L’UDES, union des employeurs de l’économie sociale et solidaire, regroupe 23 groupements et syndicats d’employeurs (associations, mutuelles, coopératives) et 16 branches et secteurs professionnels. « L’économie sociale et solidaire, c’est plus de 2,3 millions d’emplois, ajoute Hugues Vidor. C’est donc une force considérable dans l’univers économique, mais également dans l’univers social, puisque les entreprises agissent sur les territoires, en proximité des citoyens, pour répondre à des besoins sociaux ou économiques. »
On dit beaucoup que les jeunes veulent désormais donner du sens à leur travail, qu’ils cherchent de nouvelles formes d’engagements. Un nombre important de structures représentées par l’UDES répond à cette attente. Permettent-elles pour autant de mettre les nouvelles générations à l’abri des pénuries de recrutement ? « Les jeunes demandent d’intervenir dans des projets qui ont du sens, confirme Hugues Vidor. L’image de l’économie sociale et solidaire a changé. Les jeunes sont en attente d’un changement sociétal dans le domaine environnemental et social et nous leur permettons de s’inscrire dans cette dynamique. Nous avons passé la crise et aujourd’hui, il y a des endroits où des secteurs sont en tension, en particulier sur l’aide à domicile. »
N’y a-t-il pas un risque de désillusion à penser que la recherche de profit représente le seul problème des entreprises, et qu’il suffit de reléguer cet objectif derrière des considérations sociales ou environnementales pour s’épargner tous les maux ? « Il faut être très clair là-dessus : les entreprises de l’économie sociale et solidaire sont des entreprises comme les autres, reconnaît Hugues Vidor. Néanmoins, elles vont plus loin, puisqu’elles associent l’ensemble des parties prenantes à leur projet. Il s’agit donc d’un projet collectif où l'on respecte la place de l'individu. »
La grande question économique du moment, c’est l’inflation, qui touche plus lourdement les ménages les plus modestes. Dans ce contexte, le président de l’UDES pense-t-il qu’il faille augmenter les salaires ? « Oui, nous y sommes favorables, répond Hugues Vidor. Nous avons formulé un certain nombre de propositions au gouvernement, en sortie de crise, pour aller sur une politique de la demande, afin que les familles modestes puissent retrouver une marge de manœuvre. »
L’un des projets du Président réélu qui ont marqué la campagne consiste à relever l’âge légal de départ à la retraite. Comment l’UDES se positionne-t-elle sur le sujet ? « Nous étions favorables à la réforme des retraites, explique Hugues Vidor. Mais si on allonge l’âge légal, on doit permettre aux séniors de continuer à travailler. Pour cela, nous proposons des cotisations sociales spécifiques, plus faibles, pour que les entreprises puissent embaucher des séniors. Aussi un grand plan pour accompagner des séniors, dont la grande difficulté consiste à s’adapter à la révolution numérique. »
On dit beaucoup que les jeunes veulent désormais donner du sens à leur travail, qu’ils cherchent de nouvelles formes d’engagements. Un nombre important de structures représentées par l’UDES répond à cette attente. Permettent-elles pour autant de mettre les nouvelles générations à l’abri des pénuries de recrutement ? « Les jeunes demandent d’intervenir dans des projets qui ont du sens, confirme Hugues Vidor. L’image de l’économie sociale et solidaire a changé. Les jeunes sont en attente d’un changement sociétal dans le domaine environnemental et social et nous leur permettons de s’inscrire dans cette dynamique. Nous avons passé la crise et aujourd’hui, il y a des endroits où des secteurs sont en tension, en particulier sur l’aide à domicile. »
N’y a-t-il pas un risque de désillusion à penser que la recherche de profit représente le seul problème des entreprises, et qu’il suffit de reléguer cet objectif derrière des considérations sociales ou environnementales pour s’épargner tous les maux ? « Il faut être très clair là-dessus : les entreprises de l’économie sociale et solidaire sont des entreprises comme les autres, reconnaît Hugues Vidor. Néanmoins, elles vont plus loin, puisqu’elles associent l’ensemble des parties prenantes à leur projet. Il s’agit donc d’un projet collectif où l'on respecte la place de l'individu. »
La grande question économique du moment, c’est l’inflation, qui touche plus lourdement les ménages les plus modestes. Dans ce contexte, le président de l’UDES pense-t-il qu’il faille augmenter les salaires ? « Oui, nous y sommes favorables, répond Hugues Vidor. Nous avons formulé un certain nombre de propositions au gouvernement, en sortie de crise, pour aller sur une politique de la demande, afin que les familles modestes puissent retrouver une marge de manœuvre. »
L’un des projets du Président réélu qui ont marqué la campagne consiste à relever l’âge légal de départ à la retraite. Comment l’UDES se positionne-t-elle sur le sujet ? « Nous étions favorables à la réforme des retraites, explique Hugues Vidor. Mais si on allonge l’âge légal, on doit permettre aux séniors de continuer à travailler. Pour cela, nous proposons des cotisations sociales spécifiques, plus faibles, pour que les entreprises puissent embaucher des séniors. Aussi un grand plan pour accompagner des séniors, dont la grande difficulté consiste à s’adapter à la révolution numérique. »
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