Le romancier explique dans Quotidien que PPDA avait conseillé à Tristane Banon de condamner DSK

  • il y a 2 ans
Mercredi 11 mai, l'homme invité sur le plateau de l'émission TMC, qui a condamné la tentative de viol de Dominique Strauss-Kahn, s'est exprimé sur l'inquiétante affaire...  
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Mercredi 11 mai, l'homme qui a dénoncé la tentative de viol de Dominic Strauss-Kahn s'est exprimé sur le plateau de l'émission de TMC sur l'affaire Patrick Pover Davor.

La romancière Tristane Banon, qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol en 2006 et 2011, était l'invitée du Quotidien de Yann Barthès sur TMC mercredi 11 mai, juste avant la diffusion de l'enquête de Julien Bellver intitulée Le crash DSK.

Après être finalement revenue sur l'affaire DSK et la chute de l'homme candidat à la présidence de la République après que Nafissatou Diallo, femme de ménage au Sofitel de New York, a été accusée de viol, Tristane Banon s'est attaquée à une autre affaire qui présentait déjà quelques similitudes : la PPDA Cas.

"Il a été le premier à en parler aux journalistes"

Yann Barthès a expliqué que Tristane Banon avait confié son attaque au PPDA. La romancière explique sa relation avec Patrick Poivre d'Arvor, alors star du JT de TF1

"C'est même fou parce qu'il m'a dit qu'il fallait absolument rendre ces faits publics. Cet homme risque de devenir un jour président de la république. On ne peut pas accepter qu'un président potentiel soit un délinquant sexuel".

Avant que cela ne soit fait: "Il a été la première personne à dire à un journaliste ce qui m'était arrivé. C'est ainsi que le journaliste m'a contacté pour la première fois."

"C'est fou"

"C'est fou quand on sait ce qui se passe dans sa vie", a-t-elle poursuivi. Elle a dit que c'était une situation très compliquée. Pour elle, "Il faut écouter ces femmes, et ce qu'elles disent est assez effrayant pour certaines personnes. Après, il faut que justice soit faite."

Elle a ajouté qu'elle ne lui avait pas parlé depuis plusieurs années, mais a tenu à préciser qu'elle ne porterait pas plainte en son nom.

"Je ne pense pas que tu devrais tenter ta chance. Je n'ai aucun conseil à offrir, mais je ne pense pas que tu devrais les provoquer en te plaignant. Je pense au moins être poli."

Avant la conclusion : "Après coup, je ne connais pas les détails de l'affaire. Je ne suis pas là pour le condamner, ni pour le défendre. Je ne suis ni avocat ni juge d'instruction."