La transformation de la fonction publique fait partie des prérogatives d’Amélie de Montchalin. Ce qui inclut, parmi les dossiers du moment, la disparition de l’ENA et la création d’une école des administrateurs d'État. Plusieurs corps s’inquiètent de leur disparition comme les préfets, le corps diplomatique. N’y a-t-il pas un risque de perte de compétences ? « En 2021, que ce soit sur l’écologie, le numérique, notre rapport aux valeurs de la République, la France a changé. Le Président a fait un choix radical : bâtir l’action publique du XXIe siècle, recruter, former, gérer les carrières différemment du monde du XXe siècle. D’abord, les métiers ne vont pas disparaître. Il y aura toujours des ambassadeurs, des préfets, etc. Ensuite, nous allons devoir nous assurer que nous nous enrichissons de compétences qui viennent d’ailleurs. Notre but, c’est que les compétences puissent circuler en dehors des silos qui enferment les uns et les autres et créent des frustrations. Les grands corps ont verrouillé le système. »
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