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Ce mardi 7 février marque la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Jean-Luc Mélenchon, ancien président de La France Insoumise, s'exprime en marge de la manifestation à Paris.

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Transcription
00:00 ne s'en sent absolument pas agressif. La seule personne agressive de ce pays, c'est M. Macron,
00:05 qui a inventé, pour le confort de son mandat, une provocation à l'égard du pays tout entier,
00:11 pour une raison qui n'existe pas. Les régimes de retraite ne sont pas en déficit. C'est un mensonge.
00:18 Il veut montrer à la Commission européenne, à ses amis de Davos, etc., qu'il est capable de mater le peuple français.
00:25 Il y a quelque chose de provocant dans son attitude. Après, que voulez-vous que je vous dise ?
00:30 Une démocratie, c'est à la fois la démocratie parlementaire, la démocratie sociale. On n'est pas chez Poutine, ici.
00:37 Donc le Président fait pas ce qu'il veut. Et tous les Présidents auparavant, même les plus déterminés,
00:42 devant une réforme qui était rejetée par la masse du peuple, eh bien, ont fini par changer leur position.
00:49 M. Chirac, qui avait quand même un coffre autrement plus épais que celui de M. Macron, a bien lâché prise.
00:55 Le Président Mitterrand aussi. Alors M. Macron ne doit pas faire preuve d'une sorte d'orgueil mal placé
01:02 qui ferait que... il ferait durer un conflit qui coûte cher aux gens, parce que là, les gens qui sont là,
01:08 ils ne se promènent pas, hein. C'est un jour de grève. C'est un jour de paye de moins. Et de même, samedi,
01:13 il y aura beaucoup de monde, mais c'est un effort. Voilà. C'est lui qui doit maintenant se montrer raisonnable et arrêter.
01:20 Il faut qu'il fasse comme d'autres avant lui. Voilà. C'est la vie, c'est tromper. Il n'a qu'à trouver autre chose, comme il dit, hein.

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