Le coaching, c'est pas Dolto - Vizo sport

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Alex Vizorek nous parle des coachs dans le sport.

Retrouvez les chroniques d'Alex Vizorek sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/vizo-sport

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Transcript
00:00 Alex Vizorek, d'habitude le mardi c'est la chronique sport du mardi, mais hier nous
00:05 n'étions pas à l'antenne.
00:06 Donc votre chronique sport du mardi, paf, vous la faites le mercredi.
00:09 Parce que cette émission c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur
00:12 quoi on va tomber.
00:13 On tombe sur une chronique de Vizorek.
00:14 Et bien on va écouter le jingle !
00:16 Vous aurez reconnu dans l'ordre Roger Lemaire, Bernard Laporte, vous ne comprenez rien avant
00:44 son inculpation, Daniel Constantini et Al Pacino.
00:46 Car oui, c'est cinématographique, un coach qui parle à ses joueurs, un bonhomme qui
00:52 secoue d'autres bonhommes, du porno gay à l'enfer du dimanche, c'est cinématographique.
00:57 Et pourquoi je vous parle de ça ? Car un jeune entraîneur est devenu la coqueluche des
01:02 médias du Guardian, à la Gazetto dello Sport, en passant par l'équipe.
01:05 Il s'appelle Will Steele, il a à peine 30 ans, il est belgo-anglais, j'avoue je ne
01:10 le connaissais pas, et il est l'actuel entraîneur de Reims.
01:12 Et il a tenu ce week-end en échec le PSG, tout le monde l'a découvert dans une vidéo
01:16 où il parle à ses joueurs à la fin d'un entraînement, quelques jours avant le match.
01:19 Alors oui on est nuls, yes we shit, we do our pops, on le fait exprès.
01:22 Alors c'est 3 points ici, super, chouette, c'est 3 points dimanche aussi.
01:25 Fucking 3 points on Sundays, wow.
01:28 Donc tu te bats, parce que t'as besoin de te battre, mais tu fermes ta gueule.
01:30 Sinon c'est une bonne séance.
01:32 A demain.
01:33 Voilà, Will Steele s'est galvanisé son groupe, ce qui fait de lui l'anti-Olivier
01:39 Fort.
01:40 Je ne sais pas ce qui vous choque le plus, les français, que son langage soit si vulgaire
01:44 ou que son accent anglais soit si bon.
01:46 Mais c'est dingue, il a 30 ans, jamais un entraîneur n'a été si jeune avec une
01:50 équipe de haut niveau.
01:51 Alors c'est vrai, à l'époque de Franck Ribéry en équipe de France, il y a des entraîneuses
01:54 qui étaient plus jeunes, mais jamais des entraîneurs.
01:57 Et fun fact, il a appris son métier en jouant toute sa jeunesse à Football Manager, le
02:02 jeu vidéo où on entraîne des équipes de foot.
02:04 Si on attribuait par exemple le ministère de la Défense à quelqu'un qui a passé
02:08 des années à jouer au Démineur.
02:09 Bon, ça laisserait de grandes chances à beaucoup de fonctionnaires.
02:13 C'est fou parce que c'est un métier difficile d'entraîneur.
02:16 Et chacun a un peu son style.
02:17 Pascal Duprat avant un Angers-Toulouse où Toulouse doit se battre, doit gagner pour
02:22 se maintenir en Ligue 1.
02:23 Encore une fois, je vais me foutre à poil devant vous.
02:25 Je vais vous dire ce que peu de coachs disent.
02:27 Moi je vous aime.
02:28 Vous comprenez ? Je vous aime.
02:30 Il y a un petit côté Francis Schuster, mais après ça, voilà.
02:33 Il a diffusé aux joueurs des vidéos surprises de leurs proches.
02:36 Tous les joueurs étaient en larmes, un peu comme Kylian Mbappé quand il regarde le nombre
02:39 de zéros sur sa fiche de paye.
02:41 Résultat, les Toulousains ont sorti le match de leur vie et se sont maintenus.
02:44 Jusque là, on a parlé de foot, mais d'autres sports collectifs ont des coachs très importants.
02:48 On verra de plus en plus ce genre de causerie parce qu'il y a de plus en plus de caméras
02:52 qui sont présentes dans les vestiaires de façon faussement prise sur le vif.
02:56 On peut même soupçonner certains entraîneurs d'en jouer.
02:58 Je pense notamment à l'entraîneur d'une équipe qui a été filmée au débeauté
03:02 en train de la recadrer.
03:03 La politique sociale, regardez, c'est un peu Newtown dans des minima sociaux et là
03:07 ils sont quand même pauvres.
03:08 On n'en sort pas.
03:09 On n'en sort pas évidemment.
03:11 Alors ça doit être une erreur, revenons au coach Claude Onesta.
03:13 Claude Onesta, entraîneur de Hanbal, qui parle à deux joueurs devant les autres.
03:18 Je commence à penser que c'est pas un problème de Hanbal, c'est un problème au risque
03:26 d'être blessant de cerveau.
03:27 Voilà, on dissout.
03:30 Quand un coach se comporte avec ses joueurs comme un parent avec ses enfants, c'est
03:33 pas faux, mais on est rarement dans une approche Françoise Dolto.
03:36 Et le meilleur pour ça c'est Philippe Lucas, ancien entraîneur de Lorme à Nodou, de
03:40 Frédérica Pellegrini et aussi d'Amaury Leveau, qu'il prépare ici au JO et qui
03:45 vient de faire un mauvais temps à l'entraînement.
03:47 Arrête de nager avec les autres, parce que t'as peur d'avoir mal.
03:50 T'es un loger, t'es une trompette.
03:52 3,24 dans les...
03:54 Même quand j'avais Pellegrini, elle faisait ça, j'ai racraché dessus.
03:58 Voilà, je vous rappelle que Pellegrini est une nageuse, oui Juliette, pervers narcissique,
04:03 c'est ça que vous voyez, oui, c'est ça.
04:04 Et lui, il parle de loser, c'est prononcé bien les deux O, loser.
04:09 Voilà, chacun son style, et comme le disait Claude Onestad, la première qualité d'un
04:12 entraîneur n'est-elle pas d'être entraînant.
04:14 Alors Charline, cette émission, vous allez me la reprendre en main, il reste 15 minutes,
04:19 on peut tout faire, c'est maintenant qu'on peut faire la différence.
04:21 We are fucking doing a good job, as a team, you know.
04:24 Alors on continue, sky is the limit, ok ?
04:26 Ok coach, ok coach.
04:28 Calmez-vous parce que la transition avec Marina Chiche, ça va être quelque chose.
04:32 Je vous ai mis sur du bleu, oh Marina, et on le prend ce violon, ok ?

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