En Israël, les autorités ont arrêté deux personnes soupçonnées d’incitation à la violence.
Ces deux personnes, un homme et une femme, auraient publié sur les réseaux sociaux des messages de haine et même des menaces de mort à l’encontre de juges. Pas n’importe lesquels : les juges militaires qui président le procès d’Elor Azaria, ce soldat israélien accusé d’avoir achevé un activiste palestinien.
Dans un de ces messages, il est question d‘éliminer “à la grenade” l’un des juges.
L’armée prend ces menaces très au sérieux. Les 3 juges sont désormais sous protection rapprochée.
Gavriel Tronishvili, est l’avocat d’une des deux personnes interpellées. Il minimise l’affaire. “Mon client est un homme qui a publié un message sur internet, qui s’est ensuite rendu compte de son erreur, et qui, de lui-même, l’a supprimé. Il ne représente pas une menace. Pour moi, l’affaire s’arrête là.“
Ce mercredi, Elor Azaria a été reconnu coupable d’homicide volontaire. Sa peine sera fixée dans les prochaines semaines.
En tout cas, ce procès exacerbe les tensions.
La morale ou la grâce
Dans l’opinion, les uns disent que juger ce soldat relève d’une obligation morale pour l’armée.
>>> Elor Azaria et l’éthique d’Israël, tribune publiée dans The Times of Israël, à lire ici
Les autres estiment que ce soldat n’a fait que défendre Israël face aux attaques terroristes perpétrées, selon eux, par les Palestiniens.
Le Premier ministre s’est lui-même exprimé, se disant favorable à ce qu’Elor Azaria bénéficie d’une mesure de grâce.
Binyamin Netanyahou annonce son soutien à la grâce pour El-Or Azariahttps://t.co/yL3xuOAF37— Lph info (@LphInfo) 4 janvier 2017
Plus de deux tiers (70%) des Israéliens sont favorables à ce qu’Elor Azaria soit grâcié, selon un sondage publié par le quotidien pro-gouvernemental Israel Hayom.
Hébron, le 24 mars 2016
Les faits s‘étaient produits en mars 2016 à Hébron en Cisjordanie.
Elor Azaria avait tiré une balle dans la tête d’un Palestinien au sol. L’homme avait été blessé après avoir attaqué des soldats israéliens.
Pour aller plus loin
>> Israël : l’affaire Eleor Azaria ou la fragilité de l‘État de droit, article paru dans Le Point, à lire ici
>> Le compte rendu du procès d’Elor Azaria, par le quotidien israélien Ha’aretz, publié dans Courrier International, à lire ici
Ces deux personnes, un homme et une femme, auraient publié sur les réseaux sociaux des messages de haine et même des menaces de mort à l’encontre de juges. Pas n’importe lesquels : les juges militaires qui président le procès d’Elor Azaria, ce soldat israélien accusé d’avoir achevé un activiste palestinien.
Dans un de ces messages, il est question d‘éliminer “à la grenade” l’un des juges.
L’armée prend ces menaces très au sérieux. Les 3 juges sont désormais sous protection rapprochée.
Gavriel Tronishvili, est l’avocat d’une des deux personnes interpellées. Il minimise l’affaire. “Mon client est un homme qui a publié un message sur internet, qui s’est ensuite rendu compte de son erreur, et qui, de lui-même, l’a supprimé. Il ne représente pas une menace. Pour moi, l’affaire s’arrête là.“
Ce mercredi, Elor Azaria a été reconnu coupable d’homicide volontaire. Sa peine sera fixée dans les prochaines semaines.
En tout cas, ce procès exacerbe les tensions.
La morale ou la grâce
Dans l’opinion, les uns disent que juger ce soldat relève d’une obligation morale pour l’armée.
>>> Elor Azaria et l’éthique d’Israël, tribune publiée dans The Times of Israël, à lire ici
Les autres estiment que ce soldat n’a fait que défendre Israël face aux attaques terroristes perpétrées, selon eux, par les Palestiniens.
Le Premier ministre s’est lui-même exprimé, se disant favorable à ce qu’Elor Azaria bénéficie d’une mesure de grâce.
Binyamin Netanyahou annonce son soutien à la grâce pour El-Or Azariahttps://t.co/yL3xuOAF37— Lph info (@LphInfo) 4 janvier 2017
Plus de deux tiers (70%) des Israéliens sont favorables à ce qu’Elor Azaria soit grâcié, selon un sondage publié par le quotidien pro-gouvernemental Israel Hayom.
Hébron, le 24 mars 2016
Les faits s‘étaient produits en mars 2016 à Hébron en Cisjordanie.
Elor Azaria avait tiré une balle dans la tête d’un Palestinien au sol. L’homme avait été blessé après avoir attaqué des soldats israéliens.
Pour aller plus loin
>> Israël : l’affaire Eleor Azaria ou la fragilité de l‘État de droit, article paru dans Le Point, à lire ici
>> Le compte rendu du procès d’Elor Azaria, par le quotidien israélien Ha’aretz, publié dans Courrier International, à lire ici
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