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Transcription
00:00 Vous aurez pu passer la fin de l'extrait où il explique qu'il n'a évidemment pas fait de bras d'honneur à un député,
00:06 mais qu'il a mimé un bras d'honneur à la présomption d'innocence après qu'un député l'ait attaqué personnellement sur sa présomption d'innocence.
00:15 Vous la trouvez crédible cette explication-là ?
00:16 Je le crois, ça ne veut pas dire que je considère que c'est bien ce qui a été fait.
00:19 Ça ne veut pas dire que je ne considère pas que c'est une erreur et que ça a été excessif.
00:22 Mais enfin, je crois à Eric Dupond-Moretti quand il dit que ce n'était pas adressé à un parlementaire en particulier.
00:27 C'était quoi ? C'était un bras d'honneur de rage dans ces cas-là ?
00:30 Il a été attaqué personnellement sur la présomption d'innocence par un député.
00:34 En tout cas, il l'a vécu comme tel.
00:36 Et il a dit que ce que vous faites, et il l'a mimé, c'est un bras d'honneur à la présomption d'innocence.
00:40 Encore une fois, je ne suis pas là à excuser, à dire que ce n'est pas grave, que ce n'est pas une erreur.
00:44 Par ailleurs, il y a un autre extrait que vous aurez pu diffuser, celui aussi, où il présente ses propres excuses.
00:48 C'est bien longtemps après. Il y a eu suspension de séance.
00:50 Il a fallu que Yael Brown-Pivet, qui l'a reconnu ce matin, la présidente de l'Assemblée nationale, aille le voir et aille le convaincre que ce qu'il avait fait était vraiment grave et qu'il faille qu'il s'excuse.
00:58 C'est quelqu'un d'entier, Rémi Dupond-Moretti, qui a réagi à un moment où il s'est senti attaqué et visé personnellement.
01:04 Il s'est excusé et il vient d'expliquer les choses sur le fait que ça ne visait évidemment pas un parlementaire.

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