• il y a 5 ans
La Haute autorité de santé publique a publié ce mercredi des recommandations à destination des médecins. « Un repérage précoce est primordial car les faits de violences s’aggravent et s’accélèrent avec le temps », précise encore la HAS.

Lésions traumatiques, « explications vagues » ou troubles de l’anxiété : certains signes doivent alerter les médecins sur de possibles violences conjugales subies par leurs patientes, selon une « recommandation » publiée mercredi par la Haute autorité de santé (HAS) pour inciter les professionnels à mieux « repérer » et agir.

« Les médecins sont en première ligne pour repérer les femmes victimes de violence », affirme la HAS, qui publie pour la première fois des recommandations sur ce sujet, objet d’une vaste mobilisation de la part des associations et du gouvernement.

« Faute de formation et d’outils », la plupart des professionnels de santé « sont le plus souvent démunis face à cette problématique qu’ils connaissent peu ou mal », et « ne vont pas forcément repérer ces situations ni savoir comment agir pour protéger les victimes », estime la Haute autorité.

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