• il y a 9 mois
Une soirée sans surprise... La 96e cérémonie des Oscars, qui s'est tenue ce dimanche à Los Angeles, a été marquée par la triomphe de «Oppenheimer», le douzième long-métrage de Christopher Nolan. Ce film, qui raconte le destin complexe et terrifiant du père de la bombe atomique, a décroché sept Oscars, dont celui du meilleur film.

«Je ne saurais trop insister sur l'incroyable équipe que nous avons réunie pour ce film», a réagi le cinéaste, en profitant de son prix du meilleur réalisateur pour remercier tous les acteurs. «On ne sait pas où va nous emmener ce voyage mais je suis ravi de faire partie de cette aventure», a-t-il ajouté.

Cillian Murphy, qui se glisse dans la peau du scientifique américain Robert Oppenheimer, a lui remporté l'Oscar du meilleur acteur. «Ça a été l’aventure la plus folle et la plus enivrante», a-t-il déclaré. «Pour le meilleur ou pour le pire, nous vivons dans le monde d'Oppenheimer» et de la bombe atomique, a observé l'Irlandais, qui s'est dit «fier». «J'aimerais donc vraiment dédier ce prix aux artisans de la paix dans le monde entier.»

Son antagoniste à l'écran, Robert Downey Jr, qui campe un bureaucrate conservateur orchestrant l'humiliation publique du scientifique, a raflé quant à lui le prix du meilleur second rôle masculin. Le sacre du film a été complété par d'autres statuettes techniques - montage, photographie, bande originale - à la hauteur de la réputation de chef œuvre populaire qu'il s'est forgé depuis sa sortie en salles cet été.

Après une Palme d'Or, deux Golden Globes, un Bafta et six Césars, le film français «Anatomie d'une chute» a remporté l'Oscar du meilleur scénario original. «Cet Oscar va m’aider à traverser la crise la quarantaine», a plaisanté la cinéaste française Justine Triet, très émue. «C'est une année folle», a-t-elle soufflé, aux côtés de son compagnon Arthur Harari, avec qui elle a co-écrit le script.

Son œuvre s'impose en effet comme la meilleure représentante du cinéma français à l'international depuis «Amour», Oscar du meilleur film étranger en 2013, et «The Artist», qui avait raflé cinq statuettes en 2012.

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Transcription
00:00 ...
00:06 -Merci. Merci beaucoup.
00:09 Cet Oscar va m'aider à traverser la crise de la quarantaine.
00:15 Je crois, en tout cas.
00:17 C'est une année folle, extraordinaire.
00:20 C'est très glamour, ce soir.
00:22 Et le glamour de ce soir est en contraste
00:26 avec le début de ce film.
00:30 Vous savez, nous étions à la maison,
00:32 enfermés avec nos deux enfants.
00:35 C'était le lockdown, c'était pendant le coronavirus.
00:38 Nous avions mis nos enfants devant la télé,
00:41 devant des dessins animés.
00:43 Il n'y avait pas de séparation entre écrire et les couches.
00:47 -Et puis, il y a deux autres personnes
00:49 qui sont intervenues, Marianne et David,
00:52 une femme et un homme.
00:53 -Et en fait, c'est là que les choses sont devenues un peu folles.
00:58 Ca a été vraiment ce ping-pong
01:01 qui est arrivé, surtout, entre des Français.
01:03 Mais il n'y avait rien entre nous ou au-dessus de nous.
01:07 Il n'y avait qu'une indépendance et une liberté totale.
01:11 C'était la seule façon pour nous de faire ce film.
01:14 -Permettez-moi d'adresser mes remerciements
01:17 à tout le casting, Sandra, Swan, Milo, Antoine,
01:20 tout le casting, toute la distribution.
01:23 Merci de ce que vous avez fait.
01:25 Vous avez vraiment tué ce scénario,
01:27 une fois derrière la caméra ou devant la caméra.
01:30 C'est la meilleure chose pour des scénaristes comme Tourdé,
01:34 pour des réalisateurs.
01:35 Merci du fond du coeur.
01:37 Applaudissements
01:39 ...

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