L’exposition et l’ouvrage Une architecture de l’engagement, l’AUA (1960-1985) ont mis à jour nombre de dimensions dans la production de l’Atelier, examinée de l’échelle du territoire à celle de l’intérieur. Ces travaux permettent de mieux situer désormais les apports et l’influence de l’AUA sur les débats du temps, et par là même d’enrichir la connaissance d’un segment de l’histoire de l’architecture française, le troisième quart du XXe siècle et la sortie des Trente Glorieuses, encore insuffisamment arpenté. Les débats rassembleront acteurs de l’AUA, auteurs du livre, historiens et critiques d’architecture, autour de trois thèmes :
L'AUA, la ville et le paysage
Lors du premier débat autour de l’AUA, le 30 novembre dernier, le rôle précurseur de l’AUA dans la définition et la pratique du projet urbain et paysager a été réaffirmé. Au sein de l’AUA, Jacques Simon puis Michel Corajoud ont joué un rôle majeur dans le processus transdisciplinaire qui a mené l’Atelier sur la voie du paysagisme urbain, approche qui s’est disséminée dans le monde entier au tournant des années 1990, à l’enseigne du Landscape Urbanism.
L'AUA et L’habitat
L’habitat du plus grand nombre a été la grande affaire d’une AUA fondée à la fois sur le «choc prodigieux » de la découverte de l’Unité d’habitation de Marseille et sur l’anti-modèle des Grands ensembles. La question de l’habitat fédéra aussi les engagements sociaux et urbains de l’AUA, atelier de banlieue, ainsi que l’a écrit M. Corajoud. Et puis il y a le travail constant et minutieux mené par ses architectes, parfois en dialogue avec les sociologues, sur la cellule – sa distribution, son ergonomie, ses matériaux, l’attention aux usages. Ce rôle modernisateur est un héritage actif pour ceux des architectes et des maîtres d’ouvrage qui n’ont pas renoncé devant la question du logement.
Construction et esthétique, esthétique de la construction
La pensée constructive de l’AUA s’inscrit dans une décennie 70 qui vit les architectes chercher prise, par diverses stratégies, sur une industrialisation lourde qui dominait encore l’économie de la construction. Avec Paul Bossard, l’AREA de Bernard Hamburger, l’Atelier de Montrouge puis Jean Renaudie, l’AUA a participé à la recherche d’amendements, à l’introduction d’innovations dans les processus, imaginé une industrialisation légère, ouverte, modulaire … Cette recherche de l’AUA s’exprime dans les débats du Plan Construction et surtout dans ses réalisations. Elles marquent les jalons d’une pensée sur l’industrialisation qui fut loin d’être linéaire. Elles définissent une esthétique qui en critique et corrobore à la fois les processus.
Modération, François Chaslin
Parmi les intervenants : Bernadette Blanchon, Paul Chemetov, Jean-Louis Cohen, Jacques Coulon, Jean Deroche, Monique Eleb, Jean-Michel Léger, Jacques Lucan, David Mangin
L'AUA, la ville et le paysage
Lors du premier débat autour de l’AUA, le 30 novembre dernier, le rôle précurseur de l’AUA dans la définition et la pratique du projet urbain et paysager a été réaffirmé. Au sein de l’AUA, Jacques Simon puis Michel Corajoud ont joué un rôle majeur dans le processus transdisciplinaire qui a mené l’Atelier sur la voie du paysagisme urbain, approche qui s’est disséminée dans le monde entier au tournant des années 1990, à l’enseigne du Landscape Urbanism.
L'AUA et L’habitat
L’habitat du plus grand nombre a été la grande affaire d’une AUA fondée à la fois sur le «choc prodigieux » de la découverte de l’Unité d’habitation de Marseille et sur l’anti-modèle des Grands ensembles. La question de l’habitat fédéra aussi les engagements sociaux et urbains de l’AUA, atelier de banlieue, ainsi que l’a écrit M. Corajoud. Et puis il y a le travail constant et minutieux mené par ses architectes, parfois en dialogue avec les sociologues, sur la cellule – sa distribution, son ergonomie, ses matériaux, l’attention aux usages. Ce rôle modernisateur est un héritage actif pour ceux des architectes et des maîtres d’ouvrage qui n’ont pas renoncé devant la question du logement.
Construction et esthétique, esthétique de la construction
La pensée constructive de l’AUA s’inscrit dans une décennie 70 qui vit les architectes chercher prise, par diverses stratégies, sur une industrialisation lourde qui dominait encore l’économie de la construction. Avec Paul Bossard, l’AREA de Bernard Hamburger, l’Atelier de Montrouge puis Jean Renaudie, l’AUA a participé à la recherche d’amendements, à l’introduction d’innovations dans les processus, imaginé une industrialisation légère, ouverte, modulaire … Cette recherche de l’AUA s’exprime dans les débats du Plan Construction et surtout dans ses réalisations. Elles marquent les jalons d’une pensée sur l’industrialisation qui fut loin d’être linéaire. Elles définissent une esthétique qui en critique et corrobore à la fois les processus.
Modération, François Chaslin
Parmi les intervenants : Bernadette Blanchon, Paul Chemetov, Jean-Louis Cohen, Jacques Coulon, Jean Deroche, Monique Eleb, Jean-Michel Léger, Jacques Lucan, David Mangin
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Art et design