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00:00 On attend combien de personnes ?
00:02 Un minimum 500-600 personnes.
00:05 Comme c'est une maison d'accueil, d'accompagnement pour les deuils, etc.
00:10 Il y aura énormément de personnes qui vont venir tout au long de la journée.
00:14 Ça continuera demain quand les gens apprendront les décès de leurs proches.
00:20 Donc là, on est dans l'association de la ville où il y a eu l'épicentre du séisme.
00:26 Pour l'instant, on est en train de savoir ce qui se passe là-bas.
00:30 Parce qu'il n'y a pas de connexion, il n'y a pas internet, communication téléphone, ça n'existe pas.
00:36 Par exemple, j'ai quatre soeurs là-bas, il y a toutes les enfants là-bas, mon frère il est là-bas.
00:44 Et vous avez eu des nouvelles d'eux ?
00:47 Non.
00:54 On vient d'une région où on est kurde et en plus d'être ça, on est à Lévis.
00:58 Ça veut dire qu'on est doublement persécuté, on va dire.
01:01 On n'a pas beaucoup d'aide, il n'y a que les civils qui aident les autres civils sous les décombrés.
01:06 Ça veut dire qu'on n'a pas d'aide de l'État, on est seul.
01:09 Moi par exemple, j'ai ma mère qui est là-bas.
01:11 Le défi actuellement, comme on est en plein hiver et comme il fait très froid,
01:15 on a besoin de matériel comme des couvertures, des pelles,
01:20 enfin tout ce qui est matériaux pour pouvoir justement creuser et boire.
01:25 Sinon c'est plus de l'argent pour acheter sur place, à manger, tout ce qui est alimentaire.
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