"Chez nous" est-il un film efficace contre le Front National ?
CLASH CULTURE. Lucas Belvaux ne s’en cache pas : son nouveau film, « Chez Nous » (1h54), est clairement inspiré par les récentes mutations du Front National. Il l’a situé à Hénar, petite ville fictive du Nord de la France où une courageuse infirmière (Emilie Dequenne) se trouve embarquée par un notable local (André Dussollier) comme tête de liste d’un parti d’extrême-droite aux élections municipales.
Alors qu’elle retrouve en parallèle un amour de jeunesse (Guillaume Gouix, devenu un identitaire qui fait le coup de poing contre les migrants), il lui reste à découvrir la face sombre de ce parti qui l’instrumentaliste dans sa quête de respectabilité.
En abordant ces sujets essentiels, le film de Lucas Belvaux parvient-il à éviter la caricature pour évoquer le Front national des années 2010 ?
Grégoire Leménager, de « L’Obs », et Jean-Christophe Buisson, du « Figaro-Magazine », ne sont pas d’accord.
Alors qu’elle retrouve en parallèle un amour de jeunesse (Guillaume Gouix, devenu un identitaire qui fait le coup de poing contre les migrants), il lui reste à découvrir la face sombre de ce parti qui l’instrumentaliste dans sa quête de respectabilité.
En abordant ces sujets essentiels, le film de Lucas Belvaux parvient-il à éviter la caricature pour évoquer le Front national des années 2010 ?
Grégoire Leménager, de « L’Obs », et Jean-Christophe Buisson, du « Figaro-Magazine », ne sont pas d’accord.