• l’année dernière
Notre chroniqueuse Christine Kelly fustige la stigmatisation de tous les hommes dans l'affaire Pelicot. Arrêtons d'opposer les hommes et les femmes. Opposons les agresseurs et les agressés.
Transcription
00:00Dans l'affaire Gisèle Pellicot, je dis non à la culpabilité de tous les hommes.
00:07On a pu voir des articles de presse intitulés
00:10« Tous les hommes sont-ils des violeurs potentiels ? »
00:13Je dis non, justement, à cette culpabilité imposée à tous les hommes.
00:17Un coupable est un coupable, une victime est une victime,
00:20un innocent est un innocent.
00:22Cet amalgame disculpe finalement, au bout du bout,
00:26la responsabilité de ces hommes qui sont dans le box des accusés.
00:30Donc je dis non à cette culpabilité collective,
00:33mais oui à la culpabilité individuelle.
00:36C'est très important de le souligner aujourd'hui.
00:38Ce n'est qu'une question de bon sens,
00:40mais le bon sens, il faut encore le rappeler.
00:42Excellente lecture à tous,
00:43et je suis très heureuse de vous retrouver en ce début d'année.

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