La jeune nation sud-soudanaise serait au bord de la guerre civile. La situation est alarmante dans ce pays, indépendant depuis 2011.
Plus de 500 personnes seraient décédées à Juba, cette semaine, dans des combats entre différentes factions de l’armée, suite à l’annonce par les autorités d’un coup d’Etat manqué.
Jeudi, une base de l’Onu, à Akabo, a été attaquée provoquant la mort d’au moins trois casques bleus indiens.
“Le secrétaire général de l’Onu, mes collègues et moi-même sommes très préoccupés par la situation actuelle au Sud Soudan. Notre base à Akabo, dans l‘état de Jonglei, a été attaquée et plusieurs personnes sont décédées”, rapportait ce jeudi Jan Eliasson, le vice-secrétaire général de l’Onu.
Dans ce jeune Etat où l’identité ethnique prévaut sur l’identité nationale, le conflit oppose les Dinkas du président Salva Kiir aux Nuer de l’ancien vice-président Riek Machar, en fuite, qui nie avoir avoir fomenté le putsch manqué dont l’accuse le chef de l’Etat.
Toujours selon les autorités, des rebelles Nuer auraient pris le contrôle de la ville de Bor dans l‘état de Jonglei. Cette ville fut le théatre, en 1991, d’un massacre de près de 2000 Dinkas, massacre attribué là encore aux hommes de Riek Machar.
Les dirigeants du Soudan du Sud sont tous issus de l’Armée Populaire de Libération du Soudan qui a réussi à arracher l’indépendance du pays à Khartoum. Mais les alliés d’hier sont aujourd’hui des ennemis, les rivalités ethniques restant prégnantes.
Le président Salva Kiir s’est dit prêt à discuter avec son rival, alors que Riek Machar appelle à son renversement.
Dans ce climat d’instabilité, plus de 34 000 personnes se sont réfugiées dans les bases de l’Onu.
Washington et Londres ont envoyé des avions et des soldats pour évacuer leurs ressortissants.
Plus de 500 personnes seraient décédées à Juba, cette semaine, dans des combats entre différentes factions de l’armée, suite à l’annonce par les autorités d’un coup d’Etat manqué.
Jeudi, une base de l’Onu, à Akabo, a été attaquée provoquant la mort d’au moins trois casques bleus indiens.
“Le secrétaire général de l’Onu, mes collègues et moi-même sommes très préoccupés par la situation actuelle au Sud Soudan. Notre base à Akabo, dans l‘état de Jonglei, a été attaquée et plusieurs personnes sont décédées”, rapportait ce jeudi Jan Eliasson, le vice-secrétaire général de l’Onu.
Dans ce jeune Etat où l’identité ethnique prévaut sur l’identité nationale, le conflit oppose les Dinkas du président Salva Kiir aux Nuer de l’ancien vice-président Riek Machar, en fuite, qui nie avoir avoir fomenté le putsch manqué dont l’accuse le chef de l’Etat.
Toujours selon les autorités, des rebelles Nuer auraient pris le contrôle de la ville de Bor dans l‘état de Jonglei. Cette ville fut le théatre, en 1991, d’un massacre de près de 2000 Dinkas, massacre attribué là encore aux hommes de Riek Machar.
Les dirigeants du Soudan du Sud sont tous issus de l’Armée Populaire de Libération du Soudan qui a réussi à arracher l’indépendance du pays à Khartoum. Mais les alliés d’hier sont aujourd’hui des ennemis, les rivalités ethniques restant prégnantes.
Le président Salva Kiir s’est dit prêt à discuter avec son rival, alors que Riek Machar appelle à son renversement.
Dans ce climat d’instabilité, plus de 34 000 personnes se sont réfugiées dans les bases de l’Onu.
Washington et Londres ont envoyé des avions et des soldats pour évacuer leurs ressortissants.
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