Nous assistons à la mise en place d’un nouvel ordre audiovisuel, où les frontières s’effacent pour laisser place à un écosystème où tout converge, se confond et s’amalgame. La stratégie adoptée par la quasi-totalité des acteurs, issus d’ailleurs d’univers très composites, se traduit par une course aux contenus exclusifs, seul moyen de se différencier, là où les réseaux semblent tous identiques.
Au-delà donc d’un « contenu pour un tuyau », quelle est la place que doit tenir le cinéma dans ce nouvel ordre audiovisuel ? Quel partenariat (re)fonder entre créateurs et diffuseurs, historiques ou nouveaux acteurs ? Le cinéma peut-il (re)trouver la place qu’il tenait dans l’écosystème hertzien ?
Le système vertueux de financement du cinéma par ceux qui le diffusent en fonction de leur fenêtre d’exclusivité est-il transposable dans le nouvel ordre audiovisuel ? S’il a su s’adapter à l’apparition et la consolidation des fournisseurs d’accès à Internet, s’agit-il aujourd’hui simplement d’élargir le spectre des contributeurs ?
Doit-on ainsi considérer les nouveaux acteurs comme de nouvelles « chaînes payantes », avec les mêmes obligations ? Doit-on au contraire (ré)inventer notre architecture réglementaire ? Comment doit-on la redessiner pour garantir la promotion et la défense de la diversité cinématographique ?
Quelle serait alors la nature de notre partenariat avec CANAL+ ? Comment protéger et conserver la place que tient aujourd’hui CANAL+ alors qu’elle est contestée et concurrencée ?
Est-ce réaliste de penser que ces nouveaux acteurs consentent à des obligations de financement du cinéma alors que, pour certains, leur contribution se traduirait plutôt par la production directe de contenus propres et exclusifs ? Cette formule libérale de contributions au cinéma garantirait-t-elle suffisamment la diversité de la création ?
Comment intégrer le cinéma aux nouveaux modèles économiques audiovisuels ? Peut-il jouer un rôle stratégique de différenciation pour les acteurs audiovisuels ? Que peuvent tirer les acteurs du secteur audiovisuel des expériences d’éditorialisation menées par exemple par Molotov.tv ?
…
Animé par :
Sarah Drouhaud, Rédactrice en chef du Film Français (Site Internet)
Florence Gastaud, Déléguée Générale de L’ARP
…
Avec :
Jean-David Blanc, Co-Fondateur de Molotov.tv
Michel Combes, Président Directeur Général de SFR
Dante Desarthe, Auteur Réalisateur Producteur, Vice-Président de L’ARP
Delphine Ernotte-Cunci, Présidente de France Télévisions
Xavier Rigault, Producteur – 2.4.7 Films, Co-Président de l’UPC
Maxime Saada, Directeur Général du Groupe CANAL+, Président Directeur Général de Dailymotion
Au-delà donc d’un « contenu pour un tuyau », quelle est la place que doit tenir le cinéma dans ce nouvel ordre audiovisuel ? Quel partenariat (re)fonder entre créateurs et diffuseurs, historiques ou nouveaux acteurs ? Le cinéma peut-il (re)trouver la place qu’il tenait dans l’écosystème hertzien ?
Le système vertueux de financement du cinéma par ceux qui le diffusent en fonction de leur fenêtre d’exclusivité est-il transposable dans le nouvel ordre audiovisuel ? S’il a su s’adapter à l’apparition et la consolidation des fournisseurs d’accès à Internet, s’agit-il aujourd’hui simplement d’élargir le spectre des contributeurs ?
Doit-on ainsi considérer les nouveaux acteurs comme de nouvelles « chaînes payantes », avec les mêmes obligations ? Doit-on au contraire (ré)inventer notre architecture réglementaire ? Comment doit-on la redessiner pour garantir la promotion et la défense de la diversité cinématographique ?
Quelle serait alors la nature de notre partenariat avec CANAL+ ? Comment protéger et conserver la place que tient aujourd’hui CANAL+ alors qu’elle est contestée et concurrencée ?
Est-ce réaliste de penser que ces nouveaux acteurs consentent à des obligations de financement du cinéma alors que, pour certains, leur contribution se traduirait plutôt par la production directe de contenus propres et exclusifs ? Cette formule libérale de contributions au cinéma garantirait-t-elle suffisamment la diversité de la création ?
Comment intégrer le cinéma aux nouveaux modèles économiques audiovisuels ? Peut-il jouer un rôle stratégique de différenciation pour les acteurs audiovisuels ? Que peuvent tirer les acteurs du secteur audiovisuel des expériences d’éditorialisation menées par exemple par Molotov.tv ?
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Animé par :
Sarah Drouhaud, Rédactrice en chef du Film Français (Site Internet)
Florence Gastaud, Déléguée Générale de L’ARP
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Avec :
Jean-David Blanc, Co-Fondateur de Molotov.tv
Michel Combes, Président Directeur Général de SFR
Dante Desarthe, Auteur Réalisateur Producteur, Vice-Président de L’ARP
Delphine Ernotte-Cunci, Présidente de France Télévisions
Xavier Rigault, Producteur – 2.4.7 Films, Co-Président de l’UPC
Maxime Saada, Directeur Général du Groupe CANAL+, Président Directeur Général de Dailymotion
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🎥
Court métrage