Le petit-déjeuner est-il vraiment le repas le plus important de la journée ? L’idée n’est pas nouvelle : elle remonte même à 1917 et à un article publié par la diététicienne Lenna Cooper dans les pages d’un magazine de santé américain de l’époque nommé Good Health.
C’est d’ailleurs à la même époque que naît le concept de petit déjeuner tel qu’on le connaît aujourd’hui. En pleine révolution industrielle, les occidentaux changent en effet leurs habitudes alimentaires et adoptent petit à petit les aliments qu’on associe maintenant au petit-déjeuner, à la place des restes du dîner de la veille.
Mais l’affirmation de cette diététicienne n’était pas tout à fait désintéressée : le magazine appartient au docteur Kellogg, l’inventeur des corn flakes et fondateur de l’entreprise du même nom.
Cent ans après cette affirmation, peu d’études indépendantes permettent d’accréditer cette idée pourtant très répandue. Et celles qui sont publiées sont souvent directement liées à l’industrie alimentaire. « Beaucoup, si ce n’est presque toutes, les études qui démontrent que les personnes qui mangent un petit-déjeuner sont en meilleure santé et maîtrisent mieux leur poids que ceux qui n’en mangent pas sont sponsorisées par Kellogg ou d’autres compagnies de céréales », explique ainsi la nutritionniste Marion Nestle.
A l’inverse, une méta-analyse indépendante de 2019, c’est-à-dire une étude compilant les données de beaucoup d’autres, a même conclu qu’il n’y avait aucune preuve « soutenant l’idée que la consommation d’un petit-déjeuner promeut la perte de poids. Cela pourrait même avoir l’effet inverse. »
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Cent ans après cette affirmation, peu d’études indépendantes permettent d’accréditer cette idée pourtant très répandue. Et celles qui sont publiées sont souvent directement liées à l’industrie alimentaire. « Beaucoup, si ce n’est presque toutes, les études qui démontrent que les personnes qui mangent un petit-déjeuner sont en meilleure santé et maîtrisent mieux leur poids que ceux qui n’en mangent pas sont sponsorisées par Kellogg ou d’autres compagnies de céréales », explique ainsi la nutritionniste Marion Nestle.
A l’inverse, une méta-analyse indépendante de 2019, c’est-à-dire une étude compilant les données de beaucoup d’autres, a même conclu qu’il n’y avait aucune preuve « soutenant l’idée que la consommation d’un petit-déjeuner promeut la perte de poids. Cela pourrait même avoir l’effet inverse. »
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