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Transcription
00:00 un instant sur ce qui s'est passé hier, sur ce qui s'était passé déjà la veille avec le député Thomas Porte,
00:04 qui a été condamné aussi par le règlement de l'Assemblée nationale et par la présidente de l'Assemblée nationale
00:10 pour cette exposée, cette montrée sur les réseaux sociaux, le pied sur la tête, sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail.
00:18 Aurélien Saint-Aul, là, qu'on vient d'entendre, il vous avait insulté, vous aussi, vous l'avez dit d'ailleurs.
00:22 – Oui, il me traite régulièrement en commission des finances, de fasciste.
00:27 Bon, il y a aussi des incidents avec M. Saint-Aul cet été sur certaines commémorations, en particulier l'Arabe du Veldiv.
00:33 Donc ce sont des gens, si vous voulez, qu'on ne pensait que groupusculaires,
00:35 qui sont dans la provocation permanente, la haine permanente, l'agitation,
00:39 qui cherchent en fait à considérer, comme l'a dit hier Marine Le Pen,
00:43 les autres figures politiques comme des ennemis.
00:46 On n'est pas des adversaires, on n'est pas en compétition,
00:48 on n'est pas dans un échange d'arguments, de propositions, de contre-propositions,
00:52 on est dans l'insulte, la caricature et une volonté de blesser les uns et les autres,
00:57 qui est pitoyable et qui n'est pas du tout à la hauteur des enjeux.
01:00 Bon, alors M. Porte c'était encore pire parce qu'ils se sont enfoncés toute la journée.
01:04 On leur a proposé de s'excuser, qu'est-ce que ça coûte de s'excuser ?
01:06 Tout le monde fait des erreurs, moi ça peut m'arriver de faire des erreurs, c'est humain.
01:10 Mais persévérer dans l'erreur, persévérer dans la provocation, c'est complètement irresponsable,
01:15 et vous l'avez dit vous-même, ce n'est pas, je pense, à la hauteur des enjeux.

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