#BurnSade

  • il y a 3 ans
Les fémicides programmés et applaudis à Toulouse à la « Cave poésie » de la torture .

Un spectacle intitulé « SADE X » s’est donné en plein centre ville de Toulouse au même moment où les femmes du monde défilent pour tarir les violences des sadiques du monde. La programmation masculiniste a fait applaudir l’apologie des fémicides, l’apologie d’actes de torture et fait révérence au sérial killer Sade enfermé de son vivant pour ces actes criminels. A quand les hommages à Dutroux ? Les louanges à Marc Lépine ? Les applaudissements pour Jack l’éventreur ? Pourquoi pas un tapis rouge pour Hitler tant qu’on y est ? La décomplexion des sadistes n’a aucune limite ! Au moment où une femme est égorgée, des salles de spectacle encourage l’égorgement des femmes par fascination pour son auteur assassin psychopathe . Caubère et Cantat sont eux aussi sous les projecteurs quand les femmes meurent , meurent des traumas, se suicident, agonisent des viol ences des génies du crime.

A la question « Faut-il brûler Sade ? » posée par Simone de Beauvoir : OUI !!!!! Sade est un assassin, un serial violeur, un prostitueur, un tortionnaire, un pédocriminel, un geôlier , un empoisonneur, etc. Ses multiples suivistes sadistes qui ont contribué à sa réhabilitation (Apollinaire, Breton, Eluard, RayHeine, Lely, Pauvert, Paulhan, Delon, Le Brun, etc.) ont complètement effacé l’existence des victimes de Sade pour ne garder qu’une figure de « génie littéraire ». Mais Sade est indissociable de ses écrits : « Sa vie et son écriture étaient d’un morceau, tout un tissu imbibé du sang de femmes imaginé et réel » (Andréa Dworkin dans Pornography, men possessing women) C’est un réel projet gynocidaire qu’il décrit et détaille dans ses livres et qu’il met en œuvre dans la vie réelle, et c’est pour cette raison qu’il fascine : « Si Sade lui-même – un terroriste sexuel, un tyran sexuel – n’avait pas incarné dans sa vie ces mêmes valeurs, il n’aurait pas excité l’admiration tordue et pharisaïque de ceux qui l’ont dépeint comme révolutionnaire, héros, martyr » (Andréa Dworkin) Ses crimes ne s’arrêtent pas aux femmes et aux enfants qu’il a torturé de son vivant, Sade et ses disciples continuent de faire des victimes. Leur responsabilité est immense dans la légitimation et la perpétuation du viol, de la torture et du sexclavage. En réhabilitant Sade par tous les moyens (biographies, films, expositions, statues, groupes de musique, marque de luxe, prix littéraire, etc.), ils nous disent que nous, les femmes (et en particulier les prostituées qui étaient les premières victimes de Sade), nous ne sommes absolument rien. Alors si nous ne sommes rien pourquoi devraient-ils arrêter de nous violer, nous vendre, nous acheter, nous torturer, nous tuer ? Où serait le crime ? Et puis quand cela ne marche plus il suffit de faire croire que les femmes sont masochistes, qu’elles aiment la violence et que la torture peut être du plaisir si elles le choisissent. « On

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