Gilles-William Goldnadel ne parvient pas à comprendre pourquoi certaines personnes sont remises en liberté avant leur procès dans des cas comme celui d’Antoine Alléno : «Même en me mettant à la place d’un juge d’application des peines, je n’arrive pas à comprendre ce qui les motive»
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00:00 Je vous le disais hier, je suis assez révolté, je comprends le désespoir de la famille Alenau.
00:09 Ceci posé, je ne peux que vous répéter hier, le laxisme, le mot est tellement surfait...
00:17 Mais là c'est la loi.
00:18 Oui, non.
00:18 C'est vrai, c'est normal.
00:19 Là c'est la loi, c'est pas le laxisme, c'est pas l'interprétation du juge.
00:21 Si je peux me permettre.
00:22 Il peut pas faire autrement.
00:23 Si on aurait pu organiser son procès par exemple.
00:27 Je vous dis que de manière générale, et pas seulement pour...
00:32 Parce que lui, je veux dire, c'est un délinquant chevronné.
00:38 D'accord ?
00:38 Et je trouve parfaitement choquant qu'il soit dans la nature avant son procès.
00:43 Mais je crois vous avoir dit hier ou un autre jour, que même lorsqu'ils sont condamnés,
00:49 même lorsqu'ils sont condamnés, je vous ai pris l'exemple...
00:51 Mais là est-ce qu'il faut changer la loi ?
00:53 Mais je vous ai pris... Il faut...
00:54 Je n'ose pas dire il faut changer les juges.
00:56 Je vous dis que je fais condamner les deux malfrats qui ont écrasé la petite à Tel Aviv
01:02 sur un passage couté qui se réfugie en France.
01:04 Délit de fuite.
01:06 Poursuivis pour escroquerie.
01:07 Ils sont condamnés à 7 ans.
01:10 Et j'apprends que derrière mon dos, le principal est libéré au bout de 16 mois.
01:16 Si ça, ça n'est pas révoltant, donc il s'agit plus de détention provisoire.
01:20 Je n'arrive pas à comprendre très sincèrement,
01:23 même en mettant à la place d'un juge d'application des peines,
01:26 je n'arrive pas à comprendre ce qui les motive.
01:29 Écoutons...
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