Du 26 au 28 avril 2018, Israël accueillait les championnats d’Europe seniors de judo. L’occasion pour l’EDJ de passer quelques jours en amont au cœur de l’Institut Wingate, la matrice d’un judo local en plein essor où, comme dans beaucoup de « petites » nations, sport et haut niveau ne font souvent qu’un.
Côté féminines, Shany Hershko et ses troupes. Côté masculins, Oren Smadga et les siennes. Deux tatamis et deux approches qui se jouxtent, se reniflent et s’inspirent mutuellement, et auront ces dernières années attiré dans l’encadrement des pointures comme la Japonaise Miki Tanaka, vice championne du monde des -63kg en 2010, ou l’Allemande Yvonne Boenisch, championne olympique des -57kg en 2004. Un caméo en sparring de la néo-retraitée Yarden Gerbi pour soutenir ses anciennes coéquipières, un sprint en côte avec Sagi Muki – y’a-t-il un lien de causalité entre ce finish à l’orgueil et le titre européen que le néo-81kg, déjà champion d’Europe des -73kg en 2015 à Bakou, sera le seul Israélien à ramener cette semaine-là de Tel-Aviv ? –, et de nombreux temps d’écoute et de partage horizontal d’expériences : il s’est passé beaucoup de choses en cette veillée d’armes de printemps dans ce pays à l’histoire tourmentée. Un pays où, pour paraphraser l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, « la grande affaire de l’humanité » reste plus que jamais « la mutuelle compréhension » et où, CQFD, chaque jour est vécu comme s’il était le premier.
Un reportage à lire dans L’EDJ74, actuellement en kiosque. ©Anthony Diao/L'Esprit du judo
Côté féminines, Shany Hershko et ses troupes. Côté masculins, Oren Smadga et les siennes. Deux tatamis et deux approches qui se jouxtent, se reniflent et s’inspirent mutuellement, et auront ces dernières années attiré dans l’encadrement des pointures comme la Japonaise Miki Tanaka, vice championne du monde des -63kg en 2010, ou l’Allemande Yvonne Boenisch, championne olympique des -57kg en 2004. Un caméo en sparring de la néo-retraitée Yarden Gerbi pour soutenir ses anciennes coéquipières, un sprint en côte avec Sagi Muki – y’a-t-il un lien de causalité entre ce finish à l’orgueil et le titre européen que le néo-81kg, déjà champion d’Europe des -73kg en 2015 à Bakou, sera le seul Israélien à ramener cette semaine-là de Tel-Aviv ? –, et de nombreux temps d’écoute et de partage horizontal d’expériences : il s’est passé beaucoup de choses en cette veillée d’armes de printemps dans ce pays à l’histoire tourmentée. Un pays où, pour paraphraser l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, « la grande affaire de l’humanité » reste plus que jamais « la mutuelle compréhension » et où, CQFD, chaque jour est vécu comme s’il était le premier.
Un reportage à lire dans L’EDJ74, actuellement en kiosque. ©Anthony Diao/L'Esprit du judo
Category
🥇
Sport