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Issu de la contraction des termes hip hop et ballet, le hiplet est né sous l’impulsion de ballerines noires issues d’une école de danse multiculturelle basée à Chicago.
En 1994, Homer Hans Bryant, fondateur d’une école de danse unique, le Chicago Multicultural Dance Center (CMDC) inauguré en 1990, que l’on doit ce nouveauté ayant donné naissance à un ballet rap : le hiplet. Combinant de danse classique et mouvements de hip hop, ce style métissé n’est pas sans rappeler la création finale du film culte Save the Last Dance
Sur leurs pointes et vêtues de tutus, les ballerines mêlent avec une facilité déconcertante moon-walk et autres figures de voguing flirtant avec les chorégraphies de pop stars contemporaines. Initialement inventé en 2005, par le biais des réseaux sociaux, ce style de danse et devenus un phénomène viral, illustrant les élèves de Bryant, âgées de 12 à 18 ans, dansant avec exaltation en se déhanchant sur If It Ain’t Love de Jason Derulo.
Ces jeunes filles sont devenus des stars américaines, car elles étaient des invitées sur les plateaux de télé comme : Fashion Week new-yorkaise, une conférence TED à San Francisco et un Pub de la marque Desigual.

Cette danse n’est pas accessible à toute personne. Car selon la danseuse Nia Parker 18 ans, : « Tout le monde ne peut pas le faire, car il faut avoir la force et l’entraînement dans les chevilles sinon on se fait mal, c’est garanti. Dans la danse classique traditionnelle, on à l’air d’être soulevé, le centre de gravité du corps est loin du sol. Avec le hiplet, on apprend à danser plus bas, plus près du sol.», a-t-elle expliqué dans le site Refinery29

Le « Hiplet » se pratique en tutu qu’en jean baggy, sans oublier les chaussons de danse aux pieds. «J’ai grandi en pensant que je ne pourrai pas faire de danse classique à cause de ma couleur de peau », tonne une autre jeune danseuse de l’école Zipporah Wilson.
Même si la situation évolue lentement, Hitplet a pour ambition de faire émerger un renouveau dans une industrie ayant souvent exclu les femmes racisées. Cette lutte a débuté depuis l’embauche de Misty Copeland en 2001.

Les garçons peuvent bien se préparer, car les cours pourraient à terme les inclure à n’en croire le New York Times qui s’est intéressé à ce phénomène.

Sources: http://next.liberation.fr/culture-next/2017/03/27/hiplet-la-danse-virale-qui-mele-classique-et-hip-hop_1558619

https://youtu.be/RlTb5UhnbzQ

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