Visitez notre site :
http://www.france24.com
Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24
Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Bonjour à tous.
00:03 Ma 1re question est bien évidemment
00:05 à l'intention du président ukrainien.
00:07 Cher collègue, je parlerai donc ukrainien.
00:10 Monsieur le Président, cher Volodymyr,
00:15 nous avons vu les résultats de votre visite au Royaume-Uni,
00:19 puisque le Premier ministre britannique a annoncé
00:22 que des pilotes ukrainiens pourraient être formés
00:25 au Royaume-Uni, si bien que d'ici au moment
00:29 où l'Ukraine obtiendra les avions de combat,
00:30 les pilotes ukrainiens auront été formés comme il se doit.
00:35 Et lorsque vous avez rencontré
00:38 le chancelier allemand et le président français à Paris,
00:42 il n'y a pas eu de promesses concrètes.
00:44 Est-ce que cela signifie qu'elles n'ont pas été annoncées
00:47 publiquement ou est-ce que cela signifie
00:49 qu'elles n'ont tout simplement pas été faites ?
00:51 Est-ce que vous pourriez nous en dire plus ?
00:53 Vous venez de rencontrer par ailleurs
00:55 les 27 dirigeants de l'Union européenne.
00:57 Vous avez rencontré des représentants
00:59 des institutions européennes.
01:01 Nous avons bien compris que votre priorité était
01:04 de trouver une solution permettant que l'Ukraine
01:08 obtienne des missiles de longue portée
01:11 et des avions de chasse.
01:12 Est-ce que vous vous êtes approchés de cet objectif
01:14 à la suite de ces échanges ?
01:16 Voilà mes questions à l'intention du président ukrainien.
01:19 Maintenant, j'aimerais peut-être aussi poser une question
01:23 au président des deux institutions.
01:26 Vous avez évoqué la question de l'adhésion de l'Ukraine
01:30 à l'Union européenne.
01:31 Pour autant que nous sachions,
01:34 nous avions 7 critères
01:37 et la 1re évaluation sera publiée vers la fin 2023.
01:41 Et ensuite, le Conseil devra décider d'ouvrir ou non
01:46 les négociations d'adhésion,
01:48 encore une fois, avant la fin 2023.
01:52 Quelle est votre évaluation de la probabilité
01:54 de l'ouverture de ces négociations ?
01:56 Encore en 2023 ?
01:57 Et est-il possible qu'au-delà de ces 7 conditions,
02:02 on en impose d'autres à l'Ukraine ?
02:05 Je vais essayer de répondre.
02:10 C'était de longues questions.
02:15 Je vais moi aussi répondre en ukrainien.
02:25 Lors de notre visite à Londres,
02:28 nous avons engrangé des résultats.
02:30 Nous nous sommes approchés d'une solution
02:34 sur la formation de nos pilotes et des missiles à longue portée.
02:38 C'est évidemment un moment important
02:43 puisque nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin.
02:46 Par ailleurs, il y a des accords qui, effectivement,
02:49 sont positifs, mais pour autant ne sont pas publics.
02:53 Lorsque ces accords pourront se concrétiser,
03:01 alors nous le saurons.
03:04 Simplement, la Russie ne cesse de nous menacer
03:07 de nouvelles agressions,
03:08 et c'est la raison pour laquelle nous nous en tenons là.
03:12 Pour ce qui est de ma visite à Paris,
03:13 j'ai rencontré le président Macron et le chancelier Scholz,
03:17 et nous avons eu une réunion très importante
03:23 et intense, dirais-je.
03:25 Pour moi, c'était un échange positif.
03:32 Et vous m'avez posé la question de décision concrète,
03:36 et il n'y a pas grand-chose que je souhaite annoncer publiquement.
03:40 La seule chose que je puis dire, c'est que nous travaillons ensemble
03:44 au renforcement de nos capacités.
03:46 Nous parlons de capacités offensives,
03:50 nous parlons d'équipement, nous parlons de chars,
03:53 et j'ai retenu un message positif de ces échanges.
04:00 Pour ce qui est maintenant de la réunion
04:02 avec les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union,
04:06 il faut bien comprendre que nous avons donc
04:11 les dirigeants des 27 Etats membres de l'Union
04:16 qui représentent chacun leur société,
04:20 et je dois leur adresser notre plus grande gratitude.
04:24 La 1re chose que je dois dire ici,
04:27 c'est à quel point nous disons merci
04:30 des chiffres que vous entendez,
04:32 de toutes les mesures concrètes qui ont été annoncées aujourd'hui.
04:35 Merci du soutien de la société civile,
04:38 merci du soutien qui est apporté à nos citoyens
04:41 qui ont dû se déplacer,
04:42 merci du soutien apporté à notre économie
04:45 qui vient renforcer la résilience de notre pays.
04:48 Si nous avons une économie résiliente,
04:50 notre armée est résiliente,
04:51 une armée résiliente, c'est le chemin vers la victoire.
04:54 Merci donc infiniment de ce soutien.
04:57 Maintenant, vous me posez la question
04:58 du résultat de ces échanges.
05:00 Eh bien, nous nous sommes effectivement réunis,
05:05 mais j'ai encore un certain nombre de réunions bilatérales
05:07 qui m'attendent, et donc le travail est encore en cours.
05:11 Merci infiniment.
05:16 -Ecoutez, je suis convaincue que ce Conseil européen,
05:18 c'est vraiment l'occasion pour un certain nombre
05:21 de dirigeants européens de dire qu'ils sont disposés
05:23 à fournir un soutien militaire supplémentaire,
05:25 et nous sommes convaincus de l'urgence qu'il y a à le faire.
05:28 Sur le processus d'élargissement, je suis confiant,
05:32 parce que nous avons vu ces dernières semaines,
05:34 ces derniers mois, à quel point l'Ukraine a rapidement été
05:38 en mesure de démontrer sa capacité à mettre en oeuvre
05:41 des réformes extrêmement importantes
05:42 et à engranger des progrès en la matière.
05:45 Nous le savons, dans les semaines à venir,
05:47 l'Ukraine continuera à mettre en oeuvre ses réformes.
05:50 Ensuite, la Commission pourra faire rapport,
05:52 et puis ensuite, le Conseil, d'ici à la fin de l'année,
05:54 devra décider des étapes à suivre.
05:56 La Commission, effectivement, travaille main dans la main
06:00 avec le gouvernement ukrainien sur les progrès à réaliser,
06:05 puisque nous avons, vous le savez, 7 étapes à franchir.
06:09 7 critères, pas plus, pour répondre à votre question,
06:13 puisque ce sont les 7 sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord.
06:16 Et il est vraiment impressionnant de constater
06:19 que la partie ukrainienne s'est comportée
06:21 de façon éminemment professionnelle
06:24 pour mettre en oeuvre avec une grande compétence
06:26 toutes les réformes nécessaires,
06:28 y compris la stratégie de lutte contre la corruption,
06:32 la nouvelle loi sur les médias,
06:34 autant d'étapes essentielles dans le cadre de ce processus.
06:38 Il reste encore à faire,
06:40 mais ce qui est important de comprendre,
06:42 c'est qu'il n'y a pas de calendrier rigide.
06:44 C'est un processus qui est fondé sur le mérite,
06:46 et c'est donc au pays de candidats
06:48 de déterminer jusqu'où ils souhaitent aller,
06:51 à quelle cadence ils souhaitent procéder.
06:54 Après, nous avons publié un rapport au printemps,
06:59 mais vraiment, l'objectif est de pouvoir
07:03 faire le bilan de tous les progrès engrangés
07:08 dans le rapport sur l'élargissement
07:10 qui, lui, est publié à l'automne.
07:11 Voilà, c'est l'objectif que nous partageons.
07:13 Il est évident que la Commission offre
07:15 tout le soutien possible à l'Ukraine,
07:18 que nous conseillons l'Ukraine autant que faire se peut.
07:20 Il est très important maintenant et très utile
07:22 que nous ayons le secrétariat qui est établi à Bruxelles
07:24 et à Kiev.
07:25 Dès le départ, en effet, il était extrêmement clair
07:29 que dès lors que nous allions avancer,
07:31 et aujourd'hui, nous travaillons notamment
07:33 sur les réparations et la relance rapide,
07:35 et par la suite, il faudra plancher à la reconstruction,
07:38 que tout ceci devait s'accompagner de réformes
07:40 qui allaient donc jeter les fondements
07:42 de la voie vers l'adhésion.
07:45 -Elizaveta, Ukraine Info, je vous en prie.
07:49 -Hello, collègues.
07:51 Bonjour, chers collègues.
07:53 Et je vais aussi parler ukrainien.
07:56 Cher Volodymyr, je voudrais vous poser une question
08:04 sur les forces armées ukrainiennes.
08:08 Nous savons
08:12 que nos forces armées, ce sont des volontaires,
08:17 et nous travaillons en coopération étroite
08:20 avec le Conseil européen, avec l'Union européenne, certes,
08:24 mais malheureusement,
08:29 au sein de l'Union européenne,
08:33 certains ne ressentent pas dans leur chair
08:37 que le pays est en guerre,
08:42 et les gens se divertissent et oublient
08:47 qu'à Bahamut et ailleurs, les gens vivent dans un enfer.
08:52 Quand pensez-vous que l'ensemble du pays,
08:55 l'ensemble des sociétés
08:59 comprendront que le pays est en guerre
09:02 et feront cause commune avec les forces armées ukrainiennes ?
09:07 -Merci beaucoup pour cette question.
09:10 Essayons de ne pas tout mélanger.
09:15 Il est très difficile de faire une guerre
09:21 pendant aussi longtemps,
09:22 et nous sommes très reconnaissants
09:24 vis-à-vis de nos forces armées,
09:26 très reconnaissants pour ceux qui sont sur la ligne de front.
09:29 C'est eux qui font le sacrifice de leur vie,
09:33 mais il y a également d'autres personnes qui font la guerre,
09:38 qui ne sont pas sur la ligne de front,
09:41 qui travaillent, qui paient des impôts,
09:43 et ce faisant, ils soutiennent notre armée.
09:48 Nous sommes des êtres humains.
09:50 Il y a des personnes aussi en Ukraine qui sont fatiguées.
09:54 C'est une question psychologique.
09:57 Il y a des personnes qui ont déjà besoin de soutien psychologique.
10:00 Il y a des gens qui ont perdu des proches, des parents.
10:05 Il y a ceux qui souhaiteraient oublier leur chagrin.
10:10 Ce sont des êtres humains.
10:11 Nous sommes tous des êtres humains.
10:13 Nous sommes tous différents, et nous devons en tenir compte.
10:16 Nous ne pouvons pas traiter tout le monde de la même façon.
10:19 Nous ne pouvons pas dire que tout le monde
10:23 doit absolument faire telle ou telle chose.
10:26 Soyons-en conscients, et là, je suis d'accord avec vous,
10:31 tout un chacun doit comprendre que, malheureusement,
10:35 la guerre se poursuit, malheureusement.
10:38 Et ce qui est important, c'est notre unité.
10:45 C'est notre unité qui donnera la résilience nécessaire
10:48 à nos soldats.
10:50 C'est vrai, certaines personnes en Ukraine
10:52 souhaitent partir en vacances, souhaitent se reposer.
10:56 Mais il ne s'agit pas de millions de personnes
11:00 qui ne veulent pas soutenir l'effort des forces armées.
11:05 Et d'ailleurs, ce n'est pas simplement dans notre pays.
11:08 Dans toutes les guerres, il y a eu des situations comme celle-ci.
11:12 Et le président doit montrer l'exemple du comportement
11:16 que l'on doit avoir pendant une guerre.
11:17 Les journalistes doivent montrer l'exemple également.
11:20 Et si quelqu'un préfère partir en vacances
11:23 plutôt que de soutenir la guerre,
11:24 nous devons montrer le contre-exemple
11:27 et faire comprendre que l'objectif est commun,
11:29 que cette guerre, c'est notre cause commune,
11:31 qu'il s'agit là de dignité humaine.
11:34 Mais s'il vous plaît, n'oubliez pas
11:36 que nous sommes tous des êtres humains.
11:38 Et ce sont des êtres humains
11:44 qui, jusqu'ici, ont réussi à contrecarer
11:47 l'agression de la Russie.
11:49 Et nous sommes à un moment important.
11:50 Nous avons supporté un coup d'arrêt à cette agression,
11:54 mais maintenant, nous devons remporter la guerre.
11:56 Nous ne pouvons pas dire
11:58 que l'on est dans une situation de loi martiale
12:02 et qu'on ne peut pas se concentrer sur autre chose.
12:05 Non, nous devons travailler,
12:07 nous devons fournir des informations,
12:09 nous devons frapper à toutes les portes,
12:11 faire ce travail ensemble.
12:13 Il ne s'agit pas simplement des militaires,
12:18 de la politique d'information,
12:20 de ce qui doit être fait au niveau du gouvernement.
12:23 Ce sont certainement les piliers de cet effort,
12:27 mais nous sommes dans un Etat démocratique
12:30 et nous devons comprendre
12:32 que tout un chacun est appelé à défendre la démocratie.
12:37 Alors nous ne pouvons pas forcer les gens à prendre les armes.
12:39 Nous ne sommes pas la Russie.
12:41 C'est ça, le paradoxe.
12:43 Nous luttons pour devenir membre de l'Union européenne.
12:47 Nous sommes une démocratie,
12:48 mais même en nous battant, nous devons nous battre
12:50 avec dignité et en respectant ses valeurs.
12:53 Merci.
12:54 -Hello, Mr le Président.
13:05 -Monsieur le Président, bonjour.
13:08 J'ai 2 questions, si vous me le permettez.
13:13 Sur le processus d'intégration de l'Ukraine à l'Union européenne.
13:16 Tout d'abord, selon Mme la présidente van der Leyen,
13:19 vous progressez bien.
13:21 L'Ukraine progresse bien.
13:22 Mais vous acceptez que l'Ukraine devra peut-être
13:25 attendre des années avant de devenir membre à part entière
13:27 de l'Union européenne
13:29 et qu'en Europe, il y a différents niveaux de soutien
13:32 vis-à-vis de l'Ukraine.
13:33 Deuxièmement, quel type d'Union européenne souhaitez-vous voir ?
13:38 A quelle Union européenne voulez-vous appartenir ?
13:42 Une Union européenne
13:45 où chacun participe sur pied d'égalité
13:47 ou une Union européenne
13:48 où certaines nations sont clairement aux commandes ?
13:52 -Est-ce que toutes ces questions s'adressent à moi ?
13:56 Est-ce que toutes les questions, vous me les posez à moi ?
14:04 -Assim.
14:06 (Propos en russe traduits en français)
14:12 -Ecoutez.
14:13 (...)
14:20 Je pense avoir entendu,
14:22 j'espère que je voulais entendre,
14:24 mais je pense avoir entendu
14:29 qu'après les recommandations de la Commission,
14:38 nous pourrons entamer un dialogue sur notre avenir.
14:43 Au sein de l'Union européenne, n'est-ce pas ?
14:48 Alors, la question que vous posez,
14:51 je la pose à tout le monde ici présent.
14:54 Nous avons besoin d'unité dans ce cas-là.
14:58 Et bien sûr, cette année,
15:01 nous souhaitons véritablement que ce soit cette année.
15:04 Cela nous motivera.
15:06 Cela motivera aussi notre armée,
15:08 puisque, vous le savez, ils sont attaqués
15:12 sans cesse par les Russes.
15:14 Et c'est pour cela que nous luttons.
15:18 Et nous avons besoin de cette motivation.
15:20 Alors, bien sûr, la souveraineté, les Ukrainiens,
15:24 nos maisons protégées, nos enfants, et aussi l'adhésion.
15:29 Et c'est pour cela que nous souhaitons
15:31 que ce soit cette année.
15:32 Et quand je dis cette année, Charles,
15:33 je veux bien dire cette année.
15:37 2023.
15:41 Oui, je sens une lourde responsabilité.
15:44 Nous sommes ici au Conseil européen,
15:46 nous ferons de notre mieux.
15:48 (Propos en anglais)
15:52 -Efi d'Euronews.
15:53 Le Conseil européen devra en effet reprendre à un moment quelconque.
15:57 Merci infiniment, M. le Président.
15:58 Bienvenue ici à Bruxelles.
16:00 J'aimerais revenir peut-être
16:02 sur la partie plus pratique de ces réunions.
16:04 Vous avez mentionné des avions de combat.
16:06 Mais êtes-vous satisfait
16:09 des livraisons d'armes reçues à ce jour ?
16:14 Et qu'attendez-vous après la réunion d'aujourd'hui ?
16:18 Est-ce que c'est une visite symbolique,
16:20 même fortement symbolique,
16:22 ou attendez-vous des promesses concrètes
16:24 d'avions ou autres de vos homologues européens ?
16:29 Et puis pour les présidents des 2 institutions,
16:34 pensez-vous que des étapes
16:37 pourront être franchies très rapidement ?
16:39 Et est-ce qu'il y a une décision à prendre
16:40 à l'échelon européen très prochainement ?
16:42 Merci.
16:43 -Merci infiniment de cette question.
16:53 Je ne peux tout simplement pas rentrer à la maison sans résultat.
17:08 Cela dépend de nos partenaires, cela dépend de moi.
17:13 Et pour moi, il est vraiment très important
17:16 que tous les échanges que nous allons avoir
17:19 portent leurs fruits.
17:21 Et c'est peut-être un peu impertinent de ma part de le dire,
17:24 mais ça n'est certainement pas cynique.
17:26 C'est quelque chose de très pragmatique.
17:30 Il n'y a pas d'émotion là-dedans.
17:32 Les émotions, elles m'ont quitté le 24 février dernier.
17:36 Nous cherchons à survivre et poursuivre.
17:38 Nous avons besoin d'armes, nous avons besoin de ces armes-là.
17:41 Voilà.
17:42 Pour survivre, nous avons besoin de cette aide financière.
17:47 Et je n'essaie pas, moi, de me cacher derrière les mots.
17:50 Quand je dis "nous défendons nos valeurs communes",
17:53 je suis absolument convaincue de ce que je dis.
17:56 Et j'espère que vous comprenez bien
17:57 que quand vous aidez l'Ukraine, vous vous aidez vous-même.
18:01 Et qu'il faut le faire de telle façon
18:04 que par la suite, les choses puissent se faire
18:10 et que par la suite, vous ne soyez pas obligés
18:12 de vous défendre vous-même.
18:14 Et donc, essayez de nous fournir dès que possible.
18:17 C'est cela que je dis.
18:19 Et puis, il est évident que nous avons entendu
18:23 des messages positifs par rapport à ces armes.
18:28 Nous avons entendu nos partenaires.
18:33 Et maintenant, ce que je dis,
18:36 c'est qu'il faut concrètement aussi faire entendre une voix
18:42 qui soit entendue jusqu'à la Russie.
18:45 Les pays de l'Union européenne ont fait beaucoup cette année
18:55 et ont une approche beaucoup plus ferme.
18:59 Or, nous avons besoin de cette voix forte
19:02 et de ce soutien concret de l'Union européenne.
19:04 -Dans les heures qui ont suivi cette agression généralisée
19:08 du 23 et du 24 février,
19:10 dans les heures qui ont suivi,
19:12 l'Union européenne a pris une décision historique
19:14 pour l'Union européenne.
19:15 C'est la délivrance pour la 1re fois dans l'histoire
19:17 de l'union d'armes à l'Ukraine.
19:19 Et je n'oublierai pas nos appels téléphoniques le vendredi,
19:22 le samedi matin, qui ont suivi ce Conseil européen
19:25 et cette attaque par la Russie.
19:27 Et le moment où, en quelques heures,
19:29 les 27 chefs d'Etat de gouvernement
19:30 ont donné leur mandat aux ministres de la Défense
19:32 pour délivrer des armes.
19:33 Nous savons que dans les heures qui ont suivi,
19:35 les 1res armes arrivaient
19:36 pour soutenir les forces armées ukrainiennes.
19:40 Et donc, lorsqu'il y a quelque temps,
19:42 nous avons discuté avec le ministre des Ministres,
19:44 et nous lui avons fait la proposition
19:46 de venir ici à Broussées les rencontrer en personne
19:49 les dirigeants européens.
19:50 C'était pas simplement pour offrir la possibilité
19:52 d'une tribune médiatique supplémentaire.
19:54 C'est bien pour des décisions.
19:56 Nous avons bien vu ce qui fait la différence.
19:58 Ce ne sont pas les mots.
19:59 Les mots sont importants, bien entendu.
20:01 Mais ce n'est pas suffisant, ce qui fait la différence,
20:02 ce sont les capacités militaires pour faire face,
20:05 pour repousser cette agression.
20:07 Et c'est bien de cela dont il s'agit.
20:09 Et je suis très confiant, je le répète encore une fois,
20:11 que plus doit être fait et que plus sera fait
20:14 en termes de soutien,
20:16 et certainement en termes de soutien militaire.
20:18 -So, Charles has described
20:23 that the military capability is not a decision
20:27 but a situation.
20:28 The delivery of arms is not decided
20:31 by the European institutions.
20:32 It is a sovereign decision of the EU member states.
20:35 It is obvious that there is a strong coordination.
20:39 And we have seen, on the ground,
20:43 the deliveries made.
20:45 Otherwise, we have a coordination.
20:51 And I said it, we need to do more and we will do more.
20:55 We will do more on the economy,
20:57 on the integration of the Ukrainian economy
21:00 in the European economy,
21:02 on energy, on solidarity corridors,
21:05 on the support for Ukrainian citizens
21:08 who fled Putin's bombs and found refuge in the Union.
21:12 These are all things we have done,
21:14 including the sanctions.
21:15 Also, at the European level, we have done a lot,
21:18 but the delivery of military equipment,
21:20 this is a sovereign decision of the EU member states.
21:24 -Merci infiniment au président Zelensky.
21:27 Monsieur Zelensky, Monsieur le Président,
21:29 je vous souhaite un bon retour.
21:32 [Rires]