Alors que son parti est éclaboussé par l'affaire des assistants présumés fictifs au Parlement européen, la candidate du FN à la présidentielle a dénoncé, mercredi sur TF1, une "cabale politique". Elle tenait un discours bien différent en 2004.
Après François Fillon, Marine Le Pen est à son tour gênée par une affaire d'assistants parlementaires et d'emplois présumés fictifs, en pleine campagne présidentielle. Sa cheffe de cabinet a été mise en examen, mercredi 22 février, dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen. La candidate du FN à la présidentielle dénonce une "opération médiatique", une "cabale politique", dont le but serait de la déstabiliser et de perturber sa campagne. Elle s'étonne, notamment, qu'une "forte activité judiciaire" intervienne "à deux mois de la présidentielle".
"Les Français en ont marre qu'il y ait des affaires"
Pourtant, Marine Le Pen n'a pas toujours été gênée par le travail de la justice durant une campagne électorale. En 2004, la condamnation d'Alain Juppé dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, intervient à quelques semaines d'un scrutin régional. Celle qui est alors vice-présidente du Front national est invitée de l'émission "Mots croisés", sur France 2.
Interrogée sur l'effet de cette condamnation sur la campagne, Marine Le Pen s'insurge d'entendre que l'affaire n'intéresse pas les Français. "Les Français n'en ont pas marre d'entendre parler des affaires, ils en ont marre qu'il y ait des affaires. Ils en ont marre de voir des élus qui détournent de l'argent."
Après François Fillon, Marine Le Pen est à son tour gênée par une affaire d'assistants parlementaires et d'emplois présumés fictifs, en pleine campagne présidentielle. Sa cheffe de cabinet a été mise en examen, mercredi 22 février, dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen. La candidate du FN à la présidentielle dénonce une "opération médiatique", une "cabale politique", dont le but serait de la déstabiliser et de perturber sa campagne. Elle s'étonne, notamment, qu'une "forte activité judiciaire" intervienne "à deux mois de la présidentielle".
"Les Français en ont marre qu'il y ait des affaires"
Pourtant, Marine Le Pen n'a pas toujours été gênée par le travail de la justice durant une campagne électorale. En 2004, la condamnation d'Alain Juppé dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, intervient à quelques semaines d'un scrutin régional. Celle qui est alors vice-présidente du Front national est invitée de l'émission "Mots croisés", sur France 2.
Interrogée sur l'effet de cette condamnation sur la campagne, Marine Le Pen s'insurge d'entendre que l'affaire n'intéresse pas les Français. "Les Français n'en ont pas marre d'entendre parler des affaires, ils en ont marre qu'il y ait des affaires. Ils en ont marre de voir des élus qui détournent de l'argent."
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