Marinus van der Lubbe et l'incendie du Reichstag / Nico Jassies
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Au soir du 27 février 1933, un jeune chômeur révolutionnaire hollandais, Marinus van der Lubbe, mettait le feu au Parlement allemand. Il espérait ainsi donner le signal de l'insurrection des ouvriers d'Allemagne, encore solidement organisés et puissamment armés, contre un système qui venait de placer démocratiquement Hitler à sa tête avec la passivité complice des leaders « socialistes » et « communistes ». Mais à l'aube du lendemain, la presse « ouvrière » était unanime à dénoncer la « provocation nazie » dont Van der Lubbe, arrêté en flagrant délit aurait été l'instrument ; ses véritables motivations étaient noyées dans un flot de calomnies, et lui-même était décapité onze mois plus tard, broyé par les mensonges en miroir des machines de propagande nazie et stalinienne, au terme tragique d'une grotesque farce judiciaire. Le prolétariat allemand ne se souleva pas, et fut écrasé sous la botte nazie.
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Au soir du 27 février 1933, un jeune chômeur révolutionnaire hollandais, Marinus van der Lubbe, mettait le feu au Parlement allemand. Il espérait ainsi donner le signal de l'insurrection des ouvriers d'Allemagne, encore solidement organisés et puissamment armés, contre un système qui venait de placer démocratiquement Hitler à sa tête avec la passivité complice des leaders « socialistes » et « communistes ». Mais à l'aube du lendemain, la presse « ouvrière » était unanime à dénoncer la « provocation nazie » dont Van der Lubbe, arrêté en flagrant délit aurait été l'instrument ; ses véritables motivations étaient noyées dans un flot de calomnies, et lui-même était décapité onze mois plus tard, broyé par les mensonges en miroir des machines de propagande nazie et stalinienne, au terme tragique d'une grotesque farce judiciaire. Le prolétariat allemand ne se souleva pas, et fut écrasé sous la botte nazie.
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