La journaliste Karima Brikh, à propos de la crise migratoire en Europe, dans 180 Minutes Info week-end : «On voit aussi depuis quelques années, que ce soit des migrants qui viennent de Tunisie ou d'autres pays, où le pays n'est pas en guerre donc faut faire aussi attention que le droit d'asile ne soit pas dévoyé en immigration économique».
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00:00 depuis quelques années, que ce soit des migrants qui arrivent de Tunisie ou d'autres pays où le
00:04 pays n'est pas en guerre. Donc, il faut faire attention aussi que le droit d'asile ne soit pas
00:08 dévoyé en immigration économique. Parce que ça existe aussi, l'immigration économique,
00:14 vous pouvez faire... il y a une filière économique et ça, ça va. Donc, c'est vraiment la question de
00:20 gérer ces flux migratoires irréguliers. Certains vont même dire clandestins, mais bon, c'est pas
00:25 un terme qui va être politiquement correct, on va dire comme ça. Donc, sur le plus long terme,
00:29 en Afrique, et bon, on sait que notamment Nicolas Sarkozy qui a parlé de ce fameux plan Marshall
00:35 pour l'Afrique, parce que, est-ce que le continent a intérêt aussi à perdre sa force à vivre,
00:41 sa jeunesse, ses jeunes qui décident de quitter? Donc, il y a ça aussi qu'il faut se poser comme
00:46 question, parce que, quel est l'objectif à terme de tout ça? Oui, mais parce qu'il y a une
00:50 surpopulation aussi en Afrique, un pays comme le Nigeria notamment, qui va atteindre avec sa
00:54 population exactement le même nombre d'habitants que l'ensemble de l'Union européenne.
00:59 - Exactement, donc il faut... - Il y a un décalage, un déséquilibre.
01:02 - Il y a un déséquilibre, mais justement, je pense quand on parle de travail de fond aussi,
01:06 de rendre certains endroits plus attrayants, c'est pas demain matin qu'on va le faire. Cela dit,
01:10 quand je disais qu'il y a quand même des conséquences sur les pays d'accueil,
01:13 les structures d'accueil, sur les centres, que ce soit les centres d'hébergement,
01:16 sur les systèmes de santé, sur les systèmes d'éducation, sur l'État-providence en tant
01:21 que tel, c'est-à-dire oui, on veut aider, on veut aider, certes, mais on ne peut pas non plus...
01:24 Il y a une capacité, il y a aussi un certain pragmatisme à avoir.
01:29 - C'est vraiment un travail de fond. - C'est vraiment un travail de fond.
01:31 [Musique]