Sous la direction de Barbara Hannigan, l'Orchestre philharmonique de Radio France interprète les Métamorphoses de Richard Strauss.
Né en plein cœur du romantisme, mort peu après la fin de la Seconde guerre mondiale, dans une période de foisonnement extraordinaire de la création musicale, Richard Strauss a vécu l’une des époques les plus bouleversées de l’histoire de la musique. Pourtant, il semble avoir contourné les champs de bataille, ou du moins les zones d’ébullition où se rencontraient les musiciens qui lui étaient contemporains. Au moment où se développe la réflexion de l’École de Vienne sur la perspective de l’atonalité, qui mènera au dodécaphonisme, Strauss explore quant à lui un univers lyrique mêlant un certain néoclassicisme et un art nouveau du « beau chant » (Le Chevalier à la rose, Ariane à Naxos, Arabella…), après avoir hissé l’opéra, avec Elektra (1909), au rang de rituel tragique, chargé d’une violence jusque-là inconnue sur la scène lyrique.
Sa jeunesse est marquée par la puissance de l’orchestre. En treize ans (de 1886 à 1899), Strauss, qui est aussi chef d’orchestre, va composer huit poèmes symphoniques, de taille variable, mais d’une substance orchestrale extraordinairement inventive. Les années suivantes, jusqu’à sa mort, verront l’abandon presque total de la composition pour orchestre seul, au profit du déploiement d’un univers lyrique magistral, d’une richesse unique dans l’histoire de l’opéra.
Né en plein cœur du romantisme, mort peu après la fin de la Seconde guerre mondiale, dans une période de foisonnement extraordinaire de la création musicale, Richard Strauss a vécu l’une des époques les plus bouleversées de l’histoire de la musique. Pourtant, il semble avoir contourné les champs de bataille, ou du moins les zones d’ébullition où se rencontraient les musiciens qui lui étaient contemporains. Au moment où se développe la réflexion de l’École de Vienne sur la perspective de l’atonalité, qui mènera au dodécaphonisme, Strauss explore quant à lui un univers lyrique mêlant un certain néoclassicisme et un art nouveau du « beau chant » (Le Chevalier à la rose, Ariane à Naxos, Arabella…), après avoir hissé l’opéra, avec Elektra (1909), au rang de rituel tragique, chargé d’une violence jusque-là inconnue sur la scène lyrique.
Sa jeunesse est marquée par la puissance de l’orchestre. En treize ans (de 1886 à 1899), Strauss, qui est aussi chef d’orchestre, va composer huit poèmes symphoniques, de taille variable, mais d’une substance orchestrale extraordinairement inventive. Les années suivantes, jusqu’à sa mort, verront l’abandon presque total de la composition pour orchestre seul, au profit du déploiement d’un univers lyrique magistral, d’une richesse unique dans l’histoire de l’opéra.
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Musique