Le don d’organes en France repose sur trois règles établies par la loi du 22 décembre 1976. Le consentement présumé du donneur, la gratuité de l'acte et l'anonymat du donneur et du receveur. Lors d'un décès, une personne est considérée comme donneuse potentielle. Les médecins consultent alors la famille proche afin de procéder ou non à un prélèvement. Pour être reconnu comme donneur, on peut l'indiquer à son entourage ou prendre une carte de donneur au sein d'une association. Cependant, cette carte de donneur n'a aucune valeur légale et l'accord de la famille sera toujours demandé. Il suffit qu'un seul proche refuse pour que le prélèvement ne soit pas effectué. En cas de non-connaissance de la volonté du défunt, près de 2/3 des familles ne donnent pas leur accord. Il existe un Registre national des refus, sur lequel on peut s'inscrire en précisant les organes que l'on refuse de donner. Lors d'un décès, il est consulté par les médecins afin de s'assurer du refus du défunt.
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