PLUS DE FILMS, DES ACTES : OUVRONS LES FERMES !

  • il y a 3 ans
PLUS DE FILMS, DES ACTES : OUVRONS LES FERMES !

Les couches de dénis qui entourent l'effroyable condition des esclaves de l'élevage mondial sont nombreuses. Aussi, il n'est pas seulement le govéganisme qui oblitère l'absence de gestes actifs contre la plus grande barbarie de tous les temps, il est aussi la boursouflure posée sur les sauvetages sporadiques, le miroir grossissant posé sur les rescapé·es comme cache-holocauste de milliards d'assassinats par jour. À ce stade, la focale sur un sauvetage, c'est la feuille qui cache la déforestation mondiale…
Le bal des hypocrites agite les mauvaises questions pour se prévaloir des lauriers compassionnels et participe ainsi à la pérennité de l'holocauste. Les dénieux des chiffres menacent à coup de questions obscènes : « Où sont les animaux délivrés des cages ? » pour taire LA QUESTION FONDAMENTALE : « Où sont les animaux ? ».

OÙ SONT LES LAPIN·ES ? 99% EN PRISON AVANT ASSASSINATS.

Alors, entre savoir la catastrophe en cours et ignorer le futur des rescapé·es de la séquestration, la lutte pour l'abolition de l'holocauste nataliste doit reconnaître de quel côté penche l'éthique. La mizoogynie est si puissante chez l'homo sapiens qui refuse sa nature que les dissonances cognitives s'enquillent. Faire sortir les zootres des prizons mentales où iels sont forclos, c'est ouvrir les clapiers des prizoonnier·es. Les prisons réelles sont prisons conceptuelles qui font prisons réelles... Le domesticatueur veut maintenir son privilège de posséder par le regard. La mutation animaliste doit déconstruire la domestication si elle veut advenir. Un animalisme tronqué sera toujours spéciste. La cage, le hangar, l'enclos, le refuge, la réserve même mystifiée en « sanctuaire », ne sont pas la maison des zoonimaux. La cage n'est pas une maison, c'est une prison. Accepter de ne pas voir, c'est sortir de l'appropriation par le regard. Voir et savoir l'enfer, le Pire-présent, ou ignorer le futur des évadé·es, telle est la question. Le soin n'est pas sous le regard. Quel bénéfice tire l'agonisant·e quand le spectateur assiste à l'agonie ? Aucun.

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SUITE DU COMMUNIQUÉ : https://boucherie-abolition.com/2019/06/08/plus-de-film-des-actes-ouvrons-les-fermes-2/

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