Peut-on vraiment distinguer les programmes des candidats à la primaire de la droite en matière de politique économique et de politique sociale? Les sept prétendants proposent tous peu ou prou les mêmes solutions pour relancer la croissance et faire baisser le chômage.
Quand on lit les projets de chacun d’entre eux les mêmes idées reviennent : baisses d’impôts pour les entreprises, fin des 35 heures, suppression de l'ISF (sauf pour Nathalie Kosciusko-Morizet qui veut le transormer), réforme du code du Travail, retraite à 64 ou 65 ans, baisse conditionnelle des indemnités de chômage... Il y a certes des différences sur certains points. Par exemple, Nicolas Sarkozy propose une baisse immédiate des impôts pour les ménages ou bien François Fillon veut augmenter la TVA pour couvrir certains allégements fiscaux.
Mais globalement, c’est la même thérapie vigoureuse qui est proposée aux Français et que tous promettent d’appliquer en une seule fois dès 2017. C’est un pari très audacieux car chacune des mesures choc est susceptible de faire descendre dans la rue les syndicats. Et parce que face à Marine Le Pen au second tour, si tel est le cas prévu par les sondages, le candidat de la droite aura besoin des voix de la gauche pour l’emporter. Pas sûr donc que les discours pour la primaire tiennent jusqu’à la présidentielle même si tous jurent aujourd’hui que leur programme n’est pas négociable.
Quand on lit les projets de chacun d’entre eux les mêmes idées reviennent : baisses d’impôts pour les entreprises, fin des 35 heures, suppression de l'ISF (sauf pour Nathalie Kosciusko-Morizet qui veut le transormer), réforme du code du Travail, retraite à 64 ou 65 ans, baisse conditionnelle des indemnités de chômage... Il y a certes des différences sur certains points. Par exemple, Nicolas Sarkozy propose une baisse immédiate des impôts pour les ménages ou bien François Fillon veut augmenter la TVA pour couvrir certains allégements fiscaux.
Mais globalement, c’est la même thérapie vigoureuse qui est proposée aux Français et que tous promettent d’appliquer en une seule fois dès 2017. C’est un pari très audacieux car chacune des mesures choc est susceptible de faire descendre dans la rue les syndicats. Et parce que face à Marine Le Pen au second tour, si tel est le cas prévu par les sondages, le candidat de la droite aura besoin des voix de la gauche pour l’emporter. Pas sûr donc que les discours pour la primaire tiennent jusqu’à la présidentielle même si tous jurent aujourd’hui que leur programme n’est pas négociable.
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