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[#Journal] Le 19H30 du 23 Avril 2025

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00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir.
00:17C'est toujours un plaisir d'être avec vous sur GMT TV pour votre édition d'information du soir.
00:23Dans l'actualité de ce mercredi 23 avril, la Caisse des dépôts et consignations est aujourd'hui engluée dans un bras de fer avec la Banque des Etats de l'Afrique centrale et la Commission bancaire d'Afrique centrale.
00:37Des explications dans ce 19h30.
00:40En ouverture au terme de plusieurs réunions de travail qui ont vu la participation de différentes entités,
00:47la Banque des Etats de l'Afrique centrale et la Commission bancaire d'Afrique centrale ont acté la mise sous supervision des caisses de dépôts et consignations de la zone CEMAC par la COBAC.
00:59Une décision qui n'est pas du bout des CDC du Gabon et du Cameroun.
01:03Reportage.
01:04Brasse séculier de l'État en matière d'accompagnement de projets de développement socio-économique.
01:09La Caisse des dépôts et consignations est aujourd'hui engluée dans un bras de fer avec la Banque des Etats de l'Afrique centrale et la Commission bancaire d'Afrique centrale.
01:18Un bras de fer naît à la suite d'une réunion du groupe de travail dédié à l'examen de la supervision des activités des caisses de dépôts et consignations dans zone CEMAC
01:27en vue d'un encadrement de leurs activités, mais aussi d'étuyer les mécanismes de gestion des avoirs en déshérence au sein de la CEMAC.
01:35Au terme des travaux, si la Banque des Etats de l'Afrique centrale a indiqué qu'un consensus a été trouvé au sujet de l'avant-projet portant sur la gestion des comptes inactifs
01:45et les avoirs en déshérence concernant la supervision des CDC du Cameroun et du Gabon, les parties restent opposées.
01:53En effet, dans un communiqué cité par Ecomatin, le directeur général de la CDC Cameroun a noté la convergence de vues entre la BEAC et la COBAC sur leur volonté, je cite,
02:05d'imposer une supervision totale des caisses de dépôts et consignations de la zone CEMAC.
02:10De son côté, la BEAC a reconnu cette divergence tout en indiquant que le Gabon et le Cameroun seraient ouverts à une supervision partielle.
02:19Les deux CDC en activité se sont dites opposées à la supervision totale de leurs activités par la COBAC,
02:26privilégiant une supervision partielle limitée à leur activité bancaire, précise la Banque centrale citée par Ecomatin.
02:34Si ces propos se veulent rassurants, la divergence est en réalité plus profonde puisque la BEAC envisage clairement de recourir à l'arbitrage de l'Union monétaire d'Afrique centrale
02:45qui dispose du dernier mot en la matière.
02:48Une éventualité que la CDC du Gabon et celle du Cameroun assimilent à un passage en force.
02:54Pour les CDC, cette volonté de la COBAC de vouloir imposer une supervision totale de leurs activités
03:00relève d'une violation de la souveraineté des États en matière de gestion de leurs services publics.
03:06En outre, les caisses de dépôts et consignations soutiennent que la démarche de la Commission bancaire d'Afrique centrale
03:12et de la Banque centrale ne s'appuie sur aucun fondement juridique.
03:16Dans ce débat d'experts, l'Union monétaire d'Afrique centrale demeure désormais la seule instance habilité à départager les parties.
03:26Pour approfondir ce sujet, nous avons au téléphone Gilda Zengenbomba, président de l'Association gabonaise des usagers de banque
03:34qui a pris part pour le compte des consommateurs gabonais au groupe de travail mis en place par la BUSC
03:40en vue d'étudier les moyens de supervision des activités des caisses des dépôts et consignations de la CIMAC.
03:49Bonsoir, monsieur, et merci d'avoir accepté de commenter pour nous cette actualité.
03:57Quel est aujourd'hui l'intérêt pour la BUSC et la COBAC d'imposer une telle tutelle aux caisses des dépôts et consignations ?
04:05La Commission bancaire de l'Afrique centrale n'entend pas imposer sa supervision aux caisses des dépôts et consignations de la CIMAC.
04:13Elle a rélevé un certain nombre de risques liés à la gestion des fonds dévoulés aux caisses des dépôts et consignations.
04:20Elle a également constaté une contradiction entre les délais de traitement de ces fonds dans les caisses des dépôts et consignations.
04:28Et donc, sa volonté est d'harmoniser les textes communautaires pour une meilleure gestion
04:35et pour sécuriser, bien sûr, les fonds des déposants pour éviter justement des contentieux
04:42entre les établissements de crédits assujettés à la COBAC et, bien sûr, les caisses des dépôts et consignations
04:48de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
04:52Dans son communiqué, la BEAC reconnaît une divergence avec les CDC au sujet de cette supervision
04:58qui, mais elle indique toutefois que les CDC acceptent une supervision partielle.
05:05Pourquoi dans ce cas, la BEAC envisage de recourir à l'arbitrage de l'Union monétaire d'Afrique centrale ?
05:13Les usagers des banques du Gabon, les usagers des établissements assujettis à la commission bancaire de l'Afrique centrale
05:19saluent cette réforme de la commission bancaire qui va renforcer la sécurité de nos dépôts.
05:28Cette réforme qui vient pour préserver la stabilité financière de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
05:36et prévenir les risques liés à la gestion des fonds d'insurance dévelue aux caisses des dépôts et consignations.
05:44Nous espérons que le comité ministériel de l'Union monétaire d'Afrique centrale
05:49décidera d'une supervision totale des activités des caisses des dépôts et consignations.
05:55M. Gilda Zengue, lorsque les caisses de dépôts et consignations affirment que la COBAC agit en dehors de tout cadre légal de cette démarche,
06:04cette démarche janvier s'assimile à une violation de la souveraineté des États membres. N'ont-elles pas raison ?
06:12Ce sont les six États membres de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
06:17qui ont créé la commission bancaire d'Afrique centrale le 16 octobre 1990.
06:24Elle est l'émanation de la volonté commune des chefs d'État de la CEMAC.
06:28Elle bénéficie aussi de cette puissance publique.
06:31Il ne s'agit pas d'une instance qui vient de l'extérieur.
06:35Elle n'empiète donc pas sur la souveraineté des États.
06:38Au contraire, elle en est partie prenante.
06:41C'est un argument qui ne tient pas.
06:43Nous ne comprenons pas cette boulimie contre cette réforme pourtant salutaire.
06:48Qu'est-ce que la CDC du Gabon et la CEDEC du Cameroun nous cachent
06:52en refusant la transparence sur leur gestion des fonds des déposants ?
06:56C'est la question que les consommateurs de la CEMAC sont en droit de se poser.
07:00Merci Gilda Nzengen-Bomba.
07:03Je rappelle que vous êtes président de l'Association gabonaise des usagers de banques
07:08et vous répondis à nos questions au sujet du bras de fer entre les CDC de la CEMAC et de la Banque centrale.
07:15Dans la suite de ce journal sur les données de la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale,
07:20les transactions financières via mobile monnaie ont représenté une hausse de 1,2% au quatrième trimestre de l'année 2024,
07:27un chiffre en nette progression par rapport au trimestre précédent.
07:32Au quatrième trimestre de l'année 2024, les transactions financières réalisées via le mobile monnaie au Gabon
07:37ont enregistré une augmentation de 1,2% en comparaison avec seulement 0,1% durant le trimestre précédent.
07:46Cette croissance est attribuée principalement à l'accroissement simultané de l'offre des services financiers,
07:51tant au niveau national que régional et international.
07:53Malgré ses performances relativement positives, il est important de noter que les opérations de dépôt et de retrait
07:59ont connu des baisses respectives de 0,9% et 3,4% en glissement annuel.
08:05Les paiements pour les biens et services ont montré une consolidation avec une progression de 1,1%
08:10par rapport à un trimestre plus tôt et une augmentation significative de 5,5% par rapport à l'année précédente.
08:16Les transferts nationaux et internationaux ont également suivi cette tendance avec des hausses respectives de 2,8% et 4,4%,
08:23contrastant avec un recul observé de 2% pour les transferts nationaux et une stagnation pour les transferts internationaux au mois de septembre 2024.
08:31Il convient de souligner qu'une utilisation accrue des cartes Momo a contribué à une croissance de 20% des transferts hors de la zone CEMAC au cours de la période analysée.
08:40Par ailleurs, le nombre de comptes de paiement en monnaie électronique a augmenté de 2% pour Athènes 4,5 millions à la fin décembre 2024 en hausse par rapport à 4,4 millions en septembre 2024.
08:52Cette augmentation se reflète également dans le nombre de comptes actifs et inactifs qui ont enregistré une progression de 2%,
08:58représentant respectivement 1,643,808 comptes actifs et 2,907,797 comptes inactifs en glissement trimestriel.
09:08Sur une base annuelle, le nombre total de comptes électroniques a connu une appréciation de 27%,
09:13tandis que le nombre de comptes actifs a augmenté de 22%.
09:16Cette dynamique révèle un accès de plus en plus large de la population aux services financiers,
09:20soulignant ainsi l'importance croissante du mobile monnaie dans le paysage économique gabonais.
09:27Liberté de la presse au Gabon cap sur une nouvelle ère ou simple effet d'annonce
09:32alors que le pays tourne la page d'une longue transition.
09:36Reporters sans frontières adresse des recommandations claires au président Brice Clotter Oligin-Gema
09:43pour garantir une presse libre et indépendante, zone grise du code de la communication.
09:49Accès aux sources, au rôle de la hâte.
09:51José Blandine nous dit tout. Regardons.
09:53Garantir une presse libre et indépendante au Gabon,
09:57c'est l'appel que lance Reporters sans frontières au nouveau président élu Brice Clotter Oligin-Gema.
10:03Un rappel fort à l'heure où le pays entame un nouveau chapitre
10:07après une transition de plus d'un an et demi.
10:10L'organisation propose des recommandations concrètes pour que les mots se traduisent en actes
10:15car si les choses se sont un peu améliorées depuis août 2023,
10:20plus de journalistes exilés ont pu rentrer, moins de pression visible,
10:24le chantier reste immense.
10:27Premier point, le code de la communication de 2016.
10:32Il a mis fin aux peines de prison pour délits de presse, c'est vrai.
10:36Mais il contient encore des zones grises avec des termes vagues
10:39comme « attente à l'ordre public » ou « trouble à la sécurité »
10:43qui peuvent être interprétées à volonté.
10:47Résultat, les journalistes ne savent jamais où ils mettent les pieds.
10:52Autre problème, l'accès aux sources officielles.
10:55Un journaliste qui ne peut pas interroger un ministre
10:58ou accéder aux données publiques ne peut tout simplement pas faire son travail.
11:04C'est comme un boulanger à qui on refuse de la farine.
11:08Imaginez.
11:10Les suspensions de médias, parfois décidées du jour au lendemain,
11:13ont également fait partie des points noirs.
11:16RSF appelle à y mettre fin, tout comme aux autres convocations abusives
11:20de journalistes par la police ou les services de sécurité.
11:25Souvenez-vous de votre chaîne, Gabo Mediatay,
11:28suspendue quatre mois en 2019 pour simplement avoir diffusé
11:32une opinion contraire à la ligne officielle.
11:35Ou encore ces journalistes convoqués après avoir parlé d'un scandale local.
11:40Aujourd'hui, ces membres sont uniquement nommés par le président de la République,
11:56le Sénat et l'Assemblée nationale.
11:59RSF demande à ce que les journalistes eux-mêmes évoient au chapitre.
12:04Une forme de garde-fout démocratique.
12:06Enfin, RSF plaide pour un soutien financier équitable aux médias,
12:11qu'ils soient publics ou privés.
12:13Sans argent, pas de reportage, pas d'investigation et donc pas de contre-pouvoir.
12:20En résumé, ces recommandations sont une feuille de route pour renforcer la démocratie.
12:24Le Gabon est classé 56e sur 180 aux dernières classes au monde mondial de la liberté de la presse.
12:31Il y a donc des progrès, mais la marge reste grande.
12:35La liberté de la presse n'est pas un luxe, c'est un pilier essentiel de toute démocratie.
12:41Après, ce que terre Oligu Nguema désormais,
12:43de démontrer par des actes que cet engagement-là ne restera pas l'être mort.
12:48Poursuivons cette actualité liée à la liberté d'information,
12:54justement avec des professionnels du secteur de la presse
12:57qui se sont prononcés sur la question de l'accès aux sources gouvernementales
13:02qui constituent aujourd'hui un englement des différents gouvernements.
13:05Les informations qui doivent être rendues publiques sont,
13:11je veux prendre le mot qui s'y est, sont prises en otage, c'est le cas de le dire.
13:17On prend en otage ces informations, ces données,
13:22parce qu'on ne veut pas que le grand nombre, que les populations,
13:26sachent de quoi est fait l'argent.
13:31parce qu'au centre, c'est le nerf de la guerre, comme on dit,
13:37à quoi sert l'argent qui est dédié pour, par exemple,
13:42l'achat des médicaments, pour la construction des écoles ou des routes.
13:47Donc, les informations ne sont pas accessibles
13:49parce que, pendant longtemps, les gouvernants trichent avec les chiffres.
13:56Steve Bicot disait, changez le mot de pensée et tout devient possible.
14:00L'accès à l'information est un droit fondamental lié à la liberté d'expression
14:05qui recouvre notamment la liberté de la presse,
14:09garantissant à tous un accès aux informations détenues par les autorités publiques.
14:14Je le dis pourquoi.
14:15Simplement qu'un peuple bien informé va exercer ses droits normalement.
14:24Un peuple informé, c'est un peuple qui est bien éduqué
14:29et qui va donner le meilleur de lui-même.
14:33C'est pour cela que je dis aujourd'hui qu'il est important
14:35de garantir l'accès à l'information aux journalistes.
14:39Le journaliste qui est l'historien du présent
14:43et qui va, à son tour, donner l'information au peuple.
14:49Et ce peuple bien informé va s'impliquer davantage
14:54dans le fonctionnement de la République.
14:58Donc, il est important pour nos autorités
15:01de pouvoir faciliter d'aujourd'hui l'accès à l'information.
15:06Mais qu'est-ce qui fait que la presse locale
15:09ne puisse pas éclairer l'opinion publique sur ces dossiers ?
15:11La raison est simple, je viens de le dire.
15:13C'est le difficile accès aux sources d'informations,
15:16aux sources officielles d'informations.
15:19Ce difficile accès aux sources d'informations officielles
15:23a bien des précédents.
15:25Et cela suffit pour décourager tout journaliste d'investigation
15:29qui souhaiterait faire son travail.
15:30Alors, l'accès aux sources d'informations officielles
15:33devrait être une priorité pour un système démocratique transparent.
15:37Cela inclut un accès facile aux documents publics,
15:39aux déclarations des responsables politiques
15:41et aux informations relatives aux politiques publiques.
15:44Un tel accès permettrait non seulement
15:46de renforcer la responsabilité des autorités,
15:49mais aussi de garantir que le public puisse prendre
15:51des décisions éclairées.
15:53Il est donc crucial, comme le souligne le reporter sans frontières,
15:57que des réformes soient mises en place
15:59pour garantir un meilleur accès à l'information.
16:02Cela pourrait inclure aussi la mise en œuvre
16:04des lois sur la liberté d'information plus rigoureuse,
16:06la formation des responsables publics
16:08à l'importance de la transparence,
16:10ainsi que la promotion de l'indépendance des médias
16:13afin qu'ils puissent travailler sans crainte de représailles.
16:17Enfin, une presse libre et indépendante
16:18est essentielle pour le développement d'une société démocratique
16:21et pour la protection des droits humains.
16:23Le Gabon doit œuvrer pour garantir
16:25que les journalistes puissent exercer leur métier
16:28sans entrave, qu'ils aient accès aux informations nécessaires
16:31pour informer le public
16:32et qu'ils puissent dénoncer les abus de pouvoir
16:35sans crainte de censure ou de repression.
16:38Le chiffre du jour est 7,
16:41c'est le nombre de kilomètres de PIB 12
16:43pour ce qui seront remplacés par Perenco Oil & Gas Gabon
16:47à la suite de la perte de confinement
16:49observée le 5 avril 2025,
16:51la source étant communiquée de Perenco Oil & Gas Gabon
16:55datée du 21 avril 2025.
16:57Le verbatim, contrairement à ce que prétendent
17:01les caisses des dépôts et consignations du Gabon
17:04et du Cameroun, la COBAC n'empiète pas
17:06sur la souveraineté des États
17:08puisqu'elle est en l'émanation.
17:11Nous ne comprenons pas cette polémique
17:13contre cette réforme pourtant salutaire
17:15que cache la CDC du Gabon
17:17en refusant la transparence sur sa gestion
17:19des fonds des déposants.
17:21L'auteur de ce verbatim est Gisdas Nzengenbomba,
17:24président de la GUEB.
17:27La source est une interview sur Gabon Media Time.
17:30C'est la fin de ce 19h30.
17:32Merci pour votre attention.
17:33N'oubliez surtout pas les gestes simples,
17:35likez, commentez, partagez
17:36et surtout restez à l'heure de l'info sur Gabon Media Time.
17:39Bonne soirée à vous. Au revoir.
17:40Retrouvez GNT TV sur vos différents réseaux sociaux.

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