2009 Cinergie & Comète France * Trigone Production
Film institutionnel réalisé pour présenter le partenariat de Cinergie et Comète France qui consiste à maintenir dans l'emploi des personnes en situation de handicap et des salariés en risque d'inaptitude. Cinergie est une association crée en 2005 par des médecins du travail. Elle a pour objet d'agir contre l'exclusion dans le monde du travail des personnes en situation de déficit physique, psychique ou sensoriel. Elle réunit des médecins du travail, des médecins de prévention ou de soins, des ergonomes, des psychologues ainsi que des professionnels de l'insertion et du maintien à l'emploi des personnes en situation de handicap.
Crée, il y a plus de 15 ans, Comète France fédère 35 équipes pluridisciplinaires implantées dans les plus importants centres de médecine physique et de réadaptation français. L'objectif de l'association est de construire pendant l'hospitalisation et la participation active de la personne en situation de handicap, un projet de vie lui permettant de retrouver un emploi, d'intégrer une formation ou de reprendre des études le plus rapidement possible après sa sortie de l'établissement de soins.
© Cinergie & Comète France & Trigone Production - mars 2009 * Réal Christophe Hoyet
Crée, il y a plus de 15 ans, Comète France fédère 35 équipes pluridisciplinaires implantées dans les plus importants centres de médecine physique et de réadaptation français. L'objectif de l'association est de construire pendant l'hospitalisation et la participation active de la personne en situation de handicap, un projet de vie lui permettant de retrouver un emploi, d'intégrer une formation ou de reprendre des études le plus rapidement possible après sa sortie de l'établissement de soins.
© Cinergie & Comète France & Trigone Production - mars 2009 * Réal Christophe Hoyet
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00:00 (Générique)
00:23 Synergie est une association créée en 2000 par des médecins du travail.
00:27 Elle a pour objet d'agir contre l'exclusion du monde du travail
00:30 des personnes en situation de déficit physique, psychique ou sensoriel.
00:35 Elle réunit des médecins du travail, des médecins de prévention ou de soins,
00:39 des ergonomes, des psychologues,
00:41 ainsi que des professionnels de l'insertion et du maintien à l'emploi des personnes handicapées.
00:46 Créée il y a plus de 15 ans,
00:50 Comet France fédère 35 équipes pluridisciplinaires
00:53 implantées dans les plus importants centres de médecine physique et de réadaptation français.
00:58 L'objectif de l'association est de construire,
01:01 pendant l'hospitalisation et avec la participation active de la personne en situation de handicap,
01:07 un projet de vie lui permettant de retrouver un emploi,
01:11 d'intégrer une formation ou reprendre des études le plus rapidement possible
01:15 après sa sortie de l'établissement de soins.
01:19 Comet France s'impose également comme un référent en matière d'évaluation
01:23 sur les thématiques ayant trait à l'emploi et au handicap.
01:26 Les associations Synergie et Comet France sont très mobilisées
01:31 sur les champs de l'insertion par le travail
01:34 et conjuguent leurs efforts pour anticiper les inaptitudes
01:37 et préserver l'employabilité des personnes.
01:39 Depuis 2005 et la signature d'une convention entre les deux associations,
01:44 des groupes de réflexion s'organisent et des outils partagés se mettent en place.
01:49 L'équipe technique maintien à l'emploi a pour objectif
01:52 de mettre tous les partenaires autour de la table,
01:54 de discuter de toutes les solutions à travers toutes les logiques
01:58 et d'optimiser la recherche des solutions dans l'intérêt des personnes
02:01 pour qu'on puisse les accompagner dans les meilleures conditions.
02:03 L'idée étant de faire un accompagnement des personnes en présomption d'inaptitude médicale
02:10 qui risque donc d'être licenciée et donc de les accompagner sur un projet professionnel
02:16 très en amont du licenciement pour inaptitude lorsque notamment
02:18 il n'y a pas de solution de matière dans l'entreprise.
02:20 Il faut savoir que depuis maintenant 5 à 6 ans,
02:24 tous les services de santé au travail de France
02:26 et notamment le service de santé au travail du Morbihan, la MIEM,
02:29 constatent une augmentation du nombre de licenciements pour inaptitude médicale
02:33 puisque dans le service, pour 180 000 salariés suivis,
02:36 on a actuellement à déplorer malheureusement 1 1000 licenciements chaque année pour inaptitude médicale.
02:40 En 2007, j'ai eu une hernie discale C4-C5 avec une amyctonie céphalo-rachidienne.
02:51 Suite à ça, un arrêt de maladie pendant plus d'un an et demi.
02:55 J'étais caissière-coffre au Casino Barrière de Carnac
02:59 et une reconversion professionnelle était indispensable
03:01 puisque j'avais un poste à port de charge.
03:04 Mon employeur se posait des questions sur ma capacité de pouvoir rester à mon poste
03:10 et grâce à l'accompagnement du centre de Carpap,
03:13 nous avons pu mettre en place des démarches pour pouvoir garder mon emploi.
03:18 Un BVSP, c'est un bilan médico-socio-professionnel.
03:27 C'est un outil que nous avons mis en place il y a une dizaine d'années
03:30 auprès des patients cérébralisés dans le cadre de la démarche précoce d'insertion
03:34 et que nous avons progressivement élargi à d'autres pathologies de MPR,
03:38 qu'elles soient cardiaques, qu'elles soient ostéo-articulaires,
03:41 qu'elles soient respiratoires ou qu'elles soient neurologiques.
03:43 Ce sont des bilans que nous réalisons sur sollicitations le plus souvent
03:48 des acteurs du réseau, que ce sont les médecins de santé au travail,
03:52 que ce sont les MDPH, les CAP emplois.
03:55 Ils sont réalisés le plus souvent dans le cadre d'un hôpital de jour.
03:59 Ils associent des professionnels que sont les médecins de MPR,
04:04 les chargés d'insertion professionnels, ergothérapeutes, ergonomes,
04:08 mais aussi des assistantes sociales, des psychologues, des neuropsychologues
04:12 pour prendre ainsi en compte toutes les dimensions de la déficience
04:15 et des incapacités et du handicap.
04:18 Ceci dans l'objectif de maintenir l'emploi pour la personne handicapée
04:23 ou lui permettre un retour dans l'entreprise et de maintenir en tout état de cause son employabilité.
04:31 Je suis persuadée que si je n'étais pas accompagnée par un milieu médical derrière,
04:36 avec des gens compétents et avec un ergonome, je ne serais plus parmi la société.
04:42 Chaque maintien dans l'emploi est singulier et est unique en soi.
04:48 Notre rôle a été d'ouvrir le champ des possibles en termes de maintien dans l'emploi
04:53 aussi bien pour Mme Girard que pour l'entreprise.
04:56 En disant que le maintien est peut-être envisageable dans certaines conditions
05:01 si on avance pas à pas, progressivement,
05:03 et que l'on apporte les bons outils au bon moment, aux bonnes personnes.
05:07 En tant qu'employeur, pour Karine Girard, au moment de sa reprise,
05:10 on s'est posé des questions sur son état de santé et si elle pouvait tenir son poste.
05:17 On ne peut pas aujourd'hui faire du maintien dans l'emploi
05:21 sans un employeur qui est volontaire pour faire du maintien dans l'emploi
05:25 et sans un salarié qui a envie de reprendre dans l'entreprise.
05:28 On peut considérer aujourd'hui que les actions de maintien dans l'emploi
05:32 sont limitées par la morosité économique et la situation du marché de l'emploi.
05:36 Quelques lueurs d'espoir dans ces difficultés par rapport au manque de travail.
05:43 La première lueur d'espoir, c'est la volonté des pouvoirs publics
05:46 de faire du maintien à l'emploi des seniors et des déficits.
05:49 Des gens qui ont des problèmes de handicap, une priorité.
05:51 Sans doute les entreprises vont devoir évoluer dans leur mentalité
05:54 pour faire du maintien à l'emploi des personnes handicapées.
05:57 La deuxième lueur d'espoir, c'est la nécessité pour les entreprises
06:00 de conserver des main-d'oeuvre qualifiées, notamment dans certains secteurs,
06:04 comme par exemple le bâtiment et le travail public,
06:06 où une personne victime d'actions de travail et handicapée
06:09 aura peut-être plus tendance à être maintenue parce qu'on veut conserver ses savoir-faire.
06:13 Ce maintien dans l'emploi s'est déroulé sur une période d'un an.
06:20 Il est résultat d'une coordination, d'une articulation et d'une mobilisation
06:23 sans précédent de l'ensemble des acteurs et des partenaires du handicap,
06:27 en partant bien évidemment du neuroschirurgien qui a opéré Mme Gérard,
06:32 du médecin de MPR, de l'équipe technique maintien,
06:35 du médecin de santé au travail bien évidemment, un acteur incontournable,
06:39 et puis également des services de la CPAM, incontournable également la MDPH,
06:45 la maison départementale des personnes handicapées et de la GEPHIP.
06:50 J'ai repris sur un autre poste avec un essai de 15 jours,
06:57 un mi-temps thérapeutique ensuite et pour terminer en contrat de rééducation.
07:04 On est pleinement satisfait du rôle qu'occupe aujourd'hui Karine.
07:08 Elle-même aussi ne suspectait pas qu'elle pouvait aussi bien accueillir les clients.
07:14 Sans poser de questions, si c'était à refaire, je le referais.
07:18 L'accident de santé, c'est 1994, la découverte d'une maladie neurologique dégénératrice.
07:31 Mon état s'est dégradé, j'ai subi une intervention chirurgicale.
07:34 Dès l'instant où on a fait le choix de repartir et de gagner,
07:39 on oublie la maladie et forcément on est très motivé pour y arriver.
07:43 Sur 4 jours de travail, j'en passe 3 à la maison,
07:49 ce qui me permet de gagner une heure de sommeil tous les matins,
07:55 ce qui est très important, de ne pas me déplacer,
08:00 de faire pratiquement 150 ou 200 km de moins en voiture par semaine.
08:04 On rencontre une assistante sociale assez rapidement
08:09 qui quelquefois donne des informations intéressantes,
08:13 mais il faut aussi par soi-même aller faire des recherches,
08:16 se renseigner auprès d'autres personnes qui ont eu le même type de problème
08:20 et c'est ce qui peut permettre d'aller plus vite dans les démarches.
08:24 Les aspects motivationnels sont ici essentiels,
08:29 car il s'agit du projet de la personne.
08:32 Le fil d'Ariane a été ici l'analyse pertinente
08:35 que le patient a pu faire de sa situation
08:38 par rapport à son poste de travail, ses contraintes,
08:41 et l'auto-évaluation de la situation a été déterminante dans la conduite du projet.
08:46 Pour notre part, nous l'avons informé sur les possibles,
08:50 les compensations, les aides techniques, les limites.
08:53 On voit donc qu'il est important d'impliquer la personne
08:57 dans son processus de réinsertion et ce, dès la phase initiale de soins en MPR.
09:01 C'est le concept même de la démarche précoce d'insertion.
09:05 Notre rôle est d'accompagner la personne en étant toujours attentif,
09:09 et c'est un élément essentiel, à ses préoccupations professionnelles,
09:13 mais aussi personnelles, et instaurer une relation de confiance
09:17 indispensable pour guider le patient dans cette démarche
09:20 qui a d'ailleurs une véritable valeur thérapeutique.
09:23 Il y a quelques années, j'ai eu un accident grave,
09:30 et je me suis retrouvé paraplégique.
09:33 Et de là, je me suis posé la question,
09:36 est-ce que je pouvais encore reprendre une activité en tant qu'exploitant de l'école ?
09:42 Je voulais à tout prix reprendre à conduire un tracteur.
09:45 Je me suis dit, du moment où je peux conduire une voiture, je peux conduire un tracteur.
09:50 Le conseiller en réadaptation est également amené
09:58 à analyser les situations de travail réellement dans l'entreprise.
10:04 On échange sur la faisabilité des projets,
10:08 on est amené à visiter des sites de référence.
10:11 Son rôle est aussi d'aider la personne à trouver des solutions techniques,
10:17 des solutions d'organisation de travail, et des solutions financières.
10:23 Toutes ces boîtes à outils font partie aujourd'hui
10:29 d'un panoplie d'actions des médecins du travail, c'est leur ordonnance.
10:32 Le problème aujourd'hui, c'est beaucoup plus un problème de timing.
10:36 La nécessité d'être précoce dans les signalements, c'est essentiel.
10:40 Alerter les partenaires d'une situation difficile pour prendre en charge des personnes de manière efficiente,
10:44 c'est très important.
10:46 Cela veut dire aussi une réactivité des opérateurs,
10:49 et une fluidité dans la mise en œuvre des différentes solutions pour accompagner les personnes.
10:54 Quel doit être notre partenariat avec les médecins de santé au travail ?
10:59 Pour ma part, je le souhaite avant tout clinique centrée sur la personne.
11:03 Et à cet égard, j'aurais plusieurs propositions.
11:06 Lorsqu'un blessé arrive au centre de rééducation,
11:09 l'équipe de MPR doit identifier précocement le médecin de santé au travail référent.
11:14 L'idéal, nous le mettons en place sur les lombologies,
11:17 est que ce signalement se fasse en amont de l'admission.
11:21 Tout au long du parcours, l'équipe de rééducation, avec l'accord du patient,
11:25 doit adresser au médecin de santé un bilan des capacités.
11:29 De cette façon, notre confrère peut suivre pas à pas la progression de la réadaptation,
11:35 et donner ainsi aussi son avis sur les exigences du poste de travail antérieur,
11:40 tout en envisageant au sein de son entreprise les différentes démarches
11:45 auprès du chef d'entreprise pour le reclassement, l'aménagement du poste du salarié.
11:50 Ne quittez pas, je vous la passe.
11:52 Un autre élément important me paraît être, dans la mesure du possible,
11:56 la présence en fin de séjour lors de la synthèse finale de notre confrère.
12:01 On peut envisager ainsi, ensemble, les différentes possibilités et conditions de reprise,
12:07 et mettre en place les différentes formules que nous connaissons,
12:10 que sont les stages, les indemnités journalières et les contrats de rééducation.
12:15 Un dernier souhait, c'est de mettre en place des consultations cliniques,
12:20 où nous examinerions ensemble avec notre confrère de santé au travail les patients.
12:25 Il s'agirait de consultations dites avancées, hors de nos murs,
12:30 aux plus proches des patients, ceci dans un esprit pluridisciplinaire,
12:35 mais aussi de démarches précoces d'insertion, puisque ces consultations pourraient se situer,
12:40 notamment, et c'est notre projet, dans les prochains mois, au Centre antidouleurs de l'Orient,
12:44 mais aussi à l'hôpital, centré sur des pathologies comme les sclérose en plaques,
12:48 les lombagies, avec nos confrères neurologues et rhumatologues.
12:53 Le plateau technique que propose CAREPAP, notamment dans ses programmes de restauration fonctionnelle du rachis,
12:59 est un élément de décision, un appui à la décision.
13:02 Aujourd'hui, si j'avais un vœu à formuler, c'est que ce plateau technique soit encore plus accessible aux médecins du travail,
13:09 et surtout dans une réactivité plus grande, puisqu'il y a des délais qui sont imposés,
13:14 qui font que, dans la fluidité de nos décisions, on a quelques difficultés pour avoir une réponse efficiente.
13:20 Mais hormis ces petits problèmes d'intendance, je dirais que le plateau technique d'évaluation des lombagies,
13:26 notamment des personnes qui sont déconditionnées par rapport à leur douleur,
13:29 qui ne savent plus très bien où elles en sont, ce qu'elles peuvent faire,
13:33 c'est essentiel avant de décider d'une inaptitude médicale.
13:37 Cette dynamique au service des personnes permet aussi de porter avec force l'idée que l'emploi doit s'imposer
13:45 comme un des éléments majeurs de l'inclusion sociale,
13:48 et que des outils nouveaux doivent être développés pour atteindre cet objectif.
13:53 Synergie et Comète France, sur les bases de leur expérience complémentaire de partenariat,
13:59 souhaitent que des réflexions s'engagent sur l'employabilité des personnes handicapées,
14:03 et que des voies nouvelles d'évaluation et d'accompagnement qui favoriseraient l'emploi soient mises en œuvre.
14:10 L'emploi est un objectif de la société.
14:14 L'emploi est un objectif de la société.
14:17 L'emploi est un objectif de la société.
14:20 L'emploi est un objectif de la société.
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15:00 L'emploi est un objectif de la société.
15:03 L'emploi est un objectif de la société.
15:06 Merci.