• 17 years ago
La tension est montée d'un cran cette semaine dans plusieurs villes du gouvernorat de Gafsa, lorsque des manifestations pour l'emploi et de meilleures conditions de vie ont dégénéré, la colère gronde dans cette région très touchée par le chômage. Les événements se sont précipités cette semaine lorsque les manifestations se sont transformées en opération policière. Aujourd'hui, Redeyef, ville située à près de 60 km de Gafsa et point de départ des premières révoltes. Cette semaine a été mouvementée. Cependant, la révolte sociale gronde depuis quatre mois déjà dans le bassin minier de Gafsa. Tout a commencé le 5 janvier dernier lors de la publication des résultats du concours d'entrée organisé par la Compagnie de phosphate de Gafsa, le principal employeur de la région. Les résultats étaient « entachés de fraudes évidentes, de favoritisme et de népotisme. Depuis, de nombreuses manifestions de protestation et des grèves ont éclaté dans plusieurs secteurs d'activité. Jeunes diplômés, femmes au foyer, syndicalistes, enseignants, sympathisants y ont participé « toutes générations confondues »!! L'agitation sociale a atteint son paroxysme cette semaine lorsque des centaines de manifestants se sont retrouvés encerclés par les forces de l'ordre à Redeyef. Selon plusieurs sources, la ville était assiégée depuis lundi! Les causes de la révolte sont plus profondes dans le gouvernorat de Gafsa, où le phosphate est bien l'une des rares richesses du gouvernorat de Gafsa. Le taux de chômage y est nettement supérieur à la moyenne nationale. Elle atteint jusqu'à 40% dans certaines zones (26,7% à Redeyef ; 38,5% à Oum Lârayes) contre une moyenne nationale qui s'établit à 14,1% en 2007. Les jeunes diplômés sont les plus touchés par ce fléau, Alors quand on leur a appris que la plupart d'entre eux n'étaient pas recrutés, ils se sont sentis révoltés!!
Mais cela suffira t-il à faire plier les autorités tunisiennes a leur téte le prsident ben ali?!!

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