Après la déconfiture des Républicains lors des élections européennes, Damien Abad regrette-t-il son soutien à Laurent Wauquiez ? «Non, parce qu’il était le seul qui a eu le courage de se présenter à cette élection devant nos militants. Il fallait redonner un nouvel espoir à droite après la cuisante défaite à la présidentielle et aux législatives. On est toujours en reconstruction, le chemin est long, difficile et surement plus difficile que prévu».
«Il faut nous remettre en cause», a dit Laurent Wauquiez et non «Je dois me remettre en cause». «C’est une défaite collective, il y a une responsabilité partagée. Le ‘nous’ englobe le ‘je’ également. Il faut tout remettre à plat sur la pensée de la droite, savoir pourquoi ce pays qui n’a jamais été autant à droite est aussi éloigné de nous et de notre famille politique. Comment ça se fait que les salles soient pleines et les urnes soient vides ?».
Il ajoute: «Il faut changer les méthodes, changer notre logiciel politique, renouveler nos idées en profondeur et élargir nos idées. La droite ne peut pas se renfermer sur le seul conservatisme sociétal et les questions identitaires (…) Il faut parler à tout le monde économique, il faut reparler aux libéraux, aux centristes, aux modérés, à toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont encore accrochés à Emmanuel Macron.»
Notre invité précise encore : «La politique par clientèle ne fonctionne plus, il faut que l’on parle à tout le monde. Guillaume Peltier a raison d’insister sur le milieu de cordée, les classes moyennes, celles qui payent et qui n’ont jamais rien. Notre objectif, c’est de valoriser le travail en tant que tel».
Damien Abad l’a dit lui-même, le problème de François-Xavier Bellamy, c’est sa ligne politique. «Je ne remets pas en question l’homme, sincère et authentique, mais la question posée c’est la question de la ligne de notre mouvement. Est-ce qu’on continue de s’enfermer dans un conservatisme sociétal qui est parfois de l’obscurantisme sociétal ? On continue de s’enfermer dans les seules questions identitaires ? C’est ça, l’enjeu aujourd’hui (…) Sens commun par exemple ne doit pas être l’alpha et l’oméga de la politique de la droite demain».
Quid du fonctionnement du parti ? «Il faut déverrouiller le parti, les états généraux sont utiles à condition que ça ne soit pas simplement un comité Théodule de sages et de chapeaux à plumes qui se réunissent entre eux (…) On ne peut plus supporter un parti politique contrôlé par 4 ou 5 personnes ! ».
«Il faut nous remettre en cause», a dit Laurent Wauquiez et non «Je dois me remettre en cause». «C’est une défaite collective, il y a une responsabilité partagée. Le ‘nous’ englobe le ‘je’ également. Il faut tout remettre à plat sur la pensée de la droite, savoir pourquoi ce pays qui n’a jamais été autant à droite est aussi éloigné de nous et de notre famille politique. Comment ça se fait que les salles soient pleines et les urnes soient vides ?».
Il ajoute: «Il faut changer les méthodes, changer notre logiciel politique, renouveler nos idées en profondeur et élargir nos idées. La droite ne peut pas se renfermer sur le seul conservatisme sociétal et les questions identitaires (…) Il faut parler à tout le monde économique, il faut reparler aux libéraux, aux centristes, aux modérés, à toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont encore accrochés à Emmanuel Macron.»
Notre invité précise encore : «La politique par clientèle ne fonctionne plus, il faut que l’on parle à tout le monde. Guillaume Peltier a raison d’insister sur le milieu de cordée, les classes moyennes, celles qui payent et qui n’ont jamais rien. Notre objectif, c’est de valoriser le travail en tant que tel».
Damien Abad l’a dit lui-même, le problème de François-Xavier Bellamy, c’est sa ligne politique. «Je ne remets pas en question l’homme, sincère et authentique, mais la question posée c’est la question de la ligne de notre mouvement. Est-ce qu’on continue de s’enfermer dans un conservatisme sociétal qui est parfois de l’obscurantisme sociétal ? On continue de s’enfermer dans les seules questions identitaires ? C’est ça, l’enjeu aujourd’hui (…) Sens commun par exemple ne doit pas être l’alpha et l’oméga de la politique de la droite demain».
Quid du fonctionnement du parti ? «Il faut déverrouiller le parti, les états généraux sont utiles à condition que ça ne soit pas simplement un comité Théodule de sages et de chapeaux à plumes qui se réunissent entre eux (…) On ne peut plus supporter un parti politique contrôlé par 4 ou 5 personnes ! ».
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