«Ce n’est pas les vélos et la cantine bio qui ont fait le succès de Google», résume Nicolas Bouzou. L’économiste publie La comédie (in)humaine qu’il a co-écrit avec Julia de Funès. Un réquisitoire contre une certaine forme de management dans les entreprises.
«Ce qu’on a voulu dénoncer avec Julia de Funès, c’est que l’entreprise n’est pas là pour apporter du bonheur aux salariés, précise l’auteur. Les entreprises investissent énormément dans le bien-être de leurs salariés mais il y a une crise de confiance, une crise de sens dans les entreprises».
Selon lui, les entreprises «sont obsédées par le bonheur, une grande mode qui vient des Etats-Unis, constate l’économiste. Dans certaines entreprises on nomme même des chief happiness officer (des directeurs du bonheur). Les salariés n’en peuvent plus des réunions qui ne servent à rien, des séminaires ludiques, des powerpoint de 150 slides etc... »
«Une entreprise c’est un lieu de travail, c’est un projet collectif, résume-t-il. Il faut laisser les salariés faire leur travail correctement, leur donner les moyens et les sanctionner quand ça ne fonctionne pas. L’épanouissement ou la joie sont la conséquence du travail.»
Au sujet de la loi Pacte, dont une partie du texte prévoit que les entreprises aient l’obligation d’avoir une mission relative au social et à l’environnement, Nicolas Bouzou se dit contre cette mesure. «C’est aux entreprises de montrer ce sens, estime-t-il. C’est la pire déresponsabilisation qui consiste à donner à la loi cette capacité à imposer un sens aux entreprises.»
«Ce qu’on a voulu dénoncer avec Julia de Funès, c’est que l’entreprise n’est pas là pour apporter du bonheur aux salariés, précise l’auteur. Les entreprises investissent énormément dans le bien-être de leurs salariés mais il y a une crise de confiance, une crise de sens dans les entreprises».
Selon lui, les entreprises «sont obsédées par le bonheur, une grande mode qui vient des Etats-Unis, constate l’économiste. Dans certaines entreprises on nomme même des chief happiness officer (des directeurs du bonheur). Les salariés n’en peuvent plus des réunions qui ne servent à rien, des séminaires ludiques, des powerpoint de 150 slides etc... »
«Une entreprise c’est un lieu de travail, c’est un projet collectif, résume-t-il. Il faut laisser les salariés faire leur travail correctement, leur donner les moyens et les sanctionner quand ça ne fonctionne pas. L’épanouissement ou la joie sont la conséquence du travail.»
Au sujet de la loi Pacte, dont une partie du texte prévoit que les entreprises aient l’obligation d’avoir une mission relative au social et à l’environnement, Nicolas Bouzou se dit contre cette mesure. «C’est aux entreprises de montrer ce sens, estime-t-il. C’est la pire déresponsabilisation qui consiste à donner à la loi cette capacité à imposer un sens aux entreprises.»
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