Le procès de l'ex-compagnon de Julie Douib, assassinée à l'Ile Rousse, en Corse en mars 2019, s'est ouvert ce jeudi à Bastia. Ce féminicide avait entraîné une vaste mobilisation contre les violences faites aux femmes en France.
Le 3 mars 2019, Julie Douib est tuée de trois balles à bout portant par son ex-conjoint à l’Ile-Rousse. Elle avait rejoint la Corse en 2006, à 21 ans, pour travailler comme serveuse dans un bar-restaurant du port de Calvi.
C’est dans cet établissement qu’elle rencontre Bruno Garcia Cruciani. Leur relation va se dégrader au fils des ans. Le père de la jeune femme de 34 ans a exprimé sa colère lors d'une marche blanche. Selon lui sa fille n'a pas été protégée : Lucien Douib, énumère une dizaine de plaintes et mains courantes déposées à la gendarmerie pour menace de mort, harcèlement, coups et blessures.
Décrit comme «paranoïaque», d’une «psychorigidité très importante» et s’estimant victime de «déloyauté de sa compagne», l'accusé n’a à ce jour pas exprimé de regrets. Ses deux garçons n’assisteront pas aux débats. La question de la préméditation, pour laquelle il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, sera au cœur du procès.
Le 3 mars 2019, Julie Douib est tuée de trois balles à bout portant par son ex-conjoint à l’Ile-Rousse. Elle avait rejoint la Corse en 2006, à 21 ans, pour travailler comme serveuse dans un bar-restaurant du port de Calvi.
C’est dans cet établissement qu’elle rencontre Bruno Garcia Cruciani. Leur relation va se dégrader au fils des ans. Le père de la jeune femme de 34 ans a exprimé sa colère lors d'une marche blanche. Selon lui sa fille n'a pas été protégée : Lucien Douib, énumère une dizaine de plaintes et mains courantes déposées à la gendarmerie pour menace de mort, harcèlement, coups et blessures.
Décrit comme «paranoïaque», d’une «psychorigidité très importante» et s’estimant victime de «déloyauté de sa compagne», l'accusé n’a à ce jour pas exprimé de regrets. Ses deux garçons n’assisteront pas aux débats. La question de la préméditation, pour laquelle il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, sera au cœur du procès.
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