• il y a 2 ans
Travailler plus pour être valorisé plus…. cette culture semble très ancrée dans les esprits français et espagnols.
Le présentéisme est le fait de rester sur son lieu de travail plus que nécessaire malgré sa fatigue (mentale ou physique).
Ce phénomène n’est pas sans danger : il peut nuire à l’état physique et mental du salarié (jusqu’à entraîner un burn-out), à sa motivation ou à sa productivité.

Le présentéisme peut prendre plusieurs formes :
- le présentéisme contemplatif : rester sur son lieu de travail mais sans travailler (signe de démotivation).
- le présentéisme stratégique : faire acte de présente en s’assurant d’être vu.
- le surprésentéisme : faire des journées à rallonge malgré la fatigue (traduit le surengagement du salarié motivé par le perfectionnisme, une surchage de travail, la culture d’entreprise…).
En France, de nombreux managers mesurent la qualité de l’implication des collaborateurs en fonction du nombre d’heures effectuées.
Pourtant, dans d’autres pays, rester après une certaine heure est mal-perçue et est signe de mauvaise organisation, de mauvais équilibre voire même de négligence envers sa vie familiale.
Parfois, le présentéisme découle d’une pression exercée par le groupe (volonté de ne pas desservir le reste de l’équipe ou pour l’image) ou par le manager.
Mais le plus souvent, c’est le salarié lui-même qui s’impose le présentéisme.
Les managers jouent un rôle primordial pour lutter contre ce phénomène (qui entraîne une baisse de la qualité du travail produit, une dégradation de l’ambiance de travail…) : ils ne doivent pas hésiter à
rappeler les horaires de place et de veiller que les salariés respectent leur droit à la déconnexion.
Ils peuvent également déculpabiliser les retards, les absences pour arrêts maladie ou prise de congés...

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