La séance des questions au gouvernement a dû être arrêtée après une interpellation jugée raciste lancée dans l’hémicycle par un élu RN, qui pourrait être sanctionné dès vendredi. Retour en cinq actes sur l’incident et ses conséquences. Peu avant 17 heures, le député LFI Carlos Martens Bilongo, noir, prend la parole et interroge le gouvernement sur le « drame de l’immigration clandestine ».
Le député du Val-d’Oise évoque notamment l’interdiction implicite d’entrer dans les ports italiens à laquelle sont confrontés, depuis une semaine, les navires humanitaires Océan Viking, Humanity 1 et Géo Barents, qui totalisent 985 migrants naufragés à leur bord.
Dans les rangs du Rassemblement national, un parlementaire d’abord non identifié, lance alors dans l’hémicycle « qu’ils retournent en Afrique » ou « qu’il retourne en Afrique ». Indignation immédiate dans l’hémicycle.
« Qui a prononcé cette phrase ? »,somme la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Dans la confusion générale, celle-ci décide de mettre fin à la séance « compte tenu de la gravité des faits » et « de l’émotion légitime » dans l’hémicycle. De telles interruptions de séance sont rarissimes.
De son côté, Le député RN Grégoire de Fournas se défend en affirmant qu’il « ne parlait pas » de son collègue mais « du bateau passeur de migrants » et dénonce « une manipulation » de LFI.
« Nous sommes en face d’une manipulation de La France insoumise qui cherche à dénaturer mes propos pour me faire tenir des propos dégueulasses vis-à-vis d’un collègue député français de la Nation qui a la même légitimité que moi sur ces bancs », déclare l’élu devant la presse.
Carlos Martens Bilongo était hier soir en direct sur le plateau de TPMP et il a expliqué que lui n'avait aucun doute sur le racisme des propos qui ont été prononcé et a expliqué que selon lui, ce qui gênait le rassemblement national, c'est le fait qu'il soit député.
Le député du Val-d’Oise évoque notamment l’interdiction implicite d’entrer dans les ports italiens à laquelle sont confrontés, depuis une semaine, les navires humanitaires Océan Viking, Humanity 1 et Géo Barents, qui totalisent 985 migrants naufragés à leur bord.
Dans les rangs du Rassemblement national, un parlementaire d’abord non identifié, lance alors dans l’hémicycle « qu’ils retournent en Afrique » ou « qu’il retourne en Afrique ». Indignation immédiate dans l’hémicycle.
« Qui a prononcé cette phrase ? »,somme la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Dans la confusion générale, celle-ci décide de mettre fin à la séance « compte tenu de la gravité des faits » et « de l’émotion légitime » dans l’hémicycle. De telles interruptions de séance sont rarissimes.
De son côté, Le député RN Grégoire de Fournas se défend en affirmant qu’il « ne parlait pas » de son collègue mais « du bateau passeur de migrants » et dénonce « une manipulation » de LFI.
« Nous sommes en face d’une manipulation de La France insoumise qui cherche à dénaturer mes propos pour me faire tenir des propos dégueulasses vis-à-vis d’un collègue député français de la Nation qui a la même légitimité que moi sur ces bancs », déclare l’élu devant la presse.
Carlos Martens Bilongo était hier soir en direct sur le plateau de TPMP et il a expliqué que lui n'avait aucun doute sur le racisme des propos qui ont été prononcé et a expliqué que selon lui, ce qui gênait le rassemblement national, c'est le fait qu'il soit député.
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