L’agence Frontex tire le signal d’alarme : au premier trimestre, les flux de clandestins aux frontières de l’Union européenne sont les plus élevés depuis 2016... En parallèle, la demande d’asile repart à la hausse en France. En trois mois, de janvier à mars, le phénomène connaît des évolutions qui n’ont rien à voir avec le cas des Ukrainiens, bénéficiaires d’un statut de protection internationale bien à eux.
Depuis le mois de janvier en France, le nombre de demande d'asile a augmenté de 36 % par rapport à la même période l'an dernier. 28.405 demandes ont été formulées auprès de l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides. Cette hausse s'inscrit dans un contexte général de reprise des flux migratoires.
Le nombre de franchissements illégaux des frontières vers l'UE est même le plus élevé depuis 2016 : plus de 40.300 franchissements détecté depuis le mois de janvier, soit 57 % de plus qu'il y a un an.
Une augmentation qui n'est pas la conséquence de la guerre en Ukraine : le nombre de réfugiés ukrainiens n'est pas pris en compte par l'Agence européenne de protection des frontières. Les routes retracées par Frontex sont majoritairement empruntées par «des Syriens et des Afghans» via les Balkans, par «des Nigérians et des Congolais» en Méditerranée orientale et par «des Marocains et des Guinéens» depuis l’Afrique occidentale. Du côté des demandes d'asile, les évolutions les plus spectaculaires concerne celle effectuées par
les Géorgiens (+ 445 %), les Albanais (+ 248 %), les Turcs (+ 190 %) et les Bangladais (+b118 %). Mais c'est l'Afghanistan qui reste le premier pays de
Depuis le mois de janvier en France, le nombre de demande d'asile a augmenté de 36 % par rapport à la même période l'an dernier. 28.405 demandes ont été formulées auprès de l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides. Cette hausse s'inscrit dans un contexte général de reprise des flux migratoires.
Le nombre de franchissements illégaux des frontières vers l'UE est même le plus élevé depuis 2016 : plus de 40.300 franchissements détecté depuis le mois de janvier, soit 57 % de plus qu'il y a un an.
Une augmentation qui n'est pas la conséquence de la guerre en Ukraine : le nombre de réfugiés ukrainiens n'est pas pris en compte par l'Agence européenne de protection des frontières. Les routes retracées par Frontex sont majoritairement empruntées par «des Syriens et des Afghans» via les Balkans, par «des Nigérians et des Congolais» en Méditerranée orientale et par «des Marocains et des Guinéens» depuis l’Afrique occidentale. Du côté des demandes d'asile, les évolutions les plus spectaculaires concerne celle effectuées par
les Géorgiens (+ 445 %), les Albanais (+ 248 %), les Turcs (+ 190 %) et les Bangladais (+b118 %). Mais c'est l'Afghanistan qui reste le premier pays de
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