Nous sommes à bord de la Jaguar XF Sportbrake, c’est-à-dire break. Il s’agit du troisième break de l’histoire de Jaguar après la X-Type et la XF Sportbrake de première génération. Jaguar ne rime pas avec utilitaire donc ce break se préoccupe de son élégance à l’extérieur avec un montant D incliné. Mais ce break dispose également d’un beau volume de coffre avec 565 dm3 selon Jaguar, soit 55 de plus que la génération précédente, autant que la Série 5 Touring, mais moins que la Classe E break qui dépasse les 600 dm3. Il s’agit d’un vrai break avec un seuil de chargement assez bas, une ouverture de coffre large, une banquette facilement rabattable et qui dégage un plancher parfaitement plat. Côté technique, par rapport à la berline, le break embarque une suspension arrière pneumatique qui joue le rôle de correcteur d’assiette. Notre modèle d’essai utilise un diesel 2 litres turbo 240 ch, c’est-à-dire le moteur Ingénium avec double turbo, qui se montre assez agréable. Il offre 500 Nm de couple disponible assez tôt et se montre beaucoup plus agréable que le diesel 180 ch à simple turbo qui manque cruellement d’agrément mécanique. Sur la XF, il est obligatoirement associé à une boîte auto à 8 rapports et une transmission intégrale. Du coup, pas de problème pour passer la puissance au sol, les performances sont largement suffisantes pour relancer y compris sur autoroute, même si la 8ème est très longue et sert surtout à faire baisser le régime moteur sur autoroute. Pour ceux qui ne connaissent pas la XF, c’est une voiture moderne avec châssis aluminium, donc assez légère pour la catégorie. Elle se montre agréable à conduire et se montre à l’aise non seulement sur autoroute, son terrain de chasse naturel, mais également sur petites routes où les virages serrés ne lui font pas peur. Petit bémol au niveau de la qualité de présentation : même si certains détails font très chic, comme la molette du sélecteur de boîte de vitesses qui se lève quand on met le contact, certains détails qui fâchent comme sur les contreportes où certains plastiques sont peu flatteurs. A noter que sur cette version break, contrairement à la berline, on a un grand toit vitré dont le vélum peut s’ouvrir ou se ferme avec une commande gestuelle. Jaguar est donc le deuxième constructeur après BMW à utiliser la commande gestuelle dans ses modèles. Côté tarif, la XF Sportbrake coûte 2500 € de plus que la berline. Elle commence à 44000 € et notre modèle d’essai dépasse quant à lui les 63000 €.
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