TÉLÉRAMA DIALOGUE – Il vient tout juste de remporter deux Oscars pour son premier long métrage, “The Father”. À la fois écrivain, scénariste et réalisateur, Florian Zeller nous livre un entretien de près d’une heure. Incontournable.
Il était déjà, avec Yasmina Reza, l’auteur de théâtre français contemporain le plus joué et le plus traduit à l’étranger (en 35 langues). Voilà que Florian Zeller, 41 ans, vient de remporter à Hollywood deux Oscars – meilleur scénario, et meilleure interprétation masculine pour Anthony Hopkins – dès son premier film, The Father. Coup d’essai, coup de maître, pour cette adaptation sur grand écran de l’une des pièces de notre ambitieux surdoué – Le Père –, composée en 2012 pour Robert Hirsch. Zeller affirme en effet n’écrire que pour des acteurs : Catherine Hiegel (La Mère, en 2010), Pierre Arditi (La Vérité, en 2011, Le Mensonge, en 2015), Fabrice Luchini (Une heure de tranquillité, en 2013), Daniel Auteuil (L’Envers du décor, en 2016). Pour leur voix singulière, leur timbre unique, leur musique. Comme pour un livret d’opéra.
Il rêvait de l’inquiétant Anthony Hopkins et a su le convaincre d’incarner un malade d’Alzheimer livré aux enfers de l’absence et du doute. C’est que celui à qui tout réussit connaît étrangement le royaume de l’incertitude. N’a-t-il pas composé une douzaine de pièces-puzzles où la vérité n’est jamais sûre, ni le mensonge…? Où tout peut être vrai et faux à la fois ? Où le réel s’avère incohérent ? Drôles de labyrinthes à la Pinter, sous une écriture apparemment si banale.
L’énigmatique Florian Zeller nous explique le tournage du film et évoque sa carrière, de ses débuts de romancier – il publie à 22 ans Neiges artificielles, son premier roman – au triomphe de sa dernière pièce, Le Fils, en 2018. Il s’apprête justement à adapter en film, encore avec Christopher Hampton, cette drôle d’histoire plus autobiographique que les autres, où percent bien des souffrances. Florian Zeller avec pudeur et discrétion se raconte…
Il était déjà, avec Yasmina Reza, l’auteur de théâtre français contemporain le plus joué et le plus traduit à l’étranger (en 35 langues). Voilà que Florian Zeller, 41 ans, vient de remporter à Hollywood deux Oscars – meilleur scénario, et meilleure interprétation masculine pour Anthony Hopkins – dès son premier film, The Father. Coup d’essai, coup de maître, pour cette adaptation sur grand écran de l’une des pièces de notre ambitieux surdoué – Le Père –, composée en 2012 pour Robert Hirsch. Zeller affirme en effet n’écrire que pour des acteurs : Catherine Hiegel (La Mère, en 2010), Pierre Arditi (La Vérité, en 2011, Le Mensonge, en 2015), Fabrice Luchini (Une heure de tranquillité, en 2013), Daniel Auteuil (L’Envers du décor, en 2016). Pour leur voix singulière, leur timbre unique, leur musique. Comme pour un livret d’opéra.
Il rêvait de l’inquiétant Anthony Hopkins et a su le convaincre d’incarner un malade d’Alzheimer livré aux enfers de l’absence et du doute. C’est que celui à qui tout réussit connaît étrangement le royaume de l’incertitude. N’a-t-il pas composé une douzaine de pièces-puzzles où la vérité n’est jamais sûre, ni le mensonge…? Où tout peut être vrai et faux à la fois ? Où le réel s’avère incohérent ? Drôles de labyrinthes à la Pinter, sous une écriture apparemment si banale.
L’énigmatique Florian Zeller nous explique le tournage du film et évoque sa carrière, de ses débuts de romancier – il publie à 22 ans Neiges artificielles, son premier roman – au triomphe de sa dernière pièce, Le Fils, en 2018. Il s’apprête justement à adapter en film, encore avec Christopher Hampton, cette drôle d’histoire plus autobiographique que les autres, où percent bien des souffrances. Florian Zeller avec pudeur et discrétion se raconte…
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Court métrage