Gilles-William Goldnadel sur les propos de la ministre de la Culture : «Je considère qu'ils sont ignominieux et illicites. C’est comme si un ministre de la Justice, avant un jugement, tentait de faire pression sur un tribunal. […] Le politique ne doit pas intervenir, d’une quelconque manière»
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00:00 Je considère que ces propos sont purement et simplement ignominieux.
00:02 Et illicites, d'ailleurs.
00:04 C'est exactement comme si un ministre de la Justice,
00:07 avant un jugement, tentait de faire pression sur un tribunal.
00:13 C'est exactement pareil.
00:14 L'Arkham est une organisation qui est censée être indépendante,
00:18 en tous les cas, qui a devoir de l'être.
00:20 Et le politique ne doit pas intervenir d'une quelconque manière.
00:25 Une fois que j'ai dit ça, au niveau des principes, ça n'est pas rien.
00:29 Mais d'où elle parle ? D'où parle cette ministre ?
00:32 Elle parle dans la Maison Ronde, au sein de France Inter,
00:36 qui est, à mon avis, la radio de service public
00:41 la moins pluraliste de toutes les sociétés démocratiques.
00:46 Autour d'elle, il y avait M. De Morand,
00:49 qui est l'ancien patron de Libération.
00:51 Il y a M. Askolovitch, qui est socialiste parmi les socialistes,
00:56 et qui s'occupe d'une revue de presse
00:58 où il cite plus souvent Street Press et Media Park que Figaro.
01:01 Et quand il cite Figaro, c'est les pages culturelles, le plus souvent.
01:05 Même les humoristes, il y avait une humoriste de service public,
01:09 comme je l'appelle, c'est une personne qui avait trouvé le moyen
01:13 de mettre la moustache d'Adolf Hitler à un homme politique juif.
01:18 Mais ça ne pose aucun problème.
01:20 Sous-titrage ST' 501
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