9 ans de prison pour avoir battu le nouveau petit ami de son ex

  • il y a 2 ans
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Un Montréalais écope d'une lourde peine neuf ans prison pour avoir sauvagement agressé le nouveau petit ami son ex, et tenté brouiller les pistes en mettant le feu à son propre véhicule. "J'espère qu'il y aura une prise de conscience de sa part. Il aura le temps réfléchir », a déclaré la victime au Journal, à la sortie du palais de justice Laval jeudi. Simon Tremblay, 51 ans, venait de recevoir une peine qualifiée de « forcément sévère » par le juge Marc-André Dagenais. En décembre 2020, la nouvelle flamme l'ex de Tremblay avait été victime d'une agression "particulièrement sanglante", "cruelle et gratuite", alors qu'il venait rentrer chez lui après une fête. Tremblay, qui se cachait au domicile de la victime depuis près de quatre heures, à Laval, lui avait asséné un violent coup à la tête avec un objet métallique lourd. Puis il a continué à le frapper à la tête, cette fois avec un objet pointu, et l'a étranglé. L'homme agressé « mentionne qu'il souhaite survivre pour pouvoir revoir sa fille. Ce dernier plaidoyer semble fonctionner, puisque l'agresseur le libère et quitte les lieux, non sans lui asséner un dernier coup au visage », a déclaré le juge Dagenais. Ces nombreux coups laissent victime dans un état pitoyable : lacérations nécessitant 64 points de suture, plusieurs fractures à mâchoire, à tête et aux sinus, trou dans joue et commotion cérébrale. Cachez les pistes Dans les jours qui ont suivi l'agression, la suspicion policière s'est rapidement portée sur Simon Tremblay, qui n'a pas accepté la rupture avec son ex. Il a lui-même dit qu'il en était "accro". Ce dernier a cependant rapidement commencé à détruire les preuves liées au crime, notamment en réinitialisant son téléphone portable. La voiture de l'accusé a également été retrouvée incendiée deux jours après le crime. Cependant, des traces sang restaient à l'intérieur du véhicule, même s'il avait essayé tout nettoyer avec l'eau Javel. Tremblay a toujours nié les faits et a maintenu son droit au silence tout au long du processus judiciaire. Séquelles graves Depuis l'agression, la victime souffre de violents maux de tête à répétition et doit faire face à un léger syndrome post-traumatique. Il a même commencé une psychothérapie, une avenue qu'il n'avait jamais envisagée avant le crime. "Marqué physiquement à vie par l'agression injustifiée qu'il a subie, il subit [...] des séquelles psychologiques importantes qui ne semblent pas vouloir s'estomper plus de deux ans après le crime", a relevé le tribunal. L'ex-petite amie de Tremblay, pour sa part, « dit vivre avec le stigmate d'avoir été le mobile d'un geste aussi violent », peut-on lire dans la décision de 31 pages. Elle craint aussi des représailles de Tremblay. A deux reprises 2021, ce dernier aurait enfreint ces conditions en la contactant, alors qu'il était libert

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