Gitana Team 2020 : L’asservissement, le passage de la 2D à la 3D

  • il y a 4 ans
L’asservissement… Derrière ce terme se cache beaucoup de technologie et de développement mais aussi une certaine forme de mythe pas toujours justifiée.Mis à l’eau en 2017, le Maxi Edmond de Rothschild a ouvert une nouvelle ère de la course au large, celle des bateaux capables de voler en haute mer. Cette nouvelle forme de navigation a considérablement augmenté les performances des maxi-trimarans mais elle a également et logiquement créé des besoins.
L’asservissement est aujourd’hui une nécessité du fait de l’évolution des bateaux, une évolution logique de la technologie qu’induisent les bateaux volants. Au sein du Gitana Team, l’asservissement est considéré comme un cercle vertueux ; c’est un gage de stabilité ce qui amène aussi bien de la sécurité que de la performance. Convaincu de cela dès la genèse du projet « Gitana 17 », l’équipe aux cinq flèches travaille sur ce sujet en exclusivité avec la société Pixel sur Mer, dirigée par Jean-François Cuzon.
À bord du Maxi Edmond de Rothschild, les flaps des safrans de flotteurs et de la coque centrale, ainsi que le volet de la dérive sont asservis. L’objectif affiché est de prolonger les phases de vol et d’être plus stable avec une régulation automatique des différents appendices cités précédemment. Ce principe d’asservissement fonctionne en boucle fermée, c’est-à-dire sans intervention humaine, mais à l’image du pilote automatique il peut être « désactivé » par l’équipage selon les phases de navigation. Nous sommes donc très loin d’un téléguidage ! Ainsi comme toujours, l’humain prévaut et la technologie aussi incroyable soit-elle n’est rien sans l’action des hommes et en l’occurrence ici des talentueux marins du Maxi Edmond de Rothschild.

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