire aider dans leur préparation
00:52:34 au jeu.
00:52:35 Enfin, le Covid, le virus, se serait propagé après une fuite de laboratoires en Chine.
00:52:40 C'est ce qu'assure le ministère américain de l'énergie.
00:52:42 Ils estiment que c'était un accident.
00:52:44 Quatre agences de renseignement américaines estiment que le Covid est survenu par transmission
00:52:48 naturelle.
00:52:49 Deux autres restent indécises.
00:52:51 Une hypothèse qui reste donc encore à valider.
00:52:53 "Ca c'est un sujet que je trouve fascinant.
00:52:55 Au départ c'était naturel, maintenant c'est donc le laboratoire, c'est un accident et
00:53:02 demain ce sera une manip.
00:53:04 Pourquoi pas ? Mais vous voyez, tout ça change quand même sous nos yeux."
00:53:10 Jeanne Cancart est avec nous en direct de l'hôpital de Villejuif.
00:53:15 On refait une petite incise sur l'affaire Palmade puisque c'est à 11h30 ce matin qu'on
00:53:22 connaîtra la décision.
00:53:23 Je vois que vous êtes dans le vent parce qu'il fait froid.
00:53:25 Et non seulement il fait froid, mais il y a de la bise dans le nord.
00:53:28 La bise.
00:53:29 Et effectivement, dans le ressenti, il fait plus froid.
00:53:33 Mais ce n'est pas le sujet sur lequel je voulais vous interroger.
00:53:36 Est-ce que vous avez des infos sur Pierre Palmade et l'état de santé qui est le sien ?
00:53:40 Ce qu'on sait sur l'état de santé de Pierre Palmade, c'est qu'il est dans un état stable
00:53:45 mais affaibli.
00:53:46 C'est pour cette raison qu'il devrait rester ici à l'hôpital pendant que les juges, tout
00:53:50 à l'heure à 11h30, rendront leur décision à la cour d'appel de Paris.
00:53:53 C'est donc son avocate qui sera présente pendant que Pierre Palmade lui est hospitalisé
00:53:58 dans le service de neurologie vasculaire ici à l'hôpital du Kremlin à Bicêtre.
00:54:02 Il a été admis, transféré ici dans cet établissement de santé, samedi, juste après
00:54:07 son AVC qui avait eu lieu, lui, dans l'hôpital Villejuif, là où il était assigné à résidence.
00:54:13 Et ce qu'il faut aussi savoir, c'est qu'en ce moment, Pierre Palmade n'a plus de brasset
00:54:17 électronique à la cheville puisqu'il a dû lui être retiré en raison de différents
00:54:21 examens médicaux.
00:54:22 Vous venez donc avec nous nourrir ces sons de maltraités, ceux qui nous font vivre.
00:54:26 Et s'il y avait un exemple de maltraitance, c'est cette affaire de pesticides.
00:54:30 Et vous écrivez très justement "Croire que le paysan déverse des pesticides sur son
00:54:35 champ par plaisir, c'est oublier à quel point ça lui coûte cher, ça lui prend du
00:54:39 temps et pour tout dire, ça l'emmerde", écrivez-vous.
00:54:43 La quantité de produits phytosanitaires employés dans nos campagnes n'a cessé de baisser,
00:54:47 elle a diminué de près de moitié en 30 ans.
00:54:51 Vous entendez cette chiffre ? Et si les chiffres de vente se maintiennent, c'est grâce
00:54:55 aux produits dits de biocontrôle, perçus comme plus naturels, mais beaucoup plus chers
00:55:00 et dont la vérité oblige à dire qu'ils ne marchent pas aussi bien qu'on le voudrait.
00:55:04 Quand je parle d'intelligence et de connaissance, cette parole, c'est bien qu'elle arrive
00:55:08 sur les plateaux de télévision.
00:55:09 Merci.
00:55:10 Alors, on est confrontés aujourd'hui avec le changement climatique, avec le réchauffement
00:55:16 et puis bien sûr la mondialisation, à la multiplication des parasites, des prédateurs,
00:55:23 des virus, des bactéries.
00:55:24 C'est très compliqué, il faut continuer à nous protéger.
00:55:27 Dans le monde des récoltes, le plus grand agent cancérogène naturel, c'est les mycotoxines,
00:55:34 elles contaminent le cœur des récoltes mondiales.
00:55:36 L'agriculteur, en fait, c'est quelqu'un qui a une connaissance scientifique énorme
00:55:39 et il essaie de nous protéger, malgré nous, de maladies dont nous avons oublié l'existence.
00:55:44 Vous savez, les tableaux de Jérôme Bosch, la grande famine d'Irlande, le phylloxéra,
00:55:49 ça a été vraiment des drames dans l'histoire de l'humanité.
00:55:52 On ne demande qu'à revenir, on l'a vu d'ailleurs avec la pandémie de Covid,
00:55:55 on le voit aujourd'hui avec la grippe aviaire, on se demande si elle ne va pas se recombiner
00:55:58 avec les mammifères, ce qui nous mettrait directement, nous, en danger.
00:56:02 Mais comment vous expliquez qu'ils soient maltraités ?
00:56:05 Eh bien, on a une sorte de racisme de classe à l'égard des agriculteurs, c'est-à-dire
00:56:09 qu'on vient tous d'un monde rural et on a gardé le souvenir de l'agriculture d'avant,
00:56:15 l'agriculture qui, pour nous, c'est l'agriculture nostalgique, le bon vieux temps,
00:56:20 et on voudrait bien renvoyer les agriculteurs à ce bon vieux temps,
00:56:23 où en fait c'était de la pénibilité, où ils avaient le dos courbé,
00:56:26 où ils sont partis en masse des campagnes parce que c'était trop dur de travailler.
00:56:30 Et puis les jeunes aujourd'hui ne veulent pas du tout faire ça, on peine à reconstruire.
00:56:33 En vacances, tu travailles toute l'année, parce qu'évidemment, les vaches, ça ne prend pas de vacances.
00:56:36 Oui, et en réalité, c'est une des professions aujourd'hui qui est la plus équipée,
00:56:40 c'est une des professions où il faut le plus de compétences.
00:56:42 Vous travaillez avec le vivant, vous travaillez avec le temps,
00:56:44 vous avez des normes, des contrôles, des tracasseries sans arrêt.
00:56:48 On vous interdit plein de molécules, on vous coupe, c'est comme si on vous coupait les bras et les jambes.
00:56:51 C'est-à-dire qu'on vous interdit des molécules de traitement, on vous interdit l'accès à l'eau,
00:56:54 on vous interdit l'accès au génie génétique, mais le reste du monde marche, avance.
00:57:00 Et en même temps, on arrive quand même à avoir une agriculture excellente.
00:57:03 Mais là, la dernière crise, si j'ose dire, c'est qu'il y a des pesticides que les Européens...
00:57:09 Parce qu'elles ne disent pas "pesticides", dites "des produits"...
00:57:11 Oui, alors c'est intéressant ce que vous dites, parce que le mot "pesticide"...
00:57:13 Tout vient... Dès que le vocabulaire est négatif, l'image est négative.
00:57:17 Quand on dit "mégabassine", quand on dit "pesticides", c'est négatif.
00:57:20 Si on dit "médicament pour les animaux et les plantes"...
00:57:22 Vous avez raison.
00:57:23 On comprend. Si on dit "réserve de substitution", parce qu'on sait bien qu'il n'y a pas d'eau en été,
00:57:27 que tout le monde en souffre, et que les vacanciers d'ailleurs sont les premiers à aller vers des plans d'eau,
00:57:31 qui sont souvent des plans d'eau artificiels, voyez ?
00:57:33 Est-ce qu'on peut dire aussi, si vous voulez, qu'il y a maintenant chez les néoruraux,
00:57:38 les urbains qui sont partis, et chez les écolos, une espèce de vision disneylandisée de la nature ?
00:57:45 Alors que les agriculteurs, eux, ils sont vraiment... ils travaillent dedans,
00:57:50 mais là, il y a une espèce de vision idyllique, c'est le jardin d'Éden, vers lequel on doit revenir...
00:57:54 On a l'impression que la nature est bienveillante.
00:57:55 Et donc là, c'est sale, en fait ! Il vaudrait mieux mettre des ours !
00:57:58 On a l'impression que la nature est toujours bonne et bienveillante,
00:58:01 et on oublie que pendant des millénaires, on a vécu très peu d'années,
00:58:05 en étant soumis à tout un ensemble de contaminations bactériologiques.
00:58:08 Dans les années 60, les agriculteurs, ils ont appliqué des calendriers de traitement.
00:58:12 Aujourd'hui, dans les pays du Sud, on continue à mourir massivement à cause des attaques parasitaires.
00:58:18 Tout ce qu'on appelle, donc, j'en ai déjà parlé, la phytoxine dans le maïs.
00:58:23 Les enfants meurent quand ils passent du sein maternel à l'alimentation.
00:58:27 Ils meurent parce que le maïs s'est contaminé dans les pays du Sud.
00:58:29 Tout ce que vous dites, en fait, c'était la parole dite, qui était entendue jusque dans les années 80 ou 90.
00:58:35 Oui, parce qu'on avait encore la peur de la faim.
00:58:37 Exactement, et qui aujourd'hui, les plateaux sont contaminés par les minorités actives,
00:58:41 des gens qui disent n'importe quoi sur ces sujets-là, pour des raisons idéologiques.
00:58:45 Parce qu'en gros, là encore, une nouvelle fois, tu veux attaquer le modèle capitaliste.
00:58:49 Donc, leur modèle, c'est que chacun pourrait fabriquer ses propres poches pour soi-même.
00:58:55 Devenir la binette.
00:58:56 Exactement ! C'est ça, c'est toujours la même chose.
00:58:58 Cette grille de lecture-là, d'où tu parles, comme disent les marxistes ?
00:59:04 C'est ça, la grille de lecture.
00:59:06 C'est-à-dire que tu attaques le capitalisme à travers tous les sujets.
00:59:09 Alors, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas besoin d'une agriculture très variée, avec des micro-modèles, etc.
00:59:14 Mais on a besoin d'une agriculture compétitive et performante,
00:59:17 parce que les grandes villes, et on vit de plus en plus dans les grandes villes,
00:59:20 2% seulement de leur approvisionnement est assuré localement.
00:59:23 C'est-à-dire qu'ils s'enringissent, Paris meurt de faim.
00:59:25 Et ça, les gens l'oublient.
00:59:27 Et on vit de plus en plus vieux, et on vit de mieux en mieux.
00:59:30 Et malgré ça, on est dans un climat où on a parfois le sentiment du contraire.
00:59:33 Je vais donner la parole à Philippe Bézières.
00:59:35 Juste un mot, vous taclez les émissions de débat à la télévision,
00:59:38 souvent il y a tellement d'écarts entre ce que croient, à savoir les citadins, les journalistes,
00:59:43 je ne vais pas en citer par charité chrétienne, le grand public,
00:59:47 les néo-ruraux sur une culture ou un élevage,
00:59:50 et ce que doit mettre en œuvre le professionnel pour relever le défi de la production
00:59:54 dans de bonnes conditions que ça devienne un dialogue de sourds.
00:59:57 Beaucoup d'agriculteurs ont du mal à expliquer la technicité et la complexité de leur métier.
01:00:01 C'est tellement évident ce que vous dites.
01:00:03 Et vous avez des gens qui sont des trissotins, qui ne connaissent rien à rien,
01:00:07 qui ne sont jamais sortis du 12e arrondissement,
01:00:09 et qui ont fait planter un pissant-lit sur leur balcon,
01:00:13 et qui pensent qu'ils sont agriculteurs.
01:00:15 Et qui font du mal à l'agriculteur parce qu'ils le découragent.
01:00:18 Je crois que les pissants-lits poussent tous.
01:00:21 C'est sûr. D'ailleurs, par exemple, on dirait que ça te gêne de marcher dans la boue.
01:00:25 C'est la chanson de Delpech.
01:00:27 Et alors, ils sont là en train de te donner des cours écolo, c'est insupportable.
01:00:30 Philippe Bidjerre.
01:00:31 Je voulais vous demander, la dernière citation de Pascal Praud montre bien,
01:00:34 est-ce que votre sujet n'appartient pas à cette catégorie de thèmes
01:00:40 pour lesquels n'importe qui croit avoir le droit de dire quelque chose ?
01:00:45 Si, vous avez tout à fait raison.
01:00:46 Et donc, avec une différence radicale avec le savoir et la compétence.
01:00:50 Tout à fait. Et d'autant que sur l'agriculture, comme l'a dit Pascal,
01:00:53 on a tous à un moment essayé de planter des trucs.
01:00:56 D'ailleurs, on a été submergé en général par les limaces ou par les pucerons.
01:01:00 Et on est allé acheter dans le magasin ce qu'on ne produisait pas nous-mêmes.
01:01:04 Quand vous avez un abricotier chez vous, pendant une semaine,
01:01:06 vous crôlez sous les abricots ou vous n'en avez pas.
01:01:08 Et la semaine d'après, il n'y en a plus.
01:01:09 Et on trouve normal de pouvoir aller dans tout un tas d'endroits
01:01:12 pour avoir accès à cette alimentation.
01:01:15 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, on voudrait nous renvoyer à des micro-modèles.
01:01:19 Et c'est l'image qu'on donne aux jeunes.
01:01:21 Moi, je préconise dans ce livre un service civique agricole.
01:01:24 Parce que je dis que ces jeunes qui veulent changer le monde,
01:01:27 qui marchent pour le climat, il faut les renvoyer dans les campagnes,
01:01:30 travailler avec des professionnels compétents.
01:01:33 Pas seulement faire du woofing, même si je respecte tout à fait le woofing.
01:01:36 Un peu de rééducation.
01:01:37 Sans que ce soit le numéro 1.
01:01:39 On va poursuivre tout à l'heure simplement en oui ou non.
01:01:43 Est-ce qu'on peut imaginer aujourd'hui une agriculture,
01:01:45 alors je vais utiliser sans pesticides, sans médicaments, comme vous dites,
01:01:48 est-ce que c'est possible à 100% ?
01:01:50 Mais non, bien sûr que non.
01:01:51 Même en bio, même en permaculture.
01:01:53 Mais bien sûr que ce n'est pas possible.
01:01:54 C'est tellement évident que la nature, elle n'est pas...
01:01:57 Est-ce qu'on peut imaginer qu'on ne se soigne jamais, nous ?
01:01:59 Ou nos animaux ?
01:02:01 Écoutez, Madame... Non, vous ne parlerez pas.
01:02:04 Parce que vous ne connaissez pas.
01:02:05 Brunel.
01:02:06 Vous ne connaissez pas.
01:02:07 Vous êtes le bobo parisien.
01:02:08 Vous ne savez pas.
01:02:09 Là, vraiment, vous dites une bêtise.
01:02:11 Vous me garez.
01:02:12 Excusez-moi, vous dites une bêtise, vous ne savez pas.
01:02:14 Bon, moi, mon premier emploi, le premier salaire que j'ai touché, c'était agriculteur.
01:02:18 Oui.
01:02:19 Il a le mérite agricole.
01:02:20 J'ai le mérite agricole.
01:02:21 Moi, j'ai travaillé avec lui quand j'avais... Il y a 40 ans.
01:02:23 Ah bon ?
01:02:24 Oui, je faisais le téléphone rouge de repas, j'étais toute petite.
01:02:26 Et il était là déjà.
01:02:28 Franchement, vous faites beaucoup plus jeune que lui.
01:02:29 Franchement, là, il s'est passé quelque chose.
01:02:32 Lui, il a mangé des trucs sans pesticides ou avec...
01:02:35 Non, mais...
01:02:36 Juste un mot.
01:02:37 Juste un mot, mais après.
01:02:38 Juste un mot, mais après.
01:02:39 Juste un mot, mais après.
01:02:40 Voilà.
01:02:41 Juste un mot, mais après.
01:02:42 Je suis largement inscrit à tout ce qu'elle dit et notamment...
01:02:44 Après.
01:02:45 L'agribushing.
01:02:46 Non ?
01:02:47 Après.
01:02:48 Juste après, parce que je veux...
01:02:49 Juste parce que M. Servat nous attend.
01:02:50 Henri-Jean Servat, que vous écoutez, nous faisons un tour d'horizon, comme vous le savez,
01:02:53 chaque matin, de tous les sujets.
01:02:54 Ce sujet me paraît fou.
01:02:56 L'Espagne...
01:02:57 Entendez bien ce que je vais vous dire.
01:02:58 Parce que je l'ai lu et vu nulle part ce week-end.
01:03:02 L'Espagne dépénalise les actes sexuels avec les animaux.
01:03:07 Et c'est une loi, cette mesure établie par la nouvelle loi sur le bien-être animal,
01:03:13 promue par le ministre Jon Belratra, qui a été approuvée au Congrès le 9 février dernier.
01:03:18 Donc c'est quasiment hier.
01:03:21 Donc si vous avez une relation sexuelle avec vos animaux, et si l'animal n'est pas blessé,
01:03:28 ben...
01:03:29 Non mais ça vous fait sourire, mais...
01:03:31 C'est du délire complet.
01:03:32 Je trouve ça...
01:03:33 Bon, je dis parfois qu'on va tous terminer dans un hôpital psychiatrique.
01:03:35 Alors j'ai demandé à Henri-Jean Servat le pourquoi du comment de cette loi,
01:03:40 le fondement de cette loi qui me paraît unique au monde.
01:03:42 Je le salue Henri-Jean Servat, vous le connaissez.
01:03:45 Proche des stars, on peut vous lire régulièrement, notamment dans Paris Match.
01:03:51 Et puis proche de la protection animale parce que je crois que vous êtes à la mairie de quoi ?
01:03:55 Je suis sûr même, vous êtes à la mairie de Nice.
01:03:57 Et vous avez un poste de délégation pour protéger les animaux.
01:04:00 Bonjour Henri-Jean Servat, je ne vous vois pas.
01:04:02 Êtes-vous là ?
01:04:03 Bonjour, bonjour.
01:04:04 Ah, je vous vois.
01:04:05 Donc expliquez-moi cette loi qui me paraît folle.
01:04:08 Alors ce que je voulais dire, c'est que je suis élu avec Estrosi pour la délégation des animaux à Nice.
01:04:14 Et vous savez, il y avait une loi qui était formidable en Espagne
01:04:17 qui interdisait les actes de sexualité dans l'ordre, et les enfants et les animaux.
01:04:22 Mais elle était basée sur le fait qu'on les interdisait parce qu'on ne pouvait pas obtenir leur consentement.
01:04:27 Et puis il y a un parti nouveau qui est arrivé au pouvoir, qui est lié à Podemos.
01:04:31 Ce parti s'appelle United We Can.
01:04:34 Et ce n'est pas un ministre, c'est une femme, Pascale, qui s'appelle Ione Bellara.
01:04:38 Elle est la ministre des Droits Sociaux.
01:04:41 Elle a fait voter une loi qui est entrée en pratique il y a exactement trois semaines
01:04:45 qui établit que maintenant l'animal est un compagnon à part entière.
01:04:49 Et alors elle privilégie la maltraitance animale, c'est-à-dire que maintenant,
01:04:52 vous écrasez un rat chez vous, vous allez condamner à 12 000 euros d'amende.
01:04:57 Votre chienne se retrouve enceinte, si vous n'êtes pas un éleveur,
01:05:01 vous êtes condamné à une amende de 200 000 euros, parce qu'il y a beaucoup d'abandons en Espagne,
01:05:05 il y a 300 000 euros d'abandon, 300 000 animaux abandonnés par an.
01:05:09 Donc c'est une loi qui veut faire du bien aux animaux.
01:05:12 Elle veut lutter contre les mauvais traitements, les abandons et la mise à mort.
01:05:15 Et c'est une loi qui considère que l'animal doit être un compagnon à part entière,
01:05:19 qu'on doit favoriser son animal, qu'on peut avoir des marques d'affection, de tendresse
01:05:23 et éventuellement de sexualité à longueur de son animal.
01:05:26 Et c'est juste, s'il n'y a pas de plainte, si l'animal n'est pas blessé,
01:05:29 s'il n'y a pas d'intervention du vétérinaire, vous pouvez vivre heureux, sexuellement avec votre animal.
01:05:34 C'est ce qu'autorise cette nouvelle loi qui date en vigueur.
01:05:37 Et la seule façon d'arrêter cette… parce que j'appelle ça une saloperie, bien évidemment,
01:05:41 la seule façon d'empêcher ça, qui fait délirer… allez vous amuser,
01:05:45 enfin vous n'irez pas, mais j'y suis allé, quitte à en vomir.
01:05:47 Regardez, il y a des forums de zoophiles qui existent sur Internet,
01:05:53 ils se réjouissent et tout un chacun annonce qu'ils vont partir passer leurs vacances en Espagne maintenant.
01:05:58 La seule façon d'arrêter cette chose, c'est une nouvelle mandature qui vautera une nouvelle loi,
01:06:03 mais actuellement la loi est en vigueur et on peut sexuellement s'amuser avec son animal en Espagne, effectivement.
01:06:09 - Je voulais avoir votre avis et vous l'avez dit avec des mots justes.
01:06:14 - Si je peux me permettre, si je peux me permettre. - Je vous en prie.
01:06:17 - Cette loi, moi je la trouve que la loi de considérer l'animal comme un compagnon à part entière, c'est très bien,
01:06:22 mais à part qu'ils ont oublié deux choses.
01:06:24 Moi, vous savez, j'ai adopté beaucoup d'animaux, par les animaux que j'ai adoptés,
01:06:27 j'ai adopté une galga, qui est les grands livriers espagnols qui font courir.
01:06:31 Il y a des salopards de chasseurs qui sont des galgueros, qui maltraitent,
01:06:34 brûlent leurs animaux à l'acide à la fin de la saison de la sas, les pendent.
01:06:38 Ça, les chiens de chasseurs sont épargnés par cette loi, on n'en parle pas,
01:06:42 et il y a évidemment cette saloperie absolue qu'est la corrida,
01:06:45 qui est négligée par la loi de maltraitance animale et qui ne traite…
01:06:49 il y aura une loi, paraît-il, à part et pour les chiens de chasseurs et pour la corrida,
01:06:54 mais on peut s'amuser avec son animal sexuellement en Espagne, c'est autorisé,
01:06:58 s'il n'y a pas d'intervention en intérimaire et si l'animal n'est pas blessé et endommagé.
01:07:02 Bon, un jour, on fera un grand sujet sur la corrida, parce que notre ami Gérard Leclerc aime la corrida.
01:07:07 Merci, cher Henri Jean.
01:07:11 Simplement…
01:07:12 Pascal, Pascal, je m'autorise à dire une chose, pour finir sur une note sympathique.
01:07:16 Vous avez vu la gentillesse de dire que j'ai été élu à Nice.
01:07:19 Nice a été élu deux fois de suite la ville de France qui est la plus agréable,
01:07:22 dans laquelle il fait le mieux avec son animal, et j'organise sur la promenade des Anglais,
01:07:26 le 26 mars prochain, la marche des animaux, 1000 chiens, des lamas, des chevaux…
01:07:31 Ah, c'est bien ça !
01:07:32 On ira prendre l'apéritif sur la plage de l'Egresco…
01:07:35 Eh ben, on viendra, moi je viendrai avec Gypsy, je viendrai avec Gypsy, notre chien.
01:07:39 Donc je viendrai.
01:07:40 Vous êtes ami avec Gypsy ?
01:07:41 Eh ben, je viendrai, Gypsy…
01:07:42 Mais c'est que les chiens, je ne peux pas venir avec les chats.
01:07:47 Dites-moi, comme je suis un peu curieux, j'aime bien, je vois derrière que vous avez une photo,
01:07:51 je crois que c'est la photo de la piscine, c'est ça ?
01:07:53 Si vous baissez la tête…
01:07:56 C'est l'affiche américaine de la piscine.
01:07:58 Ah, et c'est une photo ou c'est une iconographie ?
01:08:02 C'est une affiche hyper réaliste, parce que le film est ressorti il n'y a pas longtemps à New York,
01:08:08 avec un grand succès, un immense succès, et ils ont fait une affiche spéciale en tirage limité
01:08:14 pour les États-Unis, c'est cette affiche-là.
01:08:16 Elle est belle, si vous voulez nous la donner, franchement, on la prend.
01:08:19 Merci beaucoup Henri-Jean Servat.
01:08:20 Je pourrais vous en trouver une.
01:08:22 Vous êtes où là ? Vous êtes à Nice ? Vous êtes où ? Vous êtes chez vous ?
01:08:25 Je suis à Villeneuve-Loubet, qui est un joli, un délicieux, au-dessus de Nice, voilà.
01:08:30 Eh ben, écoutez, bonne journée à vous, bonne journée à vous, et saluez nos amis niçois.
01:08:34 Et donc la journée, c'est bien ça, la marche des chiens ?
01:08:37 Ah ça, moi je préférerais la marche des chiens que la marche des trottinettes dans Paris.
01:08:41 Comment ?
01:08:42 On connaissait la marche de l'empereur.
01:08:43 Non mais la marche des chiens, je trouve ça vraiment, je trouve ça original,
01:08:46 et puis même visuellement, c'est... Non, je trouve que c'est une bonne idée.
01:08:50 Nous sommes donc ce matin avec Sylvie Brunel, aux éditions Bust... Chastel,
01:08:56 cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre,
01:08:58 et notre ami agriculteur du 6e arrondissement souhaitait prendre la parole.
01:09:04 C'est l'ami d'ailleurs, la cravate verte de l'agriculture.
01:09:07 Non, simplement, je souscris à tout ce qu'elle dit, et effectivement, tout ce qui est le gros bashing,
01:09:11 le bashing est absurde. Cela dit, il faut aussi dire que l'agriculture va devoir évoluer,
01:09:17 qu'on va réduire, il faudra le faire, les produits phytosanitaires,
01:09:22 même si je suis tout à fait d'accord, on ne peut pas le faire n'importe comment, à toute vitesse,
01:09:25 et voilà, ça prendra du temps.
01:09:28 Mais il y a aussi des pratiques agricoles, mais qui sont aussi en train de changer,
01:09:32 mais quand je vois, puisque vous aimez le JDD, c'était le JDD d'hier,
01:09:36 qu'on a encore détruit ces 4 dernières années 21 000 km de haies et d'alignements d'arbres,
01:09:41 je pense que c'est une folie, voilà, et qu'il va falloir au contraire replanter des haies,
01:09:46 replanter des arbres, pas au milieu des champs bien sûr, mais à l'Élysière,
01:09:50 enfin bref, l'agriculture doit évoluer, et est en train d'évoluer d'ailleurs.
01:09:53 Mais le dernier exemple de ce, comment on dit, nicotinoïde, quel est le...
01:09:59 - Les néonicotinoïdes. - Néonicotinoïdes.
01:10:02 - J'ai toujours du mal à le dire. Le dernier exemple qui est dans l'actualité, il y a un mois,
01:10:06 qu'on a interdit pour protéger les abeilles.
01:10:09 - Oui, c'est pas une plante bélifère la betterave, c'est ça qui est terrible.
01:10:13 - Expliquez-moi. - En fait la betterave à sucre, quand on la récolte,
01:10:17 elle va être bélifère la deuxième ou la troisième année si on la laisse en terre,
01:10:20 mais sinon ce n'est pas une plante bélifère quand on la récolte pour avoir le sucre.
01:10:23 - Il faut que vous expliquez le...
01:10:25 - Bélifère, ça veut dire que ce n'est pas une plante sur laquelle vont les abeilles.
01:10:28 - Oui, tout à fait.
01:10:30 - Donc en fait, les néonicotinoïdes, elles étaient nécessaires pour permettre de lutter contre l'invasion des pucerons
01:10:38 qui provoquent la jaunisse de la betterave.
01:10:40 La filière sucrière, il faut quand même savoir que c'est une des premières filières en France.
01:10:45 Avec le sucre, non seulement on fait du sucre, ce qui est essentiel pour le plaisir et le cerveau,
01:10:51 mais essentiel aussi comme agent conservateur, mais on fait aussi de l'éthanol, du gel hydroalcoolique,
01:10:56 puisqu'on parle du Covid.
01:10:58 - Mais cette mesure est ridicule pour les agriculteurs.
01:11:00 - Elle est terrible, on va être obligés de s'enfoncer par l'argent public.
01:11:03 - Mais oui, vous le venez de dire.
01:11:05 - Un secteur productif qui nous apporte aussi des engrais naturels, organiques,
01:11:09 par le processus de fabrication du sucre, et des aliments pour animaux qui nous évitent d'acheter du soja américain.
01:11:15 - Et donc ça c'est l'Europe qui nous impose un règlement imbécile ?
01:11:18 - Alors là c'est la Cour de justice européenne.
01:11:20 - Oui, la Cour de justice européenne c'est l'Europe.
01:11:23 - La France est la seule à être pénalisée alors que c'est quand même le premier producteur de sucre européen.
01:11:28 - Mais ça, on a un exemple là encore chimiquement pur de la Cour européenne de justice,
01:11:33 donc c'est l'Europe qui nous impose un truc.
01:11:35 Mais si vous êtes agriculteur, vous devenez fou avec des gens comme ça.
01:11:38 - Oui, d'autant plus.
01:11:39 - Vous devenez fou, et en plus ils mettaient le pesticide, ils le mettaient dans la terre,
01:11:45 de telle sorte que l'abeille ne venait jamais, par définition elle ne va pas dans la terre,
01:11:49 donc tout ça est grotesque.
01:11:51 - On a interdit les semences enrobées, et les semences enrobées c'était extrêmement limité dans le champ.
01:11:57 Alors que quand vous avez une invasion, et quand vous avez une invasion en bio aussi,
01:12:01 vous êtes obligé de traiter, de pulvériser, donc mieux vaut le faire en préventif que le faire en curatif.
01:12:07 - Non mais l'exemple que je cite là...
01:12:09 - Mais Gérard, mais Gérard, mais disons en même temps.
01:12:10 - Oui mais l'exemple que je cite...
01:12:11 - Non, non, écoutez ce que dit Sylvie Brun.
01:12:13 - Mais là, sur cet exemple, on l'a fait, ils étaient, tous les betteraviers étaient...
01:12:18 - Dans la rue.
01:12:19 - ...invalides, il y a moins de trois semaines.
01:12:21 - Bien sûr.
01:12:22 - Je trouve que c'est un sujet tellement révélateur de notre société, où on marche sur la tête.
01:12:27 - Mais sur quoi ?
01:12:28 - Mais on marche sur la tête, sur la voiture électrique, on a marché sur la tête sur les centrales nucléaires,
01:12:32 on marche sur... voilà, c'est tout.
01:12:34 - Eh bien c'est qu'on s'est...
01:12:35 - Le problème c'est l'Union Européenne, pardon.
01:12:36 - Oui, oui, allez-y.
01:12:37 - Et depuis, non mais je suis désolée Gérard, depuis des années, depuis des décennies, l'Union Européenne
01:12:42 a poussé nos agriculteurs par exemple à acheter du soja américain pour nourrir leurs bêtes,
01:12:48 au lieu de les nourrir avec leur bonne herbe, notre bonne herbe bien de chez nous.
01:12:52 Non mais c'est vrai, je veux dire, on a poussé à faire des fermes des mille vaches,
01:12:56 des trucs absolument dégoûtants, où les animaux sont pour le coup maltraités.
01:13:00 - Non, non, non, ils ne sont pas maltraités Elisabeth, mais peu importe.
01:13:02 - Bah écoutez, quand même.
01:13:03 - Non, non, ils n'étaient pas maltraités parce que c'était des systèmes où les vaches...
01:13:06 mais moi je ne suis pas là pour défendre, je m'en fous, on a un élevage familial...
01:13:09 - On est pas obligé d'avoir une agriculture, mais qui soit devenue cette sorte d'industrie...
01:13:14 - Non mais on a une agriculture qui est très familiale en fait.
01:13:17 C'est d'ailleurs la force de la France.
01:13:19 Elle arrive à se nourrir et à nourrir une partie du monde,
01:13:23 tout en restant familiale, plurielle et propre.
01:13:26 C'est une des plus propres du monde, peut-être la plus propre du monde.
01:13:29 Et elle est totalement engagée dans le défi écologique.
01:13:34 Pourquoi ? Parce que quand ça pousse, ça capte du carbone, et le sol piège le carbone.
01:13:38 Donc elle a toutes les réponses.
01:13:40 Elle a toutes les réponses pour les plans climat.
01:13:42 Et en plus elle occupe le territoire.
01:13:44 91% du territoire c'est de l'agriculture, 30% c'est des forêts,
01:13:47 dont des forêts cultivées comme celle des Landes.
01:13:49 Ça veut dire que dans l'agriculture vous avez toutes les réponses.
01:13:52 Faut pas qu'il y ait 20 000 départs en retraite chaque année,
01:13:55 et 13 000 installations seulement.
01:13:57 On a désagriculturalisé la France, on l'a désindustrialisé,
01:14:01 on a fait des erreurs dans l'énergie sur lesquelles on est en train de revenir.
01:14:04 - Quelles erreurs on a fait dans l'énergie ?
01:14:06 - Sur l'énergie on a fermé Fessenheim, on a voulu se passer du nucléaire,
01:14:11 et aujourd'hui on réouvre les centrales à charbon.
01:14:13 Et on dépend, c'est de la folie !
01:14:15 Et on est en train de faire la même chose dans l'agriculture.
01:14:18 - Mais dans tous les domaines.
01:14:20 L'histoire des voitures électriques, moi je le dis sans arrêt,
01:14:22 on va avoir un problème numéro un. Pourquoi ?
01:14:25 - D'électricité, on n'a pas d'acc... On n'aura pas l'électricité !
01:14:27 - Mais parce que avant de penser aux voitures électriques,
01:14:31 on n'est pas capable de remplacer les voitures thermiques aujourd'hui.
01:14:34 C'est-à-dire que pour des raisons idéologiques,
01:14:37 on fait la même chose qu'on a fait avec François Hollande sur l'énergie nucléaire,
01:14:40 on ne veut plus de nucléaire, mais la nouvelle énergie n'est pas prête.
01:14:43 Et elle n'était pas prête avec le renouvelable.
01:14:45 Mais l'idéologie gouverne. Et là, pareil pour la voiture électrique.
01:14:48 On ne veut plus de thermique, mais les voitures électriques...
01:14:50 Qui peut contester ce que je dis ?
01:14:53 - Alors les agriculteurs, on leur dit, plus de produits de traitement, pas d'eau...
01:14:56 - Mais qui peut contester ce que je dis ? La voiture électrique, elle n'est pas prête !
01:15:00 - Léon, on va revenir dessus, ça ne tiendra pas !
01:15:03 - Parlez-nous de l'agriculture, ça ne tiendra pas !
01:15:06 - Ça va très très vite. En Norvège, vous avez une majorité de voitures vendues
01:15:09 qui sont électriques. - Paris, prends Paris avec moi !
01:15:12 - Les agriculteurs, aujourd'hui, on leur interdit les produits de traitement,
01:15:15 le génie génétique, l'eau, et on leur demande quand même de nous nourrir.
01:15:18 On a 500 AOP, c'est-à-dire Appellations d'Origine Protégée en France,
01:15:22 c'est un record en Europe. On fait encore partie des 10 pays
01:15:25 qui arrivent à exporter des céréales.
01:15:28 Il faut quand même se souvenir qu'en Afrique du Nord et en Afrique,
01:15:30 les gens crèvent de faim et comptent sur notre agriculture.
01:15:33 Donc on arrive à tout concilier, la qualité et la quantité,
01:15:36 la diversité et la sécurité.
01:15:39 Et en fait, ces gens qui sont fabuleux, on ne comprend même pas ce qu'ils font.
01:15:43 On ne les respecte pas. - Mais ce que je veux vous dire
01:15:45 et le point commun, c'est l'idéologie.
01:15:48 C'est-à-dire que voitures électriques, centrales nucléaires, agriculture,
01:15:53 c'est-à-dire que le réel n'existe pas, et les betteraves, c'est très intéressant,
01:15:57 mais c'est le principe de l'idéologie.
01:16:00 Aux communistes, quand on leur disait "mais votre régime, il y a 50 millions de morts",
01:16:04 on disait "oui, mais c'est la phase transitoire, après ça ira mieux".
01:16:09 C'est-à-dire que pour l'idéologue, le réel n'existe pas.
01:16:12 - Il existe, mais il est insupportable pour ceux qui y pensent par dogmatisme.
01:16:17 - Oui, et puis surtout l'humain... - Et ils ne sont pas complètement idiots,
01:16:20 ces gens que vous dénoncez. - Non, ils sont idiots.
01:16:22 - Ils savent que le réel existe, mais en réalité, ils n'enquirent pas les leçons,
01:16:26 ils ne veulent pas les voir.
01:16:28 - Moi, je pense surtout que c'est un mépris de l'humain.
01:16:30 C'est-à-dire que l'être humain ne compte pas.
01:16:32 Il doit s'effacer devant les autres espèces, il doit s'effacer devant la nature.
01:16:36 Et on oublie qu'en réalité, en France, il y a 10 millions de Français qui se serrent la ceinture,
01:16:40 que les banques alimentaires n'ont jamais eu autant de travail,
01:16:43 qu'on importe de plus en plus de produits qui ne sont pas bons
01:16:46 parce que nos agriculteurs ne peuvent pas travailler,
01:16:48 que dans le monde, il y a un milliard de personnes qui souffrent de la faim
01:16:51 et que la France exporte son lait, ses céréales, mais aussi son vin,
01:16:54 parce qu'elle n'exporte pas seulement des gouttes d'aile.
01:16:56 - Et la question rituelle, Mme Brunel, vous avez été invitée à France Inter pour en parler ?
01:17:00 - Oui, j'ai fait la matinale, j'ai fait la matinale, ils ont été géniaux.
01:17:03 Honnêtement, ils ont été géniaux, je ne revenais pas.
01:17:05 - Ah, ça c'est bien.
01:17:07 Bon, restez quand même avec nous dans l'actualité aujourd'hui.
01:17:10 À l'affaire James Bond, vous êtes au courant ?
01:17:12 On réécrit James Bond.
01:17:14 Voyez le sujet de Michael Dos Santos sur Ian Fleming,
01:17:18 parce qu'il y a des mots qu'on ne peut plus employer aujourd'hui.
01:17:20 Voyez ce sujet, ça m'intéresse.
01:17:25 James Bond a trouvé plus fort que lui en la personne des sensitivity readers.
01:17:30 Ces relecteurs, qui traquent les mots jugés choquants pour notre époque,
01:17:33 ont censuré plusieurs passages des aventures de l'espion britannique.
01:17:36 Fini le mot nègre et autres références à caractère raciste sur les Africains et Afro-Américains des années 50 et 60.
01:17:43 Désormais, les lecteurs de l'œuvre de Ian Fleming liront le barman au lieu du barman noir.
01:17:48 Dans le livre « Vivre et laisser mourir », certains passages ont plus largement été coupés.
01:17:52 Comme quand James Bond entre dans un club de striptease du quartier d'Harlem à New York.
01:17:56 « Bond pouvait entendre le public haleté et grogner comme des porcs devant l'abreuvoir.
01:18:01 Il sentait ses propres mains empoigner la nappe. »
01:18:04 Un passage qui est devenu dans l'édition 2023.
01:18:07 « Bond pouvait sentir la tension électrique dans la pièce. »
01:18:10 Étrangement, les références à la communauté asiatique, au viol ou encore à l'homosexualité ont été maintenues.
01:18:16 Un choix visiblement assumé par l'éditeur.
01:18:19 « Nous avons examiné différents mots ratios dans les livres et avons fait le choix d'en supprimer une partie
01:18:24 ou de les remplacer par des termes équivalents et mieux acceptés de nos jours. »
01:18:28 Cette polémique surgit quelques jours après la réécriture des passages du livre Charlie et la chocolaterie.
01:18:33 Le Premier ministre britannique, Richie Sounak et d'autres hommes politiques du pays s'en étaient d'ailleurs inquiétés.
01:18:39 « Nathan, hôpital psychiatrique ? »
01:18:42 « C'est effrayant, vraiment c'est effrayant.
01:18:45 Si on commence à faire ça, parce que la question c'est que là on prend un exemple.
01:18:49 Oui, on a commencé à faire ça. Jusqu'où on peut aller ?
01:18:51 Moi je vous donne un exemple, je suis juif.
01:18:53 Je commence à faire la police à toute la littérature antisémite.
01:18:57 Il ne reste plus un écrivain. Avant la Seconde Guerre mondiale, il ne reste rien.
01:19:00 Vous enlevez tout. Si vous commencez à Balzac, Wild, même Victor Hugo, Shakespeare, tous.
01:19:06 Voltaire, oui. Vous imaginez jusqu'où on peut aller ?
01:19:09 On supprime tout et on garde une littérature aseptisée, une littérature où il ne reste rien.
01:19:15 C'est absolument effrayant.
01:19:16 Les exemples de sociétés dans lesquelles on commence à s'en prendre à une œuvre d'art,
01:19:21 ça mène au pire politiquement, mais systématiquement.
01:19:25 Sans faire de point Godwin, ça mène toujours systématiquement au pire.
01:19:28 Donc il faut accepter qu'un livre, quand il est écrit, qu'il témoigne d'une époque,
01:19:32 qu'il peut véhiculer de la haine, il faut accepter de se confronter à lui.
01:19:36 C'est ça précisément la lecture, sinon ça n'a aucun intérêt.
01:19:39 Non mais surtout, le principe du politiquement correct, c'est de dire on supprime le mot,
01:19:44 et donc on va supprimer la chose.
01:19:45 Si vous supprimez les mots racistes ou si vous supprimez le mot gros,
01:19:48 vous allez supprimer le fait qu'on regarde les gros ou les préjugés contre les gros.
01:19:54 Je déteste le terme "grossophobie", c'est pour ça que je tourne autour.
01:19:57 Un, ça ne marche pas, et deux, pour aller dans le sens, ça va encore plus loin que ce que vient,
01:20:02 parce qu'il ne s'agit pas seulement de mots, il s'agit de situations.
01:20:05 Vous avez les liaisons dangereuses.
01:20:06 Vous avez une jeune fille qui se fait déflorer par Valmont,
01:20:09 et non seulement elle se fait déflorer par Valmont, mais en plus au bout de trois jours,
01:20:12 elle trouve ça formidable.
01:20:13 Donc qu'est-ce qu'on va faire de ça dans le nouveau monde de MeToo ?
01:20:17 Ce n'est pas seulement les mots.
01:20:18 Ne donnez pas de mauvaises idées, déjà.
01:20:21 On pourrait y toucher.
01:20:23 Mais non, mais les tableaux, l'enlèvement des Sabines, c'est insupportable, c'est la culture du bien.
01:20:28 Et vous n'arrêterez pas toute l'histoire d'Ostoyevski, les démons.
01:20:34 C'est l'histoire d'un crime, d'un viol de petite fille.
01:20:39 Mais vous voyez, et tout le point commun finalement, parce que c'est les mêmes sujets, c'est la bêtise.
01:20:44 Dans l'agriculture, c'est la bêtise, manifestement, ou l'absence d'intelligence.
01:20:49 Dans ce domaine, c'est pareil, l'absence d'intelligence, c'est-à-dire que tu es sous le joug de minorités actives,
01:20:55 radicales, intégristes, parfois religieuses,
01:20:59 qui effectivement, l'idéologie est toujours une bêtise, puisqu'elle ne prend pas en compte le réel.
01:21:06 Je voudrais juste nuire, parce qu'il y a de la peur aussi.
01:21:09 Il y a la peur de l'avenir, et je pense que les gens ont aussi besoin d'être rassurés.
01:21:13 Ils ont besoin qu'on leur apporte des réponses.
01:21:15 Parce que ce qu'il y a derrière, regardez, vous avez montré tout à l'heure ce jeune qui agresse Emmanuel Macron,
01:21:19 qui a d'ailleurs beaucoup, beaucoup de mérite au Salon de l'agriculture.
01:21:22 Emmanuel Macron est super parce qu'il répond, mais c'est de la peur, il faut répondre.
01:21:26 Non, lui, il n'a pas peur. Je pense que ce militant, il n'a pas peur.
01:21:29 Ce militant, c'est une manière pour lui d'exister.
01:21:32 Mais bon, on va voir le JT d'Audrey Vertot.
01:21:36 Simplement, je salue Patrick Balkany qui nous écoute et qui m'a envoyé un petit message.
01:21:41 J'ai passé 25 ans à l'Assemblée, déjeunais la plupart du temps à la buvette.
01:21:44 Je n'ai jamais vu un député abuser de l'alcool.
01:21:46 Certains, je le crois, en séance de nuit, avaient besoin d'un petit remontant,
01:21:51 car à l'époque, il nous arrivait de siéger toute la nuit en attendant que le Premier ministre
01:21:54 arrive à 7h du matin pour déposer un 49.3 pour stopper les débats.
01:21:58 Si tu supprimes l'alcool à l'Assemblée, les députés iront au Bourbon,
01:22:01 la brasserie qui se trouve sur la place, devant l'entrée de l'Assemblée.
01:22:05 Sur 577 députés, vous trouverez toujours quelques individus qui abusent.
01:22:10 Doit-on priver ceux qui se conduisent normalement pour quelques-uns
01:22:13 qui, de toute manière, iront se fournir en face ?
01:22:15 Priver les députés de l'apéro ou du vin à table n'est pas le meilleur signe.
01:22:18 Et envoyez aux viticulteurs.
01:22:19 Il est sage, bravo !
01:22:21 Je savais que vous étiez proche de Patrick Vabre.
01:22:24 Je savais qu'au fond de vous, il y avait quelque chose de Balkany en vous.
01:22:30 Je suis honnête.
01:22:32 Non, mais bon.
01:22:34 Au Bourbon, il y a beaucoup de journalistes aussi.
01:22:36 Comment ?
01:22:37 À la buvette, les journalistes n'ont pas le droit d'y aller.
01:22:39 C'est vrai.
01:22:40 Si on avait le droit d'y aller, ça fait longtemps qu'on aurait constaté les députés qui débordaient.
01:22:44 Alors qu'au Palais Bourbon, il y a beaucoup de journalistes qui déjeunent d'ailleurs avec des députés.
01:22:47 Et qui, eux, ne débordent jamais.
01:22:49 Jamais, jamais.
01:22:51 La rectitude.
01:22:53 Mais nous avons un étiloteste sur nos bureaux.
01:22:55 La rectitude.
01:22:57 La rectitude est notre règle, comme vous le savez.
01:22:59 Audrey Bertheau.
01:23:01 La Première ministre Elisabeth Borne vient d'arriver au Salon de l'agriculture.
01:23:08 Elle débute sa visite par le Hall Outremer.
01:23:10 Vous allez le voir.
01:23:11 Ce sera ensuite au stand Normandie.
01:23:13 Et puis, elle ira à la rencontre des éleveurs.
01:23:15 Emmanuel Macron a, lui, rendu visite à nos agriculteurs samedi tout au long de la journée.
01:23:20 Les banques alimentaires.
01:23:22 Il y a eu plus d'un tiers de nouveaux bénéficiaires en 2022.
01:23:25 C'est ce que révèle une étude qui souligne également la diversité des profils des bénéficiaires.
01:23:29 Au total, 2,4 millions de personnes bénéficient de l'aide alimentaire fin 2022.
01:23:34 Enfin, hier, des dizaines de migrants ont perdu la vie dans un naufrage au large de l'Italie.
01:23:39 La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé à avancer sur la réforme du droit d'asile dans l'Union européenne.
01:23:47 Elle a également demandé à redoubler d'efforts concernant le pacte sur l'immigration et sur le plan d'action pour la Méditerranée centrale.
01:23:53 Lisez ce livre de Sylvie Brunel.
01:23:55 Vous parlez d'ailleurs des jeunes agriculteurs, jeunes et novices.
01:23:58 Alors, c'est l'image des Pinals.
01:24:00 Ils vont faire un petit peu de bio.
01:24:02 Ils vendent ça dans des jolis paniers, etc.
01:24:04 Mais vous dites combien vont tenir le coup parce qu'ils ne se rendent pas compte.
01:24:06 Et c'est ce que disait l'image des Pinals de la Grèce.
01:24:09 Et j'en connais deux ou trois comme ça qui ont quitté la société et qui sont revenus immédiatement.
01:24:15 Ils ne se rendent pas compte de ce que c'est.
01:24:17 Bien sûr, ils ne se rendent pas compte.
01:24:19 Mais vraiment, ce livre, c'est un livre d'intelligence et de connaissance.
01:24:22 Merci beaucoup.
01:24:23 Ben non, vraiment, c'est bien.
01:24:25 Je vais l'offrir à Gérard Leclerc.
01:24:27 Avec grand plaisir.
01:24:29 Il n'en a plus eu besoin.
01:24:31 Non, je blague Gérard.
01:24:33 C'était un plaisir de reprendre cette semaine avec vous.
01:24:37 Pas de vacances pour nous.
01:24:39 Pas de vacances non plus pour Marine Lanson qui était présente ce matin.
01:24:43 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
01:24:45 Éric Boismin a été au son.
01:24:47 Philippe était à la vision.
01:24:50 Marine Lanson avec nous.
01:24:52 Justine Serkera également.
01:24:54 Restez à l'antenne de CNews parce qu'à 11h30, on saura la décision qui concerne Pierre Palmade.
01:24:59 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:25:01 C'était un plaisir, vraiment, en ce lundi matin.
01:25:04 Et rendez-vous ce soir.
01:25:06 [Musique]