70 employés de la banque en ligne ont reçu un message qui ne leur était pas destiné dans lequel ils ont appris la fermeture de leur centre d'appels.
Ce jeudi 23 février, ils sont venus manifester devant leur centre d'appels de Reims. Ces salariés de la banque en ligne ING Direct ont appris qu'ils allaient perdre leur poste d'une façon inhabituelle. Un plan social qu'ils ont découvert par un mail qu'ils n'auraient jamais dû recevoir. Un document confidentiel leur a été envoyé dans lequel apparaissent clairement les mots "plan social". Tout y est détaillé : le calendrier, les risques de grève ou encore quelques conseils pour respecter la procédure, comme toujours utiliser le conditionnel.
70 salariés concernés : Au total, 70 salariés du groupe l'ont reçu. Ils sont en grève déjà depuis plusieurs jours. Selon ING, il s'agit d'une erreur d'un collaborateur qui ne fait pas partie du comité de direction, mais pour l'avocat des salariés, cette erreur pourrait leur coûter cher. "C'est choquant, c'est même caractéristique d'un délit d'entrave puisqu'on a annoncé, certes involontairement, leur licenciement à des salariés et la fermeture du site alors même que les représentants du personnel n'avaient pas encore été consultés sur ce projet", explique à France 2, Me Thomas Hollande, avocat des salariés.
Ce jeudi 23 février, ils sont venus manifester devant leur centre d'appels de Reims. Ces salariés de la banque en ligne ING Direct ont appris qu'ils allaient perdre leur poste d'une façon inhabituelle. Un plan social qu'ils ont découvert par un mail qu'ils n'auraient jamais dû recevoir. Un document confidentiel leur a été envoyé dans lequel apparaissent clairement les mots "plan social". Tout y est détaillé : le calendrier, les risques de grève ou encore quelques conseils pour respecter la procédure, comme toujours utiliser le conditionnel.
70 salariés concernés : Au total, 70 salariés du groupe l'ont reçu. Ils sont en grève déjà depuis plusieurs jours. Selon ING, il s'agit d'une erreur d'un collaborateur qui ne fait pas partie du comité de direction, mais pour l'avocat des salariés, cette erreur pourrait leur coûter cher. "C'est choquant, c'est même caractéristique d'un délit d'entrave puisqu'on a annoncé, certes involontairement, leur licenciement à des salariés et la fermeture du site alors même que les représentants du personnel n'avaient pas encore été consultés sur ce projet", explique à France 2, Me Thomas Hollande, avocat des salariés.
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